dissertation philosophique sujet de type 2

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Les sujets stars :).

  • L’État peut-il être juste ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • L’homme a-t-il nécessairement besoin de religion ?
  • L’homme doit-il travailler pour être humain ?
  • La conscience est elle ce qui définit l’homme ?
  • La conscience fait-elle de l’homme une exception ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ?
  • L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ?
  • Peut-on parler pour ne rien dire ?
  • L’art nous détourne-t-il de la réalité ?
  • Sartre, L'Être et le Néant (1943), Tel, Gallimard, p. 88.
  • Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?
  • Peut-on renoncer à sa liberté ?
  • Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
  • Annales BAC 2007 - Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Nouveaux sujets publiés

  • Annales BAC 2021 - Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?
  • Annales BAC 2021 - Sommes-nous responsables de l’avenir ?
  • Annales BAC 2021 - L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?
  • Annales BAC 2021 - Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
  • Annales BAC 2017 - Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Annales BAC 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

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  • La conscience et l'inconscient
  • Le désir
  • La liberté
  • Le travail et la technique

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L'existence humaine et la culture

  • «L’esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l’esprit» Alain
  • Ai-je un corps ou suis-je mon corps ?
  • Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ?
  • A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ?
  • Autrui est il un autre moi-même ?
  • Autrui est-il un étranger ?
  • Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou moyen ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ?
  • Choisit-on de devenir celui que l'on est ?
  • Choisit-on d'être celui que l'on est ?
  • Comment savons-nous que nous ne rêvons pas ?
  • Dans quelle mesure le langage est-il un moyen de domination ?
  • De tout ce que je suis ou que je possède, que puis-je considérer comme véritablement à moi ?
  • Dire d'autrui qu'il est mon semblable, est-ce dire qu'il me ressemble ?
  • Doit-on apprendre à devenir soi-même ?
  • Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?
  • Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ?
  • Être conscient, est-ce savoir ?
  • Faut-il être seul pour être soi-même ?
  • Faut-il prendre le risque de penser par soi-même ?
  • Faut-il s'identifier à autrui pour le comprendre ?
  • «Je est un autre»
  • La connaissance de soi peut-elle être sincère ?
  • La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • La conscience de soi suppose-t-elle autrui ?
  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?
  • La conscience immédiate est-elle connaissance de soi ?
  • La conscience ne s'exprime-t-elle que dans la négation ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • La conscience suffit-elle à définir l'homme ?
  • L'amitié est-elle la forme privilégiée de la connaissance d'autrui ?
  • L'amitié est-elle la relation idéale à autrui ?
  • La perception peut-elle s’éduquer ?
  • La personne est-elle un objet ?
  • La présence d'autrui nous évite-t-elle la solitude ?
  • La question "qui suis-je" admet-elle une réponse exacte ?
  • La raison peut-elle nous servir de guide ?
  • L'avenir doit-il être objet de crainte ?
  • Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?
  • L'être humain peut-il perdre son humanité ?
  • L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ?
  • L'imagination est-elle nécessairement trompeuse ?
  • Mon existence est-elle la première chose dont je sois assuré ?
  • Penser, est-ce dire non ?
  • Peut-il exister des désirs naturels ?
  • Peut-on apprendre à se connaître ?
  • Peut-on connaître autrui ?
  • Peut-on être esclave de soi-même ?
  • Peut-on exister sans les autres ?
  • Peut-on ne pas être soi-même ?
  • Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?
  • Peut-on penser par soi-même ?
  • Peut-on penser sans ce soucier de ce que pensent les autres ?
  • Peut-on penser sans son corps ?
  • Peut-on se connaître soi-même ?
  • Peut-on se mettre à la place d'autrui ?
  • Peut-on vaincre la peur de l'autre ?
  • Peut-on véritablement accéder à la connaissance de soi ?
  • Pourquoi chercher à se connaître soi-même ?
  • Pourquoi dit-on que l'homme est un animal culturel ?
  • Pourquoi refuse-t-on la conscience à l’animal ?
  • Pouvons-nous réellement faire confiance à notre conscience ?
  • Prendre conscience de soi, est ce devenir étranger à soi ?
  • Puis-je dire qui je suis ?
  • Puis-je faire confiance à ma conscience ?
  • Puis-je me connaître ?
  • Puis-je prendre conscience des illusions que je me fais sur moi ?
  • Que puis-je comprendre de moi ?
  • Qu'est ce que prendre conscience ?
  • Qu'est-ce qui fait l'identité de chacun d'entre nous ?
  • Qu'est-ce qu'un égoïste ?
  • Qui sont les autres ?
  • Sommes-nous condamnés à nous définir librement ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • Suis-je le mieux placé pour me connaître moi-même ?
  • Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ?
  • Suis-je responsable de ce dont je n’ai pas conscience ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • Tout est-il matériel ?
  • Vivre et exister, est-ce la même chose ?
  • Y a-t-il un devoir de prendre conscience ?
  • Y a-t-il une banalité du mal ?
  • L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’Homme ?
  • Admettre l’hypothèse d’un inconscient psychique est-ce dénier à l’homme toute responsabilité ?
  • Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?
  • La libération passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La liberté passe t-elle par le refus de l'inconscient ?
  • La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
  • "L'enfant est le père de l'homme", qu'en pensez vous ?
  • L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi ?
  • L'hypothèse de l'inconscient est-elle incompatible avec l'idée de liberté humaine ?
  • L'idée d'inconscient exclut-elle l'idée de liberté ?
  • L'imagination n'est-elle qu'une mémoire qui ne se contrôle plus ?
  • L'inconscient est-il une excuse ?
  • L'inconscient peut-il être objet de science ?
  • Peut-on agir inconsciemment ?
  • Peut-on connaître l'inconscient ?
  • Peut-on dire que l'inconscient parle en nous ?
  • Puis-je invoquer l'inconscient sans ruiner la morale ?
  • Que reproche-t-on à celui qu'on traite d'inconscient ?
  • Sommes-nous libres de nos opinions ?
  • Tout désir est-il culturel ?
  • L’enfance est-elle ce qui doit être surmonté ?
  • L’historien ne peut-il examiner le passé qu’en fonction de son présent ?
  • L’Homme vit sans cesse sous la menace et dans la crainte d'une mort imminente
  • L’idée de premier homme a-t-elle un sens ?
  • À quoi reconnaît-on qu'un événement est historique ?
  • Avec le temps, tout s'en va ?
  • Comment se fait-il qu'en dépit du temps je demeure le même ?
  • Créer, est-ce conjurer la mort ?
  • En quoi la conscience du temps qui passe a-t-elle une incidence sur le sens de l'existence ?
  • Est-il possible d'échapper au temps ?
  • Est-il vrai que seul le présent existe ?
  • Faire table rase du passé
  • Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ?
  • Faut-il vivre avec son temps ?
  • Faut-il vivre comme si nous devions jamais mourir ?
  • L'action ne vise-t-elle que l'efficacité ?
  • La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ?
  • La mémoire suffit-elle à l'historien ?
  • La recherche du bonheur conduit-elle à désirer vivre éternellement ?
  • L'avenir est-il une page blanche ?
  • L'écoulement du temps est-il pour nous source de désespoir ?
  • Le futur n'existe-t-il que dans notre pensée ?
  • Le passé peut-il revivre ?
  • Le premier Humain
  • Le rôle de l'historien est-il de juger ?
  • Les hommes savent-ils l'histoire qu'ils font ?
  • Le souci d'objectivité interdit-il à l'historien de porter des jugements ?
  • L'homme est-il prisonnier du temps ?
  • L'objectivité de l'histoire suppose-t-elle l'impartialité de l'historien ?
  • Ne vit-on qu'au présent ?
  • «Nous avons été enfants avant que d'être hommes». Quelles conséquences ?
  • Peut-on comparer l'histoire de l'humanité à l'histoire d'un homme ?
  • Peut-on dire que "l'histoire jugera" ?
  • Peut-on dire qu'il existe des sociètés civilisées et d'autres pas ?
  • Peut-on se libérer du passé ?
  • Peut-on vouloir être immortel ?
  • Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?
  • Pourquoi s'intéresser à l'histoire ?
  • Puis-je juger la culture à laquelle j'appartiens ?
  • Que faut-il faire de la tradition ?
  • Que veut-on dire quand on définit l'homme comme un être historique ?
  • Suis-je ce que mon passé a fait de moi ?
  • A quoi sert la religion ?
  • Croire, est-ce renoncer à savoir ?
  • Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?
  • Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
  • Est-ce faiblesse que de croire ?
  • Faut-il aimer son prochain ?
  • La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?
  • La peur gouverne t-elle nos croyances ?
  • La raison doit-elle combattre les croyances ?
  • La raison peut-elle remplacer la religion ?
  • La raison s'oppose t-elle à toutes formes de croyance ?
  • La religion et la liberté s’excluent-elles ?
  • La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?
  • La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
  • La religion nourrit-elle l’amour ?
  • La religion peut-elle n'être qu'une affaire privée ?
  • La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ?
  • La science est-elle incompatible avec la religion ?
  • Le savoir s'établit-il contre la croyance ?
  • L'homme peut-il se passer de religion ?
  • L'humanité peut-elle se concevoir sans religion ?
  • Nos convictions morales sont-elles fondées sur l’expérience ?
  • Peut-on affirmer que ne croire en rien est un progrès pour l'Homme ?
  • Peut-on combattre la croyance par le raisonnement ?
  • Peut-on considérer la religion comme une aliénation ?
  • Peut-on justifier l’athéisme ?
  • Pouvons-nous toujours justifier nos croyances ?
  • « Prophète de malheur ! »
  • Qu'est-il raisonnable de croire ?
  • Sommes-nous responsables de nos croyances ?
  • Tout croyance est-elle irrationnelle ?
  • Toute croyance est-elle contraire à la raison ?
  • Toute expression religieuse doit-elle être rejetée de la vie publique ?
  • Une société peut-elle se passer de religion ?
  • A quelles conditions une activité est-elle un travail ?
  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?
  • Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?
  • L'homme doit-il travailler pour être humain ?
  • L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ?
  • Peut-on affranchir le travailleur de toute servitude ?
  • Peut-on se contenter de travailler pour vivre ?
  • Pourquoi travaille-t-on ?
  • Que gagne t-on en travaillant ?
  • Quelle est l'utilité du travail ?
  • Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel ?
  • Travail et liberté sont-ils compatibles ?
  • Travailler, est-ce seulement être utile ?
  • Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
  • Travailler rend-il libre ?
  • Est-il raisonnable de critiquer le progrès technique ?
  • Est-il souhaitable de réaliser tout ce qui est techniquement possible ?
  • Faut-il limiter la puissance humaine ?
  • La technique est-elle une menace pour l'humanité ?
  • La technique ne sert-elle qu'à nous rendre maître de la nature ?
  • La technique n'est-elle pour l'homme qu'un moyen ?
  • La technique peut-elle maîtriser la nature ?
  • La technique peut-elle transformer la morale ?
  • La valeur d'une civilisation est-elle fonction de son développement technique ?
  • Le développement de la technique obéit-il a une fatalité ?
  • Le développement technique peut-il être un facteur d'esclavage ?
  • Le développement technique transforme-t-il les hommes ?
  • Le progrès technique rend-il l'être humain plus heureux ?
  • Les objets techniques imposent-ils une façon de penser ?
  • Peut-on s'opposer au progrès technique ?
  • L’expérience partagée est-elle forcément la fin de l’expérience personnelle ?
  • En apprenant sa langue maternelle n'apprend-on qu'à parler ?
  • Est-il dans la nature de la parole d’être à la fois véridique et mensongère ?
  • Est-il sage de peu parler ?
  • La langue universelle est-elle réalisable ?
  • La parole est-elle le meilleur moyen d'échanger des idées ?
  • La pluralité des cultures est-elle un obstacle à l'unité du genre humain ?
  • La rhétorique est-elle utile ?
  • Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare ?
  • Le langage est-il le propre de l'homme ?
  • Le langage est-il objet de science ?
  • Le langage n'est-il qu'un instrument ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil ?
  • Le langage n’est-il qu’un outil de la pensée ?
  • Le langage nous trahit-il ?
  • Le langage rapproche-t-il les hommes ?
  • Le langage sert-il à exprimer la réalité ?
  • Le langage sert-il à parler ou bien à penser ?
  • Le langage trahit-il la pensée ?
  • Le sens de ce que l’on dit se réduit-il à ce que l’on veut dire ?
  • Les mots cachent-ils les choses ?
  • Les mots nous éloignent-ils des choses ?
  • Parler est-ce le contraire d'agir ?
  • Peut-on communiquer nos sentiments et passions ?
  • Peut-on juger objectivement la valeur d'une culture ?
  • Peut-on parler de langage animal ?
  • Peut-on penser qu'une parole puisse être dénuée de sens ?
  • Peut-on tout dire ?
  • Pourquoi écrit-on ?
  • Pourquoi parle-t-on ?
  • Pouvons-nous dire ce que nous voulons dire ?
  • Que peut le langage ?
  • Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?
  • Serait-il souhaitable que l'humanité parle une seule langue ?
  • Suffit-il de communiquer pour dialoguer ?
  • Tout dialogue doit-il aboutir à un accord ?
  • Toute discussion doit-elle déboucher sur un accord ?
  • L’activité artistique peut-elle ne pas viser la beauté ?
  • L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ?
  • L’art n’obéit-il à aucune règle ?
  • L’art peut-il se passer d’une maîtrise technique ?
  • L’art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Défendez l'hypothèse selon laquelle l'art est un besoin et non un luxe
  • A quoi sert la culture ?
  • Art et Philosophie
  • Des artistes, pour quoi faire ?
  • Est-ce faire honneur à la Beauté que de la traiter comme un symbole ?
  • Est-ce le regard du spectateur qui fait l'oeuvre d'art ?
  • Est-ce un devoir pour l’homme d’être cultivé ?
  • Faut-il être connaisseur pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • Faut-il être cultivé pour apprécier une oeuvre d'art ?
  • La beauté n’est-elle qu’apparence ?
  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?
  • L'expérience de la beauté passe-t-elle nécessairement par l'oeuvre d'art ?
  • L'imagination est-elle créatrice ?
  • L'oeuvre d'art manifeste-t-elle un absolu ?
  • Peut-on apprendre à devenir artiste ?
  • Peut-on convaincre autrui qu'une oeuvre d'art est belle ?
  • Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une oeuvre d'art ?
  • Peut-on dire que l'objet ordinaire diffère de l'œuvre d’art ?
  • Peut-on reprocher à une œuvre d’art de ne rien valoir ?
  • Pour goûter une oeuvre d'art, faut-il être cultivé ?
  • Pourquoi sommes-nous sensibles à la beauté ?
  • Qu'est-ce que la valeur d'une oeuvre d'art ?
  • Reconnaît-on l'artiste à son savoir-faire ?
  • Un artiste doit-il être original ?
  • Une oeuvre d'art a-t-elle quelque chose à nous apprendre ?
  • Une œuvre d’art a-t-elle toujours un sens ?
  • Une œuvre d’art est-elle nécessairement belle ?

La connaissance

  • A quoi reconnaît-on une fausse science ?
  • A quoi sert l'esprit critique ?
  • A-t-on le droit de se taire quand on connaît la vérité ?
  • Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?
  • Chercher la vérité, est-ce prendre un risque ?
  • Comment peut-on savoir que l'on dit vrai ?
  • De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
  • Devons-nous nous méfier de nos certitudes ?
  • Doit-on toujours dire la vérité ?
  • Doit-on tout soumettre à la raison ?
  • Douter, est-ce renoncer à la vérité?
  • Est-il vrai que toutes les opinions se valent ?
  • Existe-t-il pour l'homme des questions sans réponse ?
  • Faut-il craindre la vérité ?
  • Faut-il philosopher pour bien vivre ?
  • Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?
  • Faut-il se questionner pour vivre ?
  • Faut-il toujours dire la vérité, toute la vérité ?
  • Interprète-t-on à défaut de connaître ?
  • La conviction d’avoir raison est-elle un obstacle au dialogue ?
  • La nature des choses
  • La passion de la vérité conduit-elle au fanatisme ?
  • La philosophie est-elle un luxe théorique ?
  • La philosophie est-elle utile ?
  • La philosophie nous détache-t-elle du monde ?
  • La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ?
  • La réflexion philosophique doit-elle et peut-elle être utile ?
  • La réflexion philosophique nous détache-t-elle du monde ?
  • La vérité est-elle soumise au temps ?
  • La vérité relève-t-elle de ce qui est démontrable ?
  • Le doute est-il toujours l'ennemi de la connaissance ?
  • Le doute est-il une force ou une faiblesse ?
  • Le rationnel et l'irrationnel
  • Les apparences sont elles toujours trompeuses ?
  • Les faits parlent-ils d'eux-mêmes ?
  • Le vrai est-il toujours vraisemblable ?
  • L'exercice du doute est-il le monopole du philosophe ?
  • L'expérience est-elle la seule source de nos connaissances ?
  • L'imagination est-elle ennemie de la vérité ?
  • L'opinion a-t-elle toujours tort ?
  • Peut-il y avoir des vérités partielles ?
  • Peut-on avoir raison contre les autres ?
  • Peut-on dire "à chacun sa vérité" ?
  • Peut-on dire: "C'est vrai, j'en suis certain !" ?
  • Peut-on dire que la perception est une connaissance ?
  • Peut-on dire que toutes les opinions se valent ?
  • Peut-on distinguer l'illusion de l'erreur ?
  • Peut-on douter de tout ?
  • Peut-on en finir avec les préjugés ?
  • Peut-on être indifférent à la vérité ?
  • Peut-on imposer la vérité ?
  • Peut-on juger les opinions ?
  • Peut-on ne pas vouloir la vérité ?
  • Peut-on parvenir à d'authentiques certitudes ?
  • Peut-on penser sans préjugés ?
  • Peut-on répondre philosophiquement à une question en donnant son opinion ?
  • Peut-on se mentir à soi-même ?
  • Peut-on se passionner pour la vérité ?
  • Peut-on tout justifier ?
  • Peut-on vivre sans se poser de questions ?
  • Pour bien penser faut-il ne rien aimer ?
  • Pourquoi avons-nous du mal à reconnaître la vérité ?
  • Pourquoi des philosophes ?
  • Pourquoi faisons-nous de la philosophie ?
  • Quels sont les critères du réel ?
  • Que signifie faire appel à son esprit critique ?
  • Que vaut une preuve contre un préjugé ?
  • Toutes les opinions sont-elles respectables ?
  • Tout est-il interprétable ?
  • Toute vérité est-elle nécessairement rationnelle ?
  • Toute vérité est-elle relative ?
  • Tout vérité doit-elle être prouvée ?
  • Une vérité scientifique peut-elle être dangereuse ?
  • Un Homme libre doit-il refuser toute censure ?
  • Y a-t-il de bons préjugés ?
  • Y a-t-il des problèmes philosophiques dépassés ?
  • Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?
  • Y a-t-il des vérités premières ?
  • L’homme peut-il apprendre à penser ?
  • Définir la logique comme l'art de penser, est-ce appauvrir la pensée ?
  • Est-il raisonnable d'aimer ?
  • Etre raisonnable est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Faut-il démontrer pour savoir ?
  • La raison permet-elle de mettre les hommes d'accord ?
  • La raison peut-elle rendre raison de tout ?
  • Le doute est-il un échec de la raison ?
  • Le sommeil de la raison engendre-t-il des monstres ?
  • L'opinion peut-elle nous apporter un savoir ?
  • Peut-il y avoir un mauvais usage de la raison ?
  • Peut-on avoir raison contre les faits ?
  • Peut-on justifier une opinion ?
  • Peut-on se fier à la raison ?
  • Qu'est-ce qu'un fait ?
  • Sagesse et folie sont-elles réellement incompatibles ?
  • Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ?
  • Suffit-il de démontrer pour convaincre ?
  • Y a-t-il une différence entre penser et avoir des opinions ?
  • L’expérience n’est-elle qu’empirique ?
  • Apprendre est-ce seulement s'informer ?
  • À quoi servent les sciences ?
  • Comment les notions mathématiques dépendant de l'esprit peuvent-elles expliquer un réel qui n'en dépend pas ?
  • D'où vient la force des préjugés ?
  • En quoi consiste l'objectivité scientifique ?
  • Est-ce le recours à l'expérience qui garantit le caractère scientifique d'une théorie ?
  • Est-ce leur confirmation expérimentale qui fait le succès des sciences humaines ?
  • Faut-il croire pour savoir ?
  • La connaissance de soi comporte-t-elle des obstacles ?
  • La philosophie a-t-elle encore une place dans un monde surtout dominé par la science ?
  • La science découvre-t-elle ou construit-elle ses objets ?
  • La science et la technique nous autorisent-elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ?
  • La science ne fournit-elle que des certitudes ?
  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?
  • Le progrès est-il un mythe ?
  • Le savoir abolit-il toute croyance ?
  • Les connaissances scientifiques peuvent-elles servir à lutter contre le fanatisme ?
  • Les connaissances scientifiques proviennent-elles de l'expérience sensible ?
  • Les sciences de l’homme nous aident-elles à devenir plus humain ?
  • Les sciences de l'homme suffisent-elles à connaître l'homme ?
  • Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ?
  • Les sens ne sont-ils pas suffisants à nous fournir toutes nos connaissances ?
  • Les théories scientifiques décrivent-elles la réalité ?
  • L'expérience est-elle la seule source de vérité ?
  • L'expérience instruit-elle ?
  • L'usage de la raison est-il une garantie contre l'illusion ?
  • Peut-on contredire l'expérience ?
  • Peut-on dire du doute qu'il est utile à la connaissance et nuisible à l'action ?
  • Peut-on fonder la connaissance sur l'expérience sensible ?
  • Peut-on prouver une hypothèse scientifique ?
  • Pourquoi les hommes s’efforcent-ils de connaître ?
  • Pourquoi nous trompons-nous ?
  • Pourquoi vouloir la science ?
  • Puis-je faire confiance à mes sens ?
  • Science et technique sont-elles toujours légitimes ?
  • Suffit-il d’observer pour connaître ?
  • Une théorie scientifique peut-elle être confirmée ou infirmée par les faits ?
  • Y a-t-il une place pour la philosophie dans une société qui accorde toute sa confiance à la raison scientifique et à la réussite technique ?
  • Y a-t-il un intermédiaire entre savoir et ignorer ?
  • L’idée d’un retour à la nature a-t-elle un sens ?
  • Ce qui est naturel a-t-il nécessairement une valeur ?
  • Comment les sciences humaines questionnent-elles la notion d'inhumain ?
  • Doit-on le respect au vivant ?
  • Faut-il, pour le connaître, faire du vivant un objet ?
  • Faut-il se méfier de l'idée de nature humaine ?
  • La mort se vit-elle comme un ordre ou un désordre ?
  • La nature fait-elle bien les choses ?
  • Les hommes sont-ils méchants par nature ?
  • L'homme est-il un animal dénaturé ?
  • L'homme moderne s'est-il trop éloigné de la nature ?
  • L'homme n'est-il qu'un être naturel ?
  • N'y a-t-il de violence que pour l'homme ?
  • Peut-on avoir peur de la nature ?
  • Peut-on dire que la nature est bonne ?
  • Peut-on distinguer en l’homme ce qu’il y a de naturel et ce qu’il y a de culturel ?
  • Peut-on expliquer le comportement d'un homme en disant "c'est naturel" ?
  • Peut-on reconnaître à l'homme une place particulière dans la nature ?
  • Que serait le monde sans les hommes ?
  • Que signifie l'expression "retour à la nature" ?
  • Que veut-on dire en parlant de la loi de la Nature ?
  • Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral ?
  • Une machine tombe en panne, une personne tombe malade, ces deux évènements sont-ils de même nature ?
  • Vouloir retourner à une vie naturelle a-t-il un sens pour l'homme ?
  • Y a-t-il du désordre dans la nature ?

La morale et la politique

  • Dépend-il de nous d'être heureux ?
  • Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
  • Accomplir tous ses désirs est-ce une bonne règle de vie ?
  • Doit-on tout faire pour être heureux ?
  • Est-il absurde de désirer l'impossible ?
  • Est-il légitime de rechercher son bonheur ?
  • Être heureux, est-ce chercher à satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il avoir peur de ses désirs ?
  • Faut-il changer ses désirs ou l’ordre du monde ?
  • Faut-il choisir entre la vertu et le bonheur ?
  • Faut-il condamner l’amour de soi ?
  • Faut-il lutter contre ses désirs ?
  • Faut-il renoncer aux désirs pour être heureux ?
  • Faut-il s'abstenir de penser pour être heureux ?
  • Faut-il satisfaire tous ses désirs ?
  • Faut-il se méfier de l'amour ?
  • Faut-il toujours préférer la lucidité à la naïveté ?
  • Faut-il vaincre ses désirs plutôt que l'ordre du monde ?
  • Faut-il vivre comme si chaque jour devait être le dernier ?
  • Inventer de la nécessité, n'est-ce pas le plus beau des programmes ?
  • La passion est-elle une erreur ?
  • La passion est-elle une excuse ?
  • La passion nous éloigne-t-elle de la réalité ?
  • La politique divise-t-elle ou rassemble-t-elle ?
  • La pulsion instinctive est-elle plus naturelle que le comportement rationnel ?
  • La raison conduit-elle toujours au bonheur ?
  • La recherche du bonheur est-elle nécessairement immorale ?
  • La recherche du bonheur est-elle une illusion ?
  • La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?
  • La société est-elle un obstacle au bonheur ?
  • Le bonheur dépend-il de nous ?
  • Le bonheur, est-ce renoncer à ses désirs ?
  • Le bonheur est-il le bien suprême ?
  • Le bonheur est-il une affaire de chance ?
  • Le bonheur est-il une affaire privée ?
  • Le bonheur est-il une illusion ?
  • Le bonheur sans illusion est-il concevable ?
  • Le bonheur s'apprend-il ?
  • Le bonheur se mérite-t-il ?
  • Le désir connaît-il préalablement son sujet ?
  • Le désir d'être heureux est-il une illusion ?
  • Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ?
  • Le désir est­‐il la marque de notre impuissance ?
  • Le désir est-il par nature illimité ?
  • Le désir fait-il le malheur de l'Homme ?
  • Le désir fait-il nécessairement souffrir ?
  • Le désir nous condamne t-il au malheur ?
  • Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ?
  • Les hommes ne désirent-ils que ce dont ils ont besoin ?
  • L'homme, être de désir
  • L'homme se reconnaît-il dans les passions ou dans leur maîtrise ?
  • L'usage de la raison fournit-il la seule garantie possible de notre bonheur ?
  • Ne désirons-nous que ce dont nous avons besoin ?
  • Peut-on être heureux dans l'illusion ?
  • Peut-on faire le bonheur des autres ?
  • Peut-on opposer besoin et désir ?
  • Peut-on réduire le désir au manque ?
  • Peut-on vouloir le bonheur des autres ?
  • Peut-on vouloir le mal ?
  • « Philosopher, c'est apprendre à mourir »
  • Philosopher est-ce se compliquer la vie pour rien ?
  • Pour être soi-même, vaut-il mieux suivre ses désirs ou les combattre ?
  • Pourquoi désirer l'impossible ?
  • Pourquoi l'optimiste est-il dit incorrigible ?
  • Pouvons-nous bien vivre sans passion ?
  • Puis-je être heureux sans autrui ?
  • Qu'attend-on pour être heureux ?
  • Qu'est-ce qu'une vie ratée ?
  • Qu'est ce qu'un homme seul ?
  • Que veut dire : « Se rendre maître de ses passions ? »
  • Réaliser tous ses désirs, est-ce une règle de vie ?
  • Sans autrui, y aurait-il des passions ?
  • Savons-nous toujours ce que nous désirons ?
  • Sommes-nous responsables de nos désirs ?
  • Un désir peut-il être coupable ?
  • Une action désintéressée est-elle possible ?
  • Une passion sans illusion est-elle possible ?
  • Une vie bien remplie est-elle une vie bien vécue ?
  • Une vie heureuse est-elle une vie de plaisir ?
  • Un problème moral peut-il recevoir une solution certaine ?
  • Vaut-il mieux "changer ses désirs que l'ordre du monde" ?
  • Vivons-nous pour être heureux ?
  • Vivre l'instant présent, est-ce une règle de vie satisfaisante ?
  • Y a-t-il un plaisir à désirer ?
  • L’obéissance est-elle toujours une entrave à la liberté ?
  • Autrui est il condition ou limite à ma liberté ?
  • Autrui est-il une condition ou un obstacle à ma liberté ?
  • Dire non, cela suffit-il à être libre ?
  • Doit-on apprendre à être libre ?
  • Est-il nécessaire de vouloir toujours plus de libertés ?
  • Est-on d'autant plus libre qu'on a des raisons d'agir comme on le fait ?
  • Est-on d’autant plus libre qu’on est conscient ?
  • Être libre, est-ce faire ce que l'on veut ?
  • Etre libre est-ce ne renconter aucun obstacle ?
  • Être libre, est-ce nier les déterminismes ?
  • Etre libre est-ce pouvoir choisir ?
  • Faut-il choisir entre être heureux ou être libre ?
  • Faut-il préférer la liberté au bonheur ?
  • Faut-il préférer la révolte à la résignation ?
  • La liberté comporte-t-elle des degrés ?
  • La liberté connaît-elle des limites ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce que l'on veut ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce qui nous plaît ?
  • La liberté d’expression doit-elle être limitée ?
  • La liberté d'expression peut-elle être sans limites ?
  • La liberté est-ce seulement l'indépendance ?
  • La liberté est-elle compatible avec le déterminisme ?
  • La liberté est-elle menacée par l'égalité ?
  • La liberté est-elle possible sans courage ?
  • La liberté est-elle source d'obstacles ?
  • La liberté est-elle une donnée ou une conquête ?
  • La liberté est-elle une illusion ?
  • La liberté est-elle une illusion de la conscience ?
  • La liberté est-elle un fardeau ?
  • La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
  • La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
  • Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ?
  • Le droit à la bêtise ?
  • L'homme est-il libre ?
  • L'homme peut-il disposer de sa vie comme il l'entend ?
  • L'homme peut-il être inhumain ?
  • L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
  • L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ?
  • L'usage de notre raison nous rend-il libre ?
  • Ma liberté est-elle entravée par la liberté ou par l'esclavage d'autrui ?
  • Naît-on libre ou le devient-on ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté de penser ?
  • Penser par soi seul, est-ce penser librement ?
  • Peut-on à la fois obéir et être libre ?
  • Peut-on apprendre à être libre ?
  • Peut-on avoir peur d'être libre ?
  • Peut-on choisir d'être celui que l'on est ?
  • Peut-on concilier désir et liberté ?
  • Peut-on dire « à chacun sa morale » ?
  • Peut-on être heureux sans être libre ?
  • Peut-on être libre sans exercer sa citoyenneté ?
  • Peut-on être sans le savoir ?
  • Peut-on forcer quelqu'un à être libre ?
  • Peut-on obéir aux lois sans renoncer à sa liberté ?
  • Peut-on prouver la liberté ?
  • Peut-on rire de tout ?
  • Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Que recherche t-on en réclamant toujours plus de liberté ?
  • Se sentir obligé, est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Suffit-il d'avoir le choix pour être libre ?
  • Suis-je libre quand je fais mon devoir ?
  • Toute critique des opinions d’autrui est-elle nécessairement intolérante ?
  • Une action peut-elle être à la fois immorale et libre ?
  • Un homme sans passé peut-il être un homme libre ?
  • Vivre en société, est-ce vivre libre ?
  • L’attrait pour le luxe est-il un mal ?
  • Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
  • De quoi suis-je responsable ?
  • Doit-on respecter la nature ?
  • Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
  • Faut-il rester fidèle ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?
  • La morale est-elle la meilleure des politiques ?
  • La moralité consiste-t-elle à se contraindre soi-même ?
  • La notion d'obligation est-elle indispensable à la morale ?
  • La tolérance est-elle un vice ou une vertu ?
  • La transgression et le mal
  • Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?
  • Les valeurs morales sont-elles relatives ?
  • « Nul n’est méchant volontairement »
  • Peut-on dire: «Tu dois donc tu peux ? »
  • Peut-on obéir librement ?
  • Peut-on s'affranchir de la conscience morale ?
  • Pour bien agir, doit-on savoir ce qu'est le bien ?
  • Punir est-il un devoir ?
  • Qu'avons-nous à gagner à faire notre devoir ?
  • Se doit-on quelque chose ?
  • Suffit-il de faire son devoir ?
  • L’autorité de l’état suppose-t-elle la soumission de l’individu ?
  • Ce qui divise les hommes peut-il être en même temps ce qui les rapproche ?
  • Comment expliquer la violence ?
  • Dans quelles conditions peut-on désobéir aux lois de l'Etat ?
  • En quel sens peut-on dire que l’homme est un animal politique ?
  • En quoi l'homme est-il un animal raisonnable ?
  • La guerre est-elle le pire des maux ?
  • La politique échappe-t-elle à l’exigence de vérité ?
  • La politique n'est-elle pas l'exercice de la virtuosité plutôt que celui de la souveraineté ?
  • La politique répond-elle à nos besoins ?
  • Le bonheur est-il l'affaire de l'Etat ?
  • Le peuple peut-il être souverain ?
  • Les échanges contribuent-ils à la cohésion sociale des hommes ?
  • Les échanges unissent-ils les hommes ?
  • Les hommes ne vivent-ils en société que par intérêt ?
  • Les hommes ont-ils besoin d'être gouvernés ?
  • Les hommes sont-ils violents par nature ou à cause de la vie sociale ?
  • Les rapports avec les autres sont-ils nécessairement de l'ordre du conflit ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ?
  • L'Etat est-il l'ennemi de l'individu ?
  • L'Etat est-il une institution naturelle ?
  • L'Etat et la religion sont-ils compatibles ?
  • L'homme est-il fait pour vivre en société ?
  • L'opinion peut-elle être le guide du pouvoir politique ?
  • L'usage de la raison permet-il d'éviter la violence ?
  • Nos rapports sociaux sont-ils naturels ?
  • Peut-il être juste de désobéir aux lois ?
  • Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique ?
  • Peut-on critiquer la démocratie ?
  • Peut-on penser une société sans Etat ?
  • Peut-on séparer la morale et la politique ?
  • Pourquoi échange-t-on ?
  • Que devons-nous à l’État ?
  • Que gagne-t-on à échanger ?
  • Quelle est la fonction première de l'État ?
  • Serions-nous plus libres sans État ?
  • Tout pouvoir est-il nécessairement répressif ?
  • Une société juste est-ce une société sans conflit ?
  • Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
  • A quelles conditions la loi peut-elle garantir la justice ?
  • Chacun a-t-il le droit de penser ce qu'il veut ?
  • Combattre l'injustice, n'est-ce pas respecter le droit ?
  • Du droit ou de la force, lequel est un moyen pour l'autre ?
  • Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force que de fonder le droit sur la force ?
  • Est-il juste de posséder ?
  • Être juste, est-ce traiter tout le monde de la même façon ?
  • Existe-t-il un droit à la révolte ?
  • La justice se confond-elle avec la stricte égalité ?
  • La justice sociale est-elle une utopie ?
  • La justice suppose-t-elle l'égalité ?
  • La liberté sans la justice est-elle une véritable contradiction ?
  • La loi n’est-elle qu’une contrainte ?
  • Le droit n'est-il que le produit de l'histoire ?
  • Le droit peut-il se passer de la force ?
  • Le juste et l'injuste ne sont-ils que des conventions ?
  • Le pardon et l’autre
  • Les lois s'opposent-elles toujours à la liberté ?
  • Peut-il être raisonnable de désobéir à la loi ?
  • Peut-on fonder le droit de punir ?
  • Peut-on tout pardonner ?
  • Pour être juste, suffit-il d’obéir aux lois ?
  • Pourquoi les hommes se donnent-ils des lois ?
  • Puis-je, au nom de ma conscience, refuser de me soumettre aux lois ?
  • Qu'est-ce que la justice ?
  • Qu’est-ce qu’une loi injuste ?
  • Si le droit est relatif au lieu et au temps, faut-il renoncer à l'idée d'une justice universelle ?
  • Suffit-il de se conformer aux lois pour être juste ?
  • Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
  • Tout comprendre, est-ce tout excuser ?
  • Tout comprendre est-ce tout pardonner ?
  • Une loi peut-elle être injuste ?
  • Une société juste peut-elle s’accommoder d’inégalités ?
  • Y a-t-il de justes inégalités ?
  • Y a-t-il des êtres inhumains ?
  • Y a-t-il des guerres justes ?
  • Y a-t-il un droit du plus fort ?

La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie - "Il ne faut pas apprendre la philosophie, mais apprendre à philosopher !"

Méthode de la Dissertation Philosophique

I. le sujet.

La dissertation est l’exercice proposé pour le sujet 1 et le sujet 2 du Baccalauréat de philosophie. Le sujet de dissertation se présente toujours sous la forme d’une question à laquelle vous devez répondre. Tout au long de votre réflexion, il faut vérifier régulièrement que vous êtes bien en train de répondre à la question. Il existe quelques énoncés récurrents :

1) Qu’est-ce que… ?  : On vous demande de répondre par une définition précise (ex : Qu’est-ce que la vertu ? Qu’est-ce que la justice ?), la question de l’essence de la chose, de sa nature que vous allez chercher à définir et à rendre dans toute sa complexité.

2) Peut-on… ?  : Vous chercherez à interroger la possibilité pratique : dispose-t-on des moyens techniques pour… ? ; et/ou la possibilité morale : a-t-on le droit de… ? Il faut alors faire jouer la distinction entre le légal (ce qui relève du fait, du droit positif) et le légitime (fondé en raison : le rationnel, le Juste, le Bien etc…).

3) Faut-il… ? Doit-on… ?  : On interroge la nécessité physique, matérielle, le besoin : sommes-nous contraints de… ? Avons-nous besoin de… ? ; et/ou l’obligation morale (= le devoir) : avons-nous le devoir de… ?

4) Pourquoi… ? À quoi sert… ?  : Il s’agit de montrer les causes, les raisons de la chose, ses buts, ses finalités et/ou son utilité.

Vous chercherez toujours à comprendre la question et à défendre sa pertinence : ne contestez jamais la formulation ou l’intitulé du sujet mais dites-vous toujours « c’est une excellente question à laquelle il faut absolument répondre ». Que la question du sujet soit totale (appelant la réponse oui ou non) ou partielle, cela ne change rien à la méthodologie de la dissertation. Les deux questions de dissertation proposées au Baccalauréat portent forcément sur des thèmes différent de la philosophie. Choisissez donc judicieusement !

II. Analyse du sujet / Tempête sous un crâne (= brainstorming )

Essayez dans un premier temps de répondre sincèrement à la question en vous demandant qu’est-ce que les mots du sujet signifient. Etudiez les arguments et les contre-arguments possibles en vous forçant à défendre des points de vue qui ne sont pas forcément les vôtres. Au brouillon, appliquez la formule, il y a x et x et tous les x ne se valent pas afin d’installer de la différence, de la nuance et même de l’ambivalence. Efforcez-vous de casser les généralités abstraites trop souvent creuses et fallacieuses. Travaillez sur les différences plutôt que sur les similitudes. Servez-vous d’expressions qui apprennent quelque chose, d’exemples bien trouvés, pris dans la culture (littérature, mythes, religion, histoire, science, politique, etc..), en les développant en fonction du sujet posé et du problème soulevé par le sujet (ou qu’on a soi-même formulé à partir du sujet). Enfin, demandez-vous quels philosophes seraient susceptibles de répondre à ce sujet de dissertation et comment le feraient-ils ? Que diraient-ils ? 

III. Introduction

A. Amorce et rappel du sujet

Vous devez introduire le sujet, partir d’un exemple précis pris dans la culture ou l’opinion qui vous amène tout naturellement à vous poser la question du sujet. Il s’agit de justifier le sujet, d’en montrer la pertinence et le bien-fondé ( facultatif ). Une amorce n’est jamais vague. Pas de : « De tout temps les hommes ont cherché à être heureux… » ou « Durant des siècles, les philosophes se sont interrogés sur le bonheur… ». Ensuite seulement vous rappelez la question à laquelle vous répondrez tout au long de votre dissertation . Vous ne devrez jamais reformuler le sujet. Si vous ne trouvez pas de bonne amorce, vous commencerez par rappeler le sujet.

B. Définitions des termes du sujet

Après avoir rappelé le sujet, il convient de définir les termes importants. Nul besoin de dictionnaire, c’est votre définition par rapport au sujet qui importe. Ainsi, il faudra faire résonner les définitions entre elles (puisqu’elles sont liées par le sujet) et les intriquer de manière élégante (sans les juxtaposer). Ces définitions servent de base, mais elles ne doivent pas rester figées, il conviendra de les retravailler au fur et à mesure de la dissertation. Ainsi, il convient d’éviter les relativismes mous du type : « Certains pensent que…, d’autres pensent que… ».

C. Problématisation

Une fois avoir défini les termes, vous serez plus en mesure d’esquisser le problème que pose le sujet : Pourquoi, de prime abord, peut-on répondre oui à la question, mais également pourquoi peut-on répondre non ? Pourquoi y a-t-il plusieurs réponses possibles envisageables ? Il faut penser à s’étonner (même de manière opératoire, en faisant semblant). Si l’on (le jury, le correcteur) pose ce sujet (et pas un autre), c’est bien parce qu’il renvoie à un problème évident ou caché, qu’il s’agit de découvrir, de formuler, d’exposer, d’expliciter au lecteur dans toute sa complexité (complexe ne signifie pas compliqué). Toujours d’abord cherchez à montrer le bien-fondé du sujet, tel qu’il est posé (quelle est sa nécessité ? Sa légitimité ? Pourquoi a-t-il été posé ainsi, et pas autrement ? En quoi cela se justifie-t-il ?) Par la phase de problématisation, vous étudiez les différentes réponses possibles au sujet et vous montrez pourquoi elles sont toutes plus ou moins pertinentes et défendables.

D. Problématique

À la fin de la phase de problématisation, vous serez à même de formuler la sacro-sainte problématique qui va diriger votre devoir.

Pour produire facilement une problématique, procédez ainsi :

  • Réponse naïve, immédiate, on suit l’opinion commune.
  • (au brouillon ou en problématisation) Réponse nuancée, contradictoire, qui va contre l’opinion immédiate et commune.
  • (Dans l’introduction, à la fin de la problématisation) Problématique  : Alors, est-ce que vraiment 1 ou bien au contraire, plutôt 2 ? / Alors ou bien 1, ou bien au contraire 2.

Ceci est pour vous aider et vous guider, mais cela ne veut pas dire que toute problématique doit absolument ressembler à cela. Une problématique réussie doit parvenir à présenter un paradoxe.

Exemple :

  • Sujet : Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ?

– Réponse spontanée  : oui, c’est la seule manière de nous procurer du plaisir, condition sine qua non du bonheur. Plus grand est le nombre de désirs satisfaits plus grand sera notre bonheur.

– Réponse nuancée  : non,il y a des désirs qu’il vaut mieux maîtriser que satisfaire, car leur réalisation risque de nous rendre à jamais malheureux.

– Problématique  : Ou bien satisfaire tous ses désirs est le seul moyen d’accéder au bonheur, ou bien au contraire , ne pas maîtriser ses désirs nous conduit irrémédiablement au malheur.

E. Annonce du plan

Vous devez esquisser pour votre lecteur les grandes étapes de votre réponse. Évitez cependant les « dans un premier temps…dans un second temps… ». Vous devez annoncer les thèses que vous allez défendre en I, II et III et pour le faire de manière élégante voici une proposition :

Sujet   : Faut-il satisfaire tous ses désirs ? I. Satisfaire ses désirs est ce qui nous rend heureux. II. Pourtant, la frustration nous rend malheureux : le désir est donc obstacle au bonheur. III. Il faut alors apprendre à maîtriser ses désirs et non y renoncer.

Annonce du plan : En apparence , satisfaire tous ses désirs semble être la condition du bonheur, en nous procurant le plus de plaisir possible (I). Mais en réalité , il est possible que trop s’occuper de ses désirs est un obstacle au bonheur et nous conduit à la frustration ou à l’ennui (II). C’est pourquoi, nous sommes en droit de penser qu ’il vaut mieux rechercher à maîtriser ses désirs plutôt qu’à les satisfaire (III).

Remarque sur l’introduction : 1) Toutes ces étapes ne sont pas là pour vous ennuyer ou vous empêcher de penser mais pour vous cadrer et vous mettre sur la bonne piste. Vous éviterez ainsi plus facilement les hors-sujets. 2) Ne citez jamais de noms de philosophes dans l’introduction (ou alors éventuellement en amorce, c’est la seule exception). Ne posez jamais de questions en introduction pour mettre les enjeux en lumière, mais au contraire répondez-y directement même si la réponse est naïve et incomplète, cela servira de base de travail.

IV. Développement

A. Élaboration d’un plan

 Le développement est composé en général de trois grandes parties. C’est un héritage de a tradition dialectique hégélienne (mais on peut l’envisager en deux ou quatre parties). Les grandes parties doivent s’enchaîner logiquement, ne pas être juxtaposées : vous devez répondre petit à petit aux difficultés du sujet. Aucune grande partie et aucun argument ne doit répéter ce qui a déjà été dit. Les grandes parties (au moins les deux premières) doivent s’opposer drastiquement.

I : Thèse . Adoptez le point de vue de l’opinion (la réponse évidente au sujet), dites ce que tout le monde pense ou croit, cherchez à défendre ce point de vue.

II : Antithèse . Critiquez cette opinion (en cela, vous serez disciple de Platon), montrez que la thèse du I n’est pas satisfaisante : montrez ses limites, sa naïveté, défendez un point de vue opposé.

III : Synthèse . Cherchez alors une autre réponse, plus précise, plus en accord avec le réel, qui soit plus conforme à la vérité, au devoir-être, à l’idéal. Vous tirez les leçons de l’aporie (= ce qui est sans issue, sans solution, ce qui ne permet pas de répondre) de I que vous avez révélé en II, et vous tentez d’en sortir, de trouver un moyen de répondre, d’accorder les contradictions en les dépassant : vous devez résoudre le problème ou le dépasser, trancher la question.

B. Composition des grandes parties

Chaque grande partie comporte :

1) Une phrase d’amorce qui présente la thèse alors défendue, et comment elle le sera. ( facultatif )

2) Trois (entre deux et quatre) sous-parties qui énoncent les arguments permettant de justifier, démontrer, discuter la thèse défendue.

3) Vous terminez la partie par une petite synthèse/transition qui fait le bilan de ce que vous avez montré et pourquoi quelque chose cloche : quelles sont les limites et les difficultés que vous avez rencontrées qui ne rendent pas la réponse suffisamment satisfaisante et pourquoi il est nécessaire d’étudier une autre réponse dans une autre grande partie. Il s’agit ici de trouver une objection à ce que vous venez de dire, ce qui implique de poursuivre le devoir.  

C. Sous-parties

Nous l’avons dit, chaque partie du développement (I, II, III) est constituée de trois sous-parties(minimum deux et maximum quatre). Chaque paragraphe doit démontrer, présenter, avancer un argument en faveur de la thèse de la partie. Un paragraphe peut contenir :

1) La formulation de l’argument. C’est l’idée que vous essayez de défendre ( obligatoire )

2) Un exemple qui illustre votre propos et ajoute du concret à l’argument. L’exemple doit être précis et parfaitement en rapport avec l’argument. Utilisez votre culture personnelles, les connaissances acquises dans les autres matières ou à défaut, les évènements de votre vie personnelle, mais évitez les banalités. ( facultatif )

3) Un système, une doctrine, une citation (expliquée), une référence à une philosophie ou à un philosophe pour ajouter de l’abstrait (demandez-vous comment tel ou tel philosophe aurait pu répondre à ce sujet de dissertation). Ne plaquez jamais le cours sans le mettre au service du sujet de dissertation qui vous occupe. Pas plus d’un philosophe ou un système de pensée par sous-partie. ( facultatif )

Remarque sur le développement  : Vos sous-parties doivent forcément débuter par la formulation de votre argument : interdiction de commencer le paragraphe en écrivant : « Kant a dit que … »,ou « Epicure a dit que… ». Les philosophes sont des béquilles qui vont vous aider dans le cheminement de votre pensée, mais en aucun cas vous ne devez vous réfugiez derrière eux. À la fin de chaque sous-partie, pensez toujours à montrer comment vous venez de répondre au sujet.

V. Conclusion

1) Rappelez le sujet et votre problématique ( facultatif )

2) Rappelez votre cheminement de pensée et le parcours que vous avez suivi au long de votre dissertation en répétant succinctement vos arguments les meilleurs ( obligatoire )

3) Répondez franchement et directement et définitivement à la question du sujet (cela ne veut pas dire que vous devez être absolument catégorique, ici encore vous pouvez/devez faire preuve de nuance). ( obligatoire )  

Remarques sur la conclusion : 1) Ne parlez pas des philosophes dans la conclusion. 2) Jamais d’ouverture.

VI. Remarques finales

1) Soyez clair, cherchez toujours à faire comprendre, pas besoin d’esbrouffe ou de jargon à moins que vous ne vouliez utiliser et expliquer des concepts philosophiques.

2) Ne vous censurez pas. Si quelque chose est susceptible de choquer, ne vous privez pas, même allez-y franchement, mais toujours en défendant votre point de vue.

3) Jamais de « Je » dans votre devoir. Préférez le « on » ou mieux encore le « nous ».

4) La maîtrise de la langue peut se révéler très utile dans la construction de votre devoir et la formulation de vos arguments.

5) Évitez à tout prix les relativismes et les banalités notamment pour les définitions, les arguments et les exemples : « La définition du bonheur dépend de chacun », « Faire du shopping rend heureux », etc…

6) Soyez stratège. La dissertation n’est pas la quête de la réponse vraie, mais un exercice rhétorique. Le but n’est pas de trouver la vérité, mais d’avoir raison. Argumentez pour convaincre ou persuader votre correcteur que vous dites des choses pertinentes. Ainsi, ne faites pas un catalogue d’arguments mais essayez de proposer une progression cohérente.

7) Une bonne dissertation doit faire entre 8 et 12 pages : la qualité ne peut pas aller sans la quantité et une copie de 4 pages ne pourra jamais remplir tous les critères et satisfaire tous les attendus.

8) Aérez vos paragraphes en sautant des lignes et en faisant des alinéas quand cela est nécessaire.

9) Soignez votre écriture, votre orthographe et votre copie de manière générale. Relisez-vous pour corriger les fautes d’orthographe, soulignez les titres d’œuvres et les mots en langue étrangère.

10) Amusez-vous ! Ecrire une dissertation doit être un exercice joyeux d’expression de soi.

Sapere aude ! [1]

Par Thomas Primerano, professeur de philosophie, diplômé de la Sorbonne, membre de l’Association de la Cause Freudienne de Strasbourg, membre de Société d’Études Robespierristes, auteur de ‘’Rééduquer le peuple après la terreur’’ publié chez BOD.

[1] Emmanuel Kant : « Ose penser par toi-même ! », dans Qu’est-ce que les Lumières ? – 1784

Pour voir un cas concret, consultez notre exemple de dissertation rédigée .

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68 Comments

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerai avoir des sujets de dissertation traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique.

dissertation philosophique sujet de type 2

Bonjour j’aimerais avoir un de type examen corrigé!

dissertation philosophique sujet de type 2

Merci pour votre aide…

dissertation philosophique sujet de type 2

jaimerai avoir plus d’exemple svp

c’est tres interessant

dissertation philosophique sujet de type 2

Dans le dévelopement du sujet , est-ce qu’il doit tjrs porter (3)parties ? Et pourquoi pas (2)parties ?

dissertation philosophique sujet de type 2

Bonjour j’aimerais avoir un de type examen corrigé!

dissertation philosophique sujet de type 2

Bonjour je suis castro j’ai vraiment des lacunes pour la comprehension de la dissertation philosophique.Je n’ai jamais su realiser ce que c’est qu’une problematique j’ai vraiment besoin d’aide!!

dissertation philosophique sujet de type 2

bonjour, est ce que le synthese peut vraiment repondre au problematique?

dissertation philosophique sujet de type 2

Introduire,développer et conclure?

Comment introduire, développer, conclure un sujet philosophique?

dissertation philosophique sujet de type 2

Bonsoir ! J ai vraiment besoins d aide de vous pour que je puisse réalisée une dissertation acceptable.parce que je lis et relis je pouvais pas la faire

Je vais particer a un concour mais jusqu’à présent j ai du lacune en dissertation.le concour sera lieu le 18 septembre prochain

Je vous remercie!!!!très bon travail

j’aimerai avoir des exemples

dissertation philosophique sujet de type 2

j’aimerai avoir plus de detail svp

dissertation philosophique sujet de type 2

Je besoin plus de sujet philosophique afin de mieux comprendre la méthode

dissertation philosophique sujet de type 2

D apres ce que je comprends On a pas vraiment répondu aux problèmes qui on a crée

dissertation philosophique sujet de type 2

Comment faire pour résoudre une dissertation philosophie

dissertation philosophique sujet de type 2

salut je veux des sujets types BAC

dissertation philosophique sujet de type 2

Slt nous voullions des sujets et corriges so possible merci

dissertation philosophique sujet de type 2

bonjour j’aurais bien voulu que vous m’aider de manière à comprendre la methodologie et en savoir plus sur la philodophie je suis en classe de terminale

salut pourais je avoir des sujet de bac des annees 1900

dissertation philosophique sujet de type 2

Chaque thèse proposes une solution au problème. Dans ces thèses tu proposes au minimum deux arguments différents qui appuient ta thèse.

I / thèse 1) argument + exemple OU référence 2 argument + exemple OU référence

et cela trois fois, sans oublier l’intro et la conclusion.

dissertation philosophique sujet de type 2

c’est bien

bien, merci!

Bonjour moi c’est Coulibaly Tanfotien Gatien je veux un sujet de BAC exercice et corrigé pour ma formation de première merci d’avance

dissertation philosophique sujet de type 2

du moi votre bonne example pr la dissertation philosophic, nous eclairn ptement

dissertation philosophique sujet de type 2

merci pour votre aide que dieu vous bénisse amen

dissertation philosophique sujet de type 2

Merci pour votre aide! J’aimerais aussi y trouver des résumés des notions au programme de Terminale!

dissertation philosophique sujet de type 2

Merci,j’aimerai avoir un example de sujet afin de traiter d’autres.

dissertation philosophique sujet de type 2

un exemple de sujet traité en philosophie de type1

Ça aide beaucoup

dissertation philosophique sujet de type 2

voir la méthodologie des sujets corrigé pour mieux comprendre

Pourrais_ je avoir des sujets de dissertation type Bac pour mieux renforcer mes acquis

dissertation philosophique sujet de type 2

je voudrais vraiment qu’on me montre la manière à suivre pour très bien faire mon introduction, car je vois que sans l’introduction les autres parties ne seront pas bonnes…

dissertation philosophique sujet de type 2

Bonjours !J’aimerai avoir un sujet traité pour mieux comprendre.

J’aimerais avoir des sujets de dissertantion traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique

dissertation philosophique sujet de type 2

la passion est elle une occasion de chute ou d’élévation?

dissertation philosophique sujet de type 2

j’aimerai aussi avoir un sujet et son corriger type

C’est vraiment intéressant!

merci pour votre aide, ça me sera util

la compréhension serait optimale avec un exemple bien précis!

Etre et devenir

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerais avoir des exemples plus précis et traités pour bien comprendre par_ce_que la je suis vraiment perdu

dissertation philosophique sujet de type 2

merci beaucoup a vous. mais je ne suis pas satisfait parce que vous n’avez pas fait un essai de dissertation philosophique. cela pourrais m’aider a mieux comprendre. merci pour votre générosité quand meme.

dissertation philosophique sujet de type 2

bonsoir j’aimerais bien comprendre la dissertation en philo?

dissertation philosophique sujet de type 2

La partie n’est pas exhaustive,il nous faut un exemple pour une meilleure compréhension

dissertation philosophique sujet de type 2

merci pour votre aide

dissertation philosophique sujet de type 2

si le sujet est du plan dialectique comment fait-on en faire? si c’est que vous avez dit tu es vraiment acceptable dans ce cas votre manière de traiter le sujet avec la méthodologie philosophique indifférent que nôtre. pour cela je me demande la méthodologie de la philosophie n’est pas international car il s’agit de beaucoup de méthode pour traiter un sujet philosophique ou bien avez-vous d’autres idées qui va me faire tort ainsi j’ai donné ma proposition et j’aimerais avoir la réponse que je vous ai posé merci

dissertation philosophique sujet de type 2

Bonsoir, s’il vous plait, je n’ai jamais fait philo ,niveau première 2015. J’aimerais obtenir un exemple de sujet , puis un corrigé quelconque afin de me faire observer la méthode. merci.

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerais comprendre beaucoup plus la méthodologie de la dissertation en philo . avoir des sujets

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerais essayer de faire une dissertation philosophique dans un commentaire

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerais savoir comment faire la dissertation de ce sujet : peut on se couper du passé

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerais avoir des exemples plus précis et traités pour bien comprendre par_ce_que la je suis vraiment perdu

dissertation philosophique sujet de type 2

C’est trés intéressant mais j’aimerais avoir un exemple de dissertation pour mieux comprendre si c’est possible

dissertation philosophique sujet de type 2

C’est vraiment intéressant !!! Mais Je voudrais les explications détaillées du sujet de type 1 et 2

dissertation philosophique sujet de type 2

J’aimerais un sujet de dissertation traité pour mieux comprendre

dissertation philosophique sujet de type 2

La force peut elle fonder le droit

dissertation philosophique sujet de type 2

J’ai besoin d’un prof pour que quand je traite des sujets qu’il puisse me corriger

dissertation philosophique sujet de type 2

s’il vous plait,j’ai besoin d’un exemple sur un sujet de dissertation corrigé en philosophie pour mieux maitriser sa méthode . merci d’avance.

dissertation philosophique sujet de type 2

Les sujets de bac

dissertation philosophique sujet de type 2

Si l’appréhension du monde n’était qu’intiutive la connaissance se réduirait à l’aspect extérieur des choses or,celle -ci est parfois trompeur

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Tutoriel n°8 (dissertation/Terminale) : le plan de la dissertation de philosophie (2/2)

Dans ce nouveau tutoriel sur la dissertation de philosophie, je vous montre comment transformer votre esquisse de plan (cf. Tutoriel n°7 ) en un plan détaillé et quasi définitif, que vous n’aurez plus qu’à développer, pour constituer votre devoir rédigé.

Je vous donne également un exemple de plan, construit sur la deuxième problématique au sujet : « Y a-t-il un devoir de mémoire ? » Mon but est de bien vous montrer qu’il existe différentes manières de réfléchir sur un même sujet de dissertation de philosophie (en partant justement d’une problématique différente), et que vos correcteurs ne s’attendent absolument pas à ce que vous suiviez un chemin tout tracé !

1) Conseils pour présenter votre plan sur votre brouillon

Rédigez les grands titres de vos différentes parties (I, II, III). Puis numérotez les idées qui correspondront à vos paragraphes (§1, §2 …)

Il est important que le grand titre soit rédigé en une phrase ou une question et ne se réduise pas à un simple mot. En effet, cette courte rédaction va guider avec précision votre réflexion : voilà ce que je veux montrer dans mon « grand I », ou ce sur quoi précisément je me questionne. Au contraire, si vous vous contentez d’un mot (« la liberté », « la société »), vous saurez certes de quoi vous allez parler, mais non ce que vous allez dire dessus !

Rédigez, à la fin de chaque grande partie, un paragraphe de transition qui : – récapitule ce qui vient d’être trouvé et apporte une réponse provisoire à votre problématique; – fait rebondir la réflexion par une question, dont la réponse sera l’enjeu de la partie suivante.

IMPORTANT : je rappelle que tous ces titres et toute cette numérotation devront disparaître, dans la rédaction au propre de votre devoir.

2) Quelques astuces, pour vous aider à trouver un plan

1) Si l’un des termes du sujet a des sens différents, vous pouvez construire les parties de votre développement, sur ces différents sens, à condition bien sûr de trouver une progression logique, entre chacun de ses sens, pour éviter la juxtaposition; (cf. mon plan sur la problématique n°1 de « Y a-t-il un devoir de mémoire ? » 2) De même, si le sujet contient un terme interrogateur, qui a plusieurs sens. 3) Vous pouvez penser à une structure « oui, mais… » ou « non, mais… ». Cependant, ne la présentez jamais, sous cette forme (cf. plus bas,mon plan sur la problématique n°2 de « Y a-t-il un devoir de mémoire? »)

3) Le plan finalisé de mon esquisse de plan (sur la problématique n°1)

Si vous n’avez pas lu cette esquisse de plan, lisez-là d’abord dans le Tutoriel n°7

Problématique n°1 : Comment est-il possible de s’obliger à se souvenir de faits passés, alors que notre mémoire semble échapper au contrôle de notre volonté ?

I Il semble impossible de s’obliger à se souvenir de faits passés, parce que la mémoire est tout d’abord une fonction psychologique, liée à ce qui est utile pour nous.

§1 Définition de la mémoire, au sens psychologique : capacité de produire des images mentales de faits passés, auxquels nous avons assisté ou dont nous avons été les auteurs.

§2 Définition du devoir : obligation ou interdit, établi en fonction de la valeur du bien, dans le but de respecter la dignité d’autrui et de soi-même.

§3 L’expression « devoir de mémoire » désigne l’obligation de se souvenir de certains faits historiques, parce que les acteurs de ces faits ont su faire preuve de hautes valeurs morales (sacrifice de soi) ou ont été victimes de comportements inhumains (génocides).

§4 Cependant, il semble doublement paradoxal de parler de « devoir de mémoire », au sens propre du terme : l’obligation de se souvenir de quelque chose. Argument : il semble plus exact de dire qu’il existe une nécessité de mémoire (pour notre survie et notre utilité).

§5 De plus, peut-on s’obliger à se souvenir, si on n’en a pas d’abord la capacité ? (cf. oublis)

§ de transition : Ainsi, il semble que s’obliger à se souvenir soit impossible, parce que la mémoire est une fonction qui nous permet de nous souvenir de ce qui est nécessaire ou utile pour nous et parce qu’elle nous trahit souvent. Mais les faits marquants sont plus facilement mémorisés que les autres ! Or, le devoir de mémoire porte justement sur des faits marquants.

II Pourtant, notre volonté nous oblige bien à un devoir de mémoire, envers certains faits et leurs acteurs, parce que c’est ainsi que nous exprimons notre propre humanité .

§1 Le terme « mémoire » est pris ici au sens moral : commémorations, reconnaissance, réflexion (rendre hommage à la mémoire de). Ce n’est pas la simple restitution d’un souvenir, mais une reconnaissance envers, une réflexion sur : ceux dont on se souvient et, indirectement, la société à laquelle nous appartenons.

§2 Il est possible de nous obliger à nous souvenir : c’est notre volonté elle-même qui nous oblige. Argument : c’est de cette manière que nous exprimons notre propre humanité. Et nous pouvons utiliser des supports matériels, pour nous y aider (archives, témoignages)

§3 Difficulté : le devoir de mémoire ne doit pas se limiter à un simple cérémonial, mais doit s’accompagner de sentiments de reconnaissance ou d’authentique compassion. Or, est-il possible de s’obliger à ressentir de la reconnaissance ou de l’empathie ? Discussion : savoir si le devoir moral doit ou non s’accompagner de sentiments moraux (cf. thèse de la morale kantienne sur les particularités du sentiment de respect moral).

§ de transition. Le devoir de mémoire existe bien, en tant que vrai devoir moral. Un tel devoir marque le respect vis-à-vis de certaines personnes, pour ce qu’elles ont fait ou subi. Cependant, comment faire pour que ce devoir de mémoire ne soit pas dénaturé, pour servir les intérêts de ceux qui gouvernent ?

III Cependant, il faut rester vigilant, afin que le devoir de mémoire reste un vrai devoir moral et ne serve pas les intérêts de ceux qui gouvernent.

§1 Le devoir de mémoire semble d’abord servir les intérêts des dirigeants. Premier argument : commémorations d’événements choisis par les gouvernants et situés plutôt dans un passé récent (on ne commémore pas les morts de la guerre de Cent Ans !)

§2 Deuxième argument : commémorations qui donnent lieu à de grands spectacles, dans lesquels les gouvernants actuels se montrent. Or, l’aspect spectaculaire des commémorations ne doit pas occulter la réflexion sur les causes des faits que l’on commémore. Vrai devoir moral de mémoire passe d’abord par une vraie connaissance historique.

§3 Par conséquent, pour que ce soit notre volonté qui nous oblige, et non les Etats qui conditionnent notre mémoire, il faudrait que chacun institue des commémorations « en privé » (pour ne pas être poussé à faire « comme tout le monde »)

§4 De plus, ces commémorations devraient avoir une portée universelle : elles ne porteraient pas nécessairement sur des événements liés à notre propre pays, mais à la dignité du genre humain. Ex : devoir de mémoire, envers les victimes d’Hiroshima et de Nagasaki ou du génocide rwandais.

4) Le plan finalisé correspondant à la problématique n°2

Rappel de la Problématique n°2 : Y a-t-il un sens à faire porter une obligation morale sur le souvenir de faits passés ?

Mon objectif de réponse en conclusion : je veux montrer que oui, cela a un sens, à condition que ce devoir reste bien un devoir moral et non un prétexte politique.

Rappel des idées trouvées dans le Tutoriel n°6 et ébauche de plan

L’ébauche de plan a été ajoutée en italique.

Idées qui montrent que non, cela n’a pas de sens (Attention ce n’est pas le titre définitif !)

– Une obligation morale porte sur une action en général (ex : « Je ne dois pas voler ») et donc détermine mes actions futures. En effet, elle m’ordonne que mes actions respectent la personne d’autrui. – Faire porter une obligation morale sur un souvenir paraît absurde, car la représentation d’une image mentale ne semble pas avoir d’incidence sur le respect de la personne d’autrui. De plus, elle porte sur la représentation d’un fait passé, que l’on ne peut plus changer (alors que l’action morale que je dois faire a la capacité de modifier la réalité extérieure).

Idées qui montrent que oui, cela a un sens (Attention ce n’est pas le titre définitif !)

– Quelles sont les conséquences morales du devoir de mémoire ? Ce devoir reconnaît la valeur morale des actions faites par d’autres êtres humains (les Résistants, les Justes, etc.), et il s’accompagne de sentiments moraux, comme la reconnaissance ou l’empathie pour ceux qui ont souffert. – Si le devoir de mémoire se limite à un simple cérémonial, il perd sa moralité. – Le devoir de mémoire porte sur des êtres humains qui n’ont pas fait simplement leur devoir moral, pour aider leurs contemporains, mais aussi pour permettre aux générations futures de rester libres, donc pour l’humanité entière. – Ces actions ont une valeur d’exemplarité (« je ferai la même chose, si une situation identique se présente ») – Le devoir de mémoire renforce la mémoire collective et donc la vigilance par rapport à des opinions prônant la violence ou l’intolérance.

Idées montrant les limites du devoir moral de mémoire (Attention ce n’est pas le titre définitif !)

– Limites du devoir de mémoire ? Il peut favoriser une lecture unilatérale de l’histoire (les « bons » dans un camp et les « méchants » dans un autre). Il peut être récupéré par des régimes totalitaires, pour justifier leur politique (ex : Siège de Stalingrad devenu symbole de la lutte contre le nazisme, pour un régime lui-même totalitaire !)

Les grands axes de mon plan

L’esquisse de plan m’a permis de rassembler les idées semblables entre elles, mais l’annonce de chaque partie reste trop formelle. Il faut que je les transforme en intitulés, qui tiennent bien compte du libellé de ma problématique.

Par exemple :

I. L’obligation morale semble n’avoir de sens que si elle porte sur une action et non sur un souvenir. II. Cependant, le devoir de mémoire se présente comme un cas particulier : il s’agit d’un devoir de reconnaissance envers des personnes, dont les actes ont une haute valeur morale. III. Toutefois, ce devoir de mémoire qui est nécessaire, dans toute société, peut être récupéré, pour servir des fins politiques.

Plan détaillé proposé

I. L’obligation morale semble n’avoir de sens que si elle porte sur une action et non sur un souvenir.

§1 Définition de la morale, comme domaine qui juge de la valeur de nos actions, selon les valeurs du bien et du mal et qui nous commande de faire le bien, c’est-à-dire de respecter, dans nos actions, la dignité des autres personnes et de nous-mêmes.

§2 Définition du devoir de mémoire comme devoir qui porte sur le souvenir d’actions faites par d’autres êtres humains, ayant risqué ou sacrifié leur vie, pour sauver d’autres hommes, ou ayant eu à subir des souffrances inhumaines.

§3 Conséquence : le devoir est une obligation qui porte sur une action, parce qu’elle a des conséquences physiques ou psychologiques sur autrui, et non sur un simple souvenir du passé. Argument : la morale a pour rôle du nous faire agir, selon la valeur du bien. Si elle nous ordonne de nous rappeler nos faits passés, c’est pour les juger et nous faire éprouver, soit de la bonne conscience, soit de la mauvaise conscience.

§4 De plus, il semble inutile de nous obliger à nous souvenir d’actes, dont nous ne sommes pas les auteurs. Un tel souvenir ne peut modifier l’action passée. Argument : A contrario, le devoir moral peut me permettre de modifier mon comportement futur, si je décide de lui obéir.

§ transition : Un devoir moral de mémoire semble ne pas avoir de sens, car le propre de la morale est de nous obliger à respecter la personne d’autrui, dans nos actions. Cependant, le devoir de mémoire porte sur des actions qui ont elles-mêmes une haute valeur morale. Ne serait-il pas alors un devoir de connaissance et de reconnaissance envers celles et ceux qui ont accompli ces actions ?

II. Cependant, le devoir de mémoire se présente comme un cas particulier : il s’agit d’un devoir de reconnaissance envers des personnes, dont les actes ont une haute valeur morale.

§1 Le devoir de mémoire nous ordonne de nous souvenir d’actions, commises par des personnes qui ont risqué ou sacrifié leur vie pour d’autres, ou bien de personnes qui ont été victimes d’actes inhumains. En nous souvenant de ces faits et en les commémorant par des cérémonies, nous faisons nous-mêmes preuve de respect, envers ses personnes et leur mémoire.

§2 A l’inverse, rester dans la simple ignorance de ces faits reviendrait à manquer de respect, envers ces personnes. Argument : la morale nous interdit d’utiliser autrui comme un simple objet, un simple moyen. Mais ici, en ignorant l’existence de ces personnes et de ce qu’elles ont fait ou subi, ce serait les considérer comme des « rien ».

§3 Ce devoir de mémoire s’accompagne de sentiments moraux : empathie, pitié, reconnaissance envers des personnes qui nous ont permis aujourd’hui de vivre dans un pays libre (ex : Résistants)

§4 De plus, ce devoir de mémoire a un rôle éducatif : ces personnes « héroïques » et pourtant ordinaires sont pour nous des modèles. Elles peuvent nous inciter à faire nous-mêmes de tels actes, si des circonstances identiques se représentaient.

§5 De même, en renforçant la mémoire collective, le devoir de mémoire rend chacun plus vigilant, par rapport à des faits qui prôneraient l’intolérance.

§ Transition. Ainsi, le devoir de mémoire a bien un sens moral, même s’il porte sur des faits passés et leurs acteurs. Il est d’abord un devoir moral envers ces acteurs et permet de renforcer nos propres exigences morales. Cependant, si le devoir de mémoire est nécessaire à une société, ne peut-il pas être récupéré, pour servir des fins politiques, comme l’histoire le montre ?

III. Toutefois, ce devoir de mémoire qui est nécessaire, dans toute société, peut être récupéré, pour servir des fins politiques.

§1 Le devoir de mémoire, plutôt que d’être au service de fins morales, peut au contraire servir des fins nationalistes. Ex. des années 1920 : devoir de mémoire envers les morts de la Première Guerre Mondiale, pour renforcer la croyance, selon laquelle l’Allemagne était le seul pays responsable de la guerre.

§2 Le devoir de mémoire peut aussi être un outil efficace de propagande, pour des régimes totalitaires. IL permet en effet de détourner l’attention de pratiques peu morales (exécutions, internements dans les goulags en ex-URSS), pour la porter vers l’exaltation des héros de la grande histoire (ex. héros de la victoire de Stalingrad)

§3 Le devoir de mémoire peut aussi être récupéré par des partis politiques (ex. du souvenir de Jeanne d’Arc), pour chercher à légitimer leurs idéaux politiques.

§4 Dans tous ces cas, le devoir de mémoire repose sur une lecture de l’histoire qui n’est pas objective. Il faut donc, pour éviter toute récupération de ce devoir, le faire reposer sur une bonne connaissance des faits historiques (cf. rôle à jouer ici des historiens)

5) Remarques sur la construction de la dissertation de philosophie

Vous voyez donc qu’une dissertation de philosophie s’esquisse et se construit petit à petit. Elle ne consiste pas à attendre que l’inspiration arrive ! Au contraire, c’est en mettant en application de multiples points de méthodologie, que vous parviendrez à la susciter ! Le travail préparatoire (« le brouillon ») sert justement à cela.

Nous en avons fini maintenant, avec le travail de construction, le « gros oeuvre », si je puis m’exprimer ainsi, de votre dissertation. Il nous restera à voir dans les prochains tutoriels des points de détail, « les finitions », qui correspondent à la manière dont vous allez développer votre plan détaillé, pour en faire votre devoir entièrement rédigé : comment développer un argument, comment analyser un exemple et comment utiliser un auteur ?

Mais avant cela, je vous conseille de bien assimiler les consignes vues jusqu’à maintenant et bien sûr de vous exercer ! N’hésitez pas à utiliser la zone de commentaires, plus bas, si vous avez des questions à me poser ou des suggestions à faire !

Voir le sommaire de l’ensemble des tutoriels sur la dissertation de philosophie (en Terminale)

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

  • Publié le 31 mars 2020
  • Mis à jour le 16 juin 2021

dissertation philosophique sujet de type 2

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

Si cet article vous a aidé, dites-le-nous 🙂

Note moyenne 4 / 5. Vote count: 19

dissertation philosophique sujet de type 2

Comment bien se relire pour ne pas faire d’erreurs d’orthographe ?

Apprendre à bien se relire est primordial pour de nombreuses raisons. Tous les jours, entre nos messages, nos e-mails, nos devoirs à faire, nos examens, nous écrivons énormément et il est parfois difficile de se relire sans méthode fiable. Aurore Ponsonnet, formatrice en orthographe et Maureen Pinneur, responsable pédagogique chez digiSchool, te donnent leurs meilleurs conseils de relecture pour ne plus faire de faute ! Rappels de grammaire, conjugaison, orthographe des mots et techniques de relecture, tout est là, suivez le guide !

dissertation philosophique sujet de type 2

Bac de philosophie : les citations à retenir

Chaque jour l'épreuve de philosophie se rapproche, et tu commences à paniquer ou à te demander ce que tu vas bien pouvoir dire dans ta copie ? digiSchool t'a compilé 30 citations qui pourront, on l'espère, te débloquer pour la dissertation !

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Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

C’est très utile

Merci pour la comprehension mais je peus avoir les citation merci

Je les veux

dissertation philosophique sujet de type 2

bon plan pour moi

Un très grand merci mon professeur pour votre soutien sans même nous connaître.

M’aidera de bien comprendre

Merci, ceci m’aidera beaucoup

quelle la question posé pour la dissertation

Très heureuse de vous lire

Merci beaucoup et j’apprécie énormément votre aide

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La dissertation en philosophie

Introduction :

Le mot « dissertation » dérive de l’étymologie latine du mot « discussion » qui signifie « examen attentif, contradictoire » ; « échange d’arguments ». La dissertation est donc un effort de réflexion dans lequel on examine de manière attentive les problèmes philosophiques liés à un sujet.

Une dissertation réussie se prépare avec trois ingrédients : une méthode (ensemble de règles qui guide la réflexion), de la culture (culture personnelle et culture philosophique acquise en cours) et de la curiosité (la philosophie est un regard curieux sur soi-même et sur le monde).

L’épreuve de la dissertation dure 4 heures. Deux sujets au choix sont proposés, sous forme de questions. Nous prendrons ici pour sujet support « La liberté doit-elle être sauvée ? »

Décortiquer le sujet

Pour répondre à une question, il faut d’abord la comprendre. Pour cela, il faut analyser les mots du sujet, c’est-à-dire le décomposer en tous ses éléments pour comprendre ce qui est réellement demandé. Ce travail préparatoire s’effectue au brouillon.

Première étape : relever les notions du sujet

Dans un premier temps, il s’agit de repérer dans le sujet les notions du programme étudiées en cours.

Dans le sujet, les notions peuvent être explicites ou implicites. Lorsqu’elles sont implicites, il faut donc les mettre en évidence.

  • « La liberté doit-elle être sauvée ? »

La notion du programme est explicite : la liberté .

  • « L’ État doit-il faire notre bonheur  ? »

L’ État et le bonheur sont explicites. Une autre notion est désignée implicitement par l’expression « doit-il faire » : le devoir .

Il faut ensuite faire subir le même traitement aux autres termes, afin d’éviter de plaquer sur votre sujet du bac un autre sujet traitée pendant l’année, impliquant la même notion, mais pourtant différent.

« La liberté doit-elle être sauvée ? » est différent de « La liberté doit-elle parfois être sauvée ? » :

  • « Sauver » : le verbe est à définir.
  • « Doit-elle » : il s’agit d’une formulation typique de sujet.

Deuxième étape : la libre association

Il s’agit de noter spontanément les idées qui vous viennent à l’esprit en rapport avec la question du sujet. La question vous suggère une réponse, qui elle-même amène à une idée ; cette idée s’enchaine sur une autre et ainsi de suite… Surtout ne vous censurez pas ! Le « tri sélectif » des idées se fait dans un second temps. Au départ, l’objectif est d’amasser un maximum d’idées, de références et d’exemples.

Troisième étape : la conceptualisation

Cette étape est la plus complexe. Conceptualiser, c’est définir un terme de manière philosophique par rapport au sens courant que nous en avons, le sens du dictionnaire. Pour conceptualiser, il faut :

  • s’aider de l’étymologie quand on le peut. Ici, « liberté » vient de libertas , qui signifie « indépendance » et « libre pouvoir » ;
  • distinguer les différents domaines de réflexion dans lesquels la notion se retrouve : liberté politique, morale, métaphysique, religieuse ;
  • distinguer la notion des notions voisines et des notions contraires : liberté/individualisme, liberté/émancipation, liberté/servitude liberté/aliénation ;
  • énoncer les différents attributs de la notion, ceux qui sont évidents puis plus réfléchis :
  • « La liberté est un ressenti indéfinissable mais agréable » ;
  • « La liberté est la capacité à user de son libre arbitre » ;
  • mobiliser ses cours. La notion de liberté est conceptualisée de manière différente chez Hobbes, chez Spinoza ou chez Sartre ;
  • les repères au programme sont également utiles, ils comportent des distinctions relatives aux notions du programme.

Il est essentiel de conceptualiser. C’est en conceptualisant un terme que vous ferez apparaître les pistes de réflexions philosophiques qu’il vous faudra détailler dans votre développement.

Le type de sujet

Les questions du type : «  peut-on/peut-il  » interrogent sur :

  • la possibilité pratique . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si on dispose des moyens techniques de faire telle ou telle chose ;
  • la possibilité morale ou le droit . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si on a le devoir moral ou le droit juridique de faire telle ou telle chose.

Les questions du type : «  faut-il/doit-on  » interrogent sur :

  • la nécessité matérielle, le besoin . Il s’agit de retraduire le sujet en se demandant si nous sommes contraints de X, à quel besoin répond X ;
  • l’ obligation morale, le devoir . Il s’agit de traduire le sujet en se demandant si notre dignité exige que X, si nous avons le devoir moral de X…

Pour les questions du type : «  pourquoi X/à quoi sert X  » :

  • il s’agit de mettre en évidence les raisons, les causes de X, ses buts et/ou son utilité . Il faut aussi poser la question de l’inutilité de ce X.

Ces réflexes de traduction, combinés à la compréhension des termes du sujet, aident à problématiser le sujet.

Pour notre sujet « La liberté doit-elle être sauvée ? », on peut donc se demander :

  • sommes nous contraints de protéger politiquement les libertés ?
  • À quel(s) besoin(s) répond notre volonté de protéger la liberté ?
  • Avons-nous l’obligation morale de combattre ce qui entrave nos libertés ?

La problématique

Pour structurer les idées récoltées, il faut ensuite cadrer une problématique. Pour cela, il faut déterminer deux réponses au sujet, et les mettre, d’une certaine manière, en compétition.

Répondre à la question du sujet ne consiste pas à opposer radicalement une première réponse et une deuxième réponse au sujet : vous vous contredirez vous-même et votre réponse globale sera incohérente. Ainsi, si vous dites tout d’abord que nous devons sauver la liberté parce qu’elle est menacée puis qu’il n’est pas nécessaire de protéger la liberté car elle n’est pas menacée, vous vous contredisez !

Il faut donc construire des réponses crédibles et consistantes , et cela demande un savoir faire particulier.

Proposer une première réponse et la questionner

Après avoir formulé une première réponse, il faut énoncer les implications de cette thèse, en se demandant ce qu’implique le fait de soutenir cette réponse . Trouvez des conséquences et formulez-les sous formes d’idées brèves, aidez-vous de la formule « si… alors… ». Il s’agit ensuite de questionner ces implications, puis d’associer les idées et références philosophiques pour amorcer l’argumentaire.

L’Homme doit sauver la liberté.

Si la liberté doit être sauvée alors c’est que la liberté est en danger. De quels dangers souffre la liberté ? Quels sont les dangers qui font obstacle à la liberté ? Existe-t-il des personnes (esclavage) / des politiques (tyrannie, totalitarisme) / des facteurs socio-culturels (déterminisme) / des désirs (Inconscient) qui nuisent à la liberté ? Quels dangers ruinent la liberté morale ? La liberté politique ?

C’est que nous ne sommes pas vraiment libres ou bien que nous sommes libres « en sursis ».

Pourquoi pouvons-nous affirmer que nous ne sommes pas libres ? D’un point de vue politique , certains peuples sont encore sous le joug de dictateurs. L’ONU est une organisation qui veille à la préservation des libertés de l’Homme, premier droit à sauver et préserver selon la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. D’un point de vue moral et politique , la notion de déterminisme vient confirmer que la liberté est menacée et que nous devons nous émanciper de bons nombres d’influences qui pèsent sur notre existence et la déterminent à notre insu. D’un point de vue métaphysique , Spinoza effectue une critique du libre arbitre montrant finalement que nous sommes dans une liberté illusoire.

Proposer une deuxième réponse à la question et la questionner

La liberté n’a pas besoin d’être sauvée.

Si la liberté n’a pas a être sauvée, alors c’est que nous avons le sentiment imprescriptible d’être libre. Comment se manifeste notre sentiment de liberté ? Que ressentons-nous ? La liberté ne se prouve pas, elle s’éprouve. C’est un sentiment agréable mais indéfinissable. C’est donc que la liberté fait partie de la nature de l’homme, elle est inhérente à la nature humaine. L’homme est-il libre par nature ? Rousseau l’affirme : l’homme naît libre même si partout il est sous les fers, sous le joug de ceux qui le gouvernent. Selon la Déclaration des droits de l’homme, les hommes naissent libres et égaux en droit. D’un point de vue moral, Sartre affirme le caractère imprescriptible de la liberté qui fait partie de l’essence de l’Homme.

C’est par le questionnement des réponses apportées au sujet que des idées philosophiques majeures sont mobilisées.

Formuler cette opposition sous la forme d’une alternative

  • Doit on penser que X et admettre que Y ou bien penser que … ce qui revient à …
  • Doit on penser que X alors que … ou bien penser Y mais alors … ?

Doit-on penser que la liberté est une valeur résolument en danger et considérer qu’elle est attaquée dans tous les domaines ou bien admettre qu’il persiste en l’Homme une part de liberté naturelle, inaliénable et indestructible, même s’il est bien difficile de l’exercer ?

Sans problématique, la dissertation n’a aucune orientation, aucune piste de réflexion n’est lancée. Une problématique consiste a rendre explicite le ou les problèmes qui sont contenus dans la question initiale, mais qui sont cachés.

Construire un plan

On ne peut pas appliquer un même type de plan pour tous les sujets. Nous présenterons donc ici trois plans possibles.

Plan thèse, antithèse, synthèse

Ce plan est appelé plan dialectique et s’effectue nécessairement en trois parties. La troisième partie, la synthèse, explique l’insuffisance des deux thèses précédemment opposées et résout la difficulté rencontrée. Mais il n’est pas toujours possible de procéder ainsi et selon le type de sujet, le plan dialectique n’est pas toujours pertinent.

Plan en trois parties avec deux thèses : l’opinion et la réfléchie

Il s’agit ici de présenter une première thèse, une opinion spontanée, puis de critiquer cette opinion en réfutant les arguments de la première thèse. La troisième partie consiste en la proposition d’une deuxième thèse, plus réfléchie.

I) La liberté est menacée en tous bords

II) Nous avons les moyens politiques et moraux de protéger nos libertés

III) Mais la liberté n’est-elle pas, au fond, une illusion ?

Plan qui conteste le sens de la question

Ce plan contient également trois parties. La première apporte une réponse. La deuxième partie la nuance ou la conteste. La troisième partie critique le présupposé du sujet.

La liberté est-elle une illusion rassurante ?

I) L’homme se croit libre mais ne l’est pas

II) La liberté est une croyance nécessaire au bon fonctionnement de la morale et de la justice

III) La liberté n’est pas une illusion mais elle est une conquête qui exige de l’engagement et du courage

  • Quel que soit le plan envisagé, ils progressent tous vers le même but : la résolution des problèmes liés au sujet.

La structure du devoir

La dissertation possède une structure, un squelette qui est toujours le même.

Introduction

L’introduction doit contenir un certain nombre d’étapes et avoir une longueur d’une demi page à une page. Tout d’abord, une accroche qui introduit la ou les notions du sujet mais surtout qui permet d’arriver à la problématique : un acte de la vie quotidienne, un événement historique, une scène de roman ou de film, un mythe, une citation… Tout ce qui amène à se poser la question du sujet est le bienvenu. On expose ensuite la problématique, puis l’annonce du plan.

Développement

Le développement, en deux ou trois parties, court sur trois à huit pages. Chaque partie se découpe selon le même schéma.

L’ idée directrice est la formulation d’une première réponse consistante à la question.

L’ argumentation doit ensuite contenir une progression logique (avec des connecteurs logiques),un travail de conceptualisation, des exemples, des références philosophiques ( on peut utiliser les idées, les arguments, les exemples d’un auteur philosophique, ou partir d’une citation) et des connaissances (en art, en science, en histoire).

Le bilan permet de revenir au sujet et d’y répondre partiellement.

Enfin, la transition permet de relancer la discussion afin de passer à la deuxième partie.

La conclusion, d’une demi page environ, doit répondre à la question initiale. Elle se fait en deux temps. Tout d’abord, il faut faire un bilan récapitulatif, expliquer le cheminement entre les différentes parties du devoir. Ensuite, on apporte une réponse claire et précise à la question posée.

Les fausses réponses du style « cela dépend des points de vue de chacun » ou bien « c’est une question difficile à laquelle on ne peut pas répondre » sont à bannir. De même, les ouvertures avec une question sans aucun rapport avec le sujet initial ne sont pas pertinentes.

Conclusion :

Rédiger une dissertation demande donc un travail en deux temps. Le temps du brouillon est nécessaire, mais aussi déterminant. Plus on interroge le sujet et pose clairement deux ou trois pistes de réflexion pour y répondre, plus le devoir sera réussi. C’est pourquoi il faut passer entre 1 h 30 et 2h sur le brouillon. Cependant, il ne faut pas rédiger tout le devoir au brouillon, seulement l’introduction. Le deuxième temps est celui de la rédaction, qui doit être soignée tant du point de vue de la forme que de l’expression écrite. La rédaction prend environ 2h.

fredericgrolleau.com

dissertation philosophique - méthodologie (1) avec plusieurs exemples

Publié le 21 Février 2019, 13:12pm

Catégories : #philo (méthodologie)

dissertation philosophique - méthodologie (1) avec plusieurs exemples

I. Préparation

Dans le sujet, il faut trouver un paradoxe (une idée étonnante, qui va contre l'opinion commune), ou un présupposé, toujours un problème. Le mauvais réflexe, c'est de chercher dès l'abord une réponse. Il faut au contraire mettre en question l'opinion ou l'évidence première.

2 exemples :

Ex. 1 : Faut-il préférer le bonheur à la vérité ? L'énoncé semble tenir pour acquise l'idée d'une incompatibilité entre bonheur et vérité. Il faudra examiner ce présupposé puis le mettre en question.

Ex. 2 : Peut-on se passionner pour la vérité ? Le problème : apparence d'une contradiction entre les notions de passion et de vérité : la connaissance de la vérité exige de l'objectivité ; la passion, au contraire, est subjective, elle a la réputation de rendre aveugle.

Un sujet doit toujours pouvoir être retraduit sous la forme d'un problème. Ce problème n'est pas explicite, il ne saute pas aux yeux. Il faut donc analyser l'énoncé pour le rendre explicite. Cette analyse du sujet est un moment essentiel, qui permet de délimiter le champ du sujet, définir l'inconnue qui est à chercher. S'il n'est pas fait, cela conduit au hors-sujet, ou à un traitement partiel de la question.

Ex. 1 : L'histoire est-elle tragique ? Si, par tragique, on se contente de comprendre : sanglant, qui finit mal, on va tomber dans un catalogue d'exemples pour montrer que dans l'histoire il y a du mal et que c'est triste, ou essayer de prophétiser la fin de l'histoire. Il faut trouver une analyse féconde du sujet. Féconde, c'est-à-dire qui suscite un problème philosophique intéressant. Or, qu'est-ce que la tragédie ? Ce n'est pas la même chose que le drame. Le tragique renvoie à l'idée de destin. Par conséquent, ce sujet pose la question de la liberté : est-ce l'homme qui fait l'histoire, ou bien se contente-t-il d'en subir le cours?

Ex. 2 : Peut-on se passionner pour la vérité ? Si l'on n'étudie pas sérieusement le sens du mot passion, on ne comprend pas le problème. Si l'on n'envisage pas la passion en son sens le plus fort, on ne prend pas conscience que la passion peut être aveugle et fanatique, ce qui s'accorde mal avec la recherche de la vérité.

Ce travail d'analyse est indispensable et permet seul d'éviter le hors-sujet. Lui seul fournira à la dissertation l'unité d'un problème à résoudre. Il est à refaire à chaque fois, car chaque problème est différent. Il n'y a donc pas de recette a priori. Il sera facilité par la relecture du cours, et par un travail de recherche et de lecture. La première chose à faire, c'est donc de lire pour assembler des matériaux.

On peut consulter les dictionnaires. Analyser l'énoncé consiste à définir chacun de ses éléments, chaque substantif. Il ne faudra pas tout garder : seulement les définitions appropriées au sujet, celles qui permettent de rendre manifeste le problème. Pour découvrir une signification féconde, il est possible d'opérer des distinctions (drame et tragédie), d'étudier l'étymologie (passion vient de pâtir), de penser à des expressions courantes (la passion rend aveugle). Ce travail d'analyse étant essentiel, il faut lui sacrifier du temps (y compris lors d'un devoir en classe).

Exercice : les notions en rapport avec un sujet.

II. L'introduction

C'est un moment essentiel, car elle conditionne la première impression du lecteur. En outre, elle doit contenir l'analyse de l'énoncé. A la lecture de l'introduction, on doit voir si le problème a été saisi ou non. On partira d'une définition de l'une des notions pour aboutir à la formulation du problème. La position du problème doit découler de l'analyse de l'une des notions.

Partir d'une définition provisoire qui sera approfondie dans le développement, d'une opinion commune, d'un préjugé, présenté comme tel.

Un exemple :

La liberté est-elle le pouvoir de refuser ?

Selon l'opinion commune, la liberté est l'absence de toute contrainte et de toute obligation. Par conséquent, elle va s'exprimer de façon privilégiée dans le pouvoir de dire non à tout ce qui pourrait contrarier notre volonté.

Bilan. On ne commence pas par répéter le sujet. On ne part pas du sujet, mais on y arrive; bref, on l'introduit. On ne parle pas du sujet. Autrement dit, il faut éviter toute expression du type "ce sujet" qui laisse entendre qu'il y a déjà un sujet prédéfini. Il n'y a qu'un énoncé ambigu. Le sujet, lui, n'existe pas tant que vous n'avez pas analysé l'énoncé. Le problème n'existe pas tant que vous ne l'avez pas défini. Vous devez introduire la question comme une question que vous vous posez. Introduire le problème, c'est dire pourquoi le problème se pose.

Ex. : Qu'est-ce qu'un événement historique ?

Pourquoi se poser une telle question ? Parce que l'on observe une tendance à tout qualifier d'historique. Il faut donc commencer par une définition ou une opinion, sans baratin, pour arriver à une reformulation du problème - il ne s'agit pas de répéter l'énoncé, mais d'en extraire le problème. Il faut donc le formuler d'une façon plus claire et plus développée.

Deuxièmement, on va mettre en question l'opinion de départ, pour en faire apparaître la dimension problématique.

Pour finir, on peut annoncer de manière interrogative les issues possibles du problème. Il ne faut pas parler de ce que l'on fait, il faut le faire.

Pour rédiger l'introduction, il est nécessaire de savoir où l'on va. Il est donc mieux de la rédiger à la fin, une fois que l'on a élaboré un plan, et même quand tout le reste est fini.

III. Le développement

Le sujet pose un problème. Le problème découle de la mise en relation de plusieurs notions. C'est donc sur la relation entre ces idées qu'il faut travailler. Il ne faut pas les étudier successivement et séparément. Le plan : 1) Qu'est-ce qu'une excuse ? 2) qu'est-ce qu'une passion ? ne traite pas le sujet.

Ex. 2 : Peut-on avoir des droits sans avoir des devoirs ? Plan : 1) Qu'est-ce qu'un droit ? 2) Qu'est-ce qu'un devoir ? 3) On ne peut pas avoir de droits sans devoirs. Mauvais. 1) et 2) sont hors sujet. On n'a qu'une thèse non mise en question.

La solution de ce problème n'est pas unique. Un problème mathématique ne tolère qu'une seule solution. Il doit toujours être possible d'imaginer plusieurs issues à un problème philosophique. La matière de la dissertation sera l'examen de ces différentes solutions possibles. Par conséquent, le devoir comportera nécessairement plusieurs parties. Une copie dans laquelle s'expose une seule thèse, un seul point de vue, n'est pas une discussion, donc pas une dissertation, parce qu'elle n'est pas problématique.

Ex. : L'art est-il un moyen d'évasion?

On ne peut pas se contenter de répondre par l'affirmative sans mettre en question cette opinion. Il n'est pas interdit de penser que l'art nous permet de nous échapper. Mais il faut mettre cette idée en question : si l'art permet l'évasion, cela signifie-t-il qu'il n'est qu'un divertissement, une simple distraction, qui peut être mis sur le même plan que les divertissements télévisés ?

Au-delà de trois parties, la copie risque de manquer d'unité. On choisira donc un plan en deux ou trois parties, elles-mêmes organisées en deux ou trois paragraphes. Il faut éviter l'éparpillement, la multiplication de paragraphes trop brefs, regrouper les idées, en respectant le principe : une idée par paragraphe, et un paragraphe par idée.

1. Le plan minimal

consiste dans l'examen de deux thèses opposées. On ne peut pas se contenter d'exposer une thèse sans envisager les arguments adverses, sans envisager qu'elle soit fausse, sans la mettre en doute. Mais le danger d'un plan en deux parties, c'est de procéder par simple juxtaposition de deux opinions. Alors, le devoir est la succession de deux opinions contraires et incompatibles. Un tel développement ne permettra pas de parvenir à une conclusion satisfaisante. Schématiquement, la juxtaposition de deux thèses donne ceci : 1) oui ; 2) non ; conclusion : plusieurs options : a) la conclusion contradictoire, impossible, absurde, du type oui et non, la thèse est vraie mais elle est fausse ; b) la conclusion de type normand.

Pour éviter une telle situation, deux solutions. Soit on tranche en faveur de l'une des thèses. On exposera alors celle que l'on a l'intention de retenir en dernier. On conclut sur la dernière partie. Il faut, pour que l'on soit autorisé à trancher, que les arguments en faveur de la seconde thèse, soient plus convaincants que les premiers, que les premiers aient été réfutés. Soit on distingue deux niveaux d'analyse dans le sujet. Les deux parties ne sont pas alors simplement le contraire l'une de l'autre, mais on répond à deux niveaux différents. La conclusion sera du type : en un sens oui, mais en un second sens, non. Ce qu'il faut éviter, comme une faute majeure, c'est la contradiction. Il faut examiner l'antithèse, mais ne pas se contredire. Si l'on dit une chose, puis son contraire dans une seconde partie, on se contredit. Il faut soit montrer que, après examen, le contraire a plus de chances d'être vrai, et pourquoi ; soit développer deux thèses opposées qui ne soient cependant pas incompatibles, c'est-à-dire qui puissent être vraies en même temps.

La passion est-elle une excuse ?

Ce qu'il ne faut pas faire:

Ex. 1 : 1° Oui, elle en est une: elle est plus forte que moi, le passionné donc n'est pas responsable de ses actes. 2° Non, elle n'en est pas une, car l'homme est libre donc responsable. Conclusion : la passion est une excuse, mais elle n'en est pas une. Comprenne qui pourra...

Ex. 2 : 1° Oui, elle semble en être une, car elle est plus forte que moi. 2° En réalité, elle n'est plutôt qu'une circonstance atténuante. J'ai le pouvoir, grâce à ma volonté, de lui résister. Donc elle m'influence sans me déterminer.

Ex. 3 : L'artiste sait-il ce qu'il fait ?

1° Oui, car il faut bien, quand il crée, qu'il ait conscience d'une idée, c'est-à-dire d'un projet. 2° Cependant, cette conscience n'a pas la valeur d'une claire représentation de ce que sera l'œuvre une fois achevée. Conclusion : Tout dépend de ce que l'on entend par savoir. L'artiste a conscience d'un projet. Mais ce projet n'est pas la connaissance claire et définitive, par avance, de ce que sera l'œuvre.

2. La construction dialectique

devra être préférée chaque fois que c'est possible. Montrer qu'à un premier niveau d'analyse, une contradiction apparaît. On dépasse l'opposition dans une troisième partie, en approfondissant l'analyse du sujet, en montrant qu'une analyse insuffisante a fait surgir un faux problème. Les deux premières parties ont pour but de poser un problème, sous forme d'une opposition. La troisième est la solution. Elle ne doit pas être une conclusion normande développée, où l'on explique que la vérité se trouve probablement dans un juste milieu. Elle n'est pas une reprise des deux premières, mais l'expression d'une thèse nouvelle. Exemple : lâcheté et témérité sont des contraires qui s'opposent. Le courage n'est pas un moyen terme entre les deux, ni un mixte des deux, mais une réalité qui les dépasse - être courageux, ce n'est pas être un peu lâche, mais pas trop, et un peu téméraire : c'est autre chose.

Ex. 1 : La passion est-elle une excuse ?

1° La passion, plus forte que moi, m'entraîne à des actes dont je ne suis pas responsable. 2° Affirmation de la liberté humaine. Je suis capable, par ma volonté, de résister à la passion. 3° Il faut résoudre cette contradiction entre deux points de vue antinomiques. La passion ne me détermine pas, cependant la difficulté de lui résister indique qu'elle m'influence. Conclusion : la passion m'influence sans me déterminer. Elle n'est pas une excuse, mais une circonstance atténuante.

Ex. 2 : L'artiste sait-il ce qu'il fait ?

1° L'artiste est inspiré. Ses idées lui viennent des Muses, ou bien lui sont fournies par le hasard. 2° Cette première thèse est inacceptable, car elle nie le mérite de l'artiste, qui ne crée pas dans un état d'inconscience. Il a conscience d'une idée. 3° Cette seconde thèse permet de restituer le mérite du créateur, mais elle n'explique pas pourquoi l'artiste est parfois incapable d'expliquer son œuvre. C'est que, s'il a bien conscience d'une idée, celle-ci n'est cependant pas le savoir de ce que sera l'œuvre, la prévision du résultat.

Ex. 3 : Peut-on se passionner pour la vérité ?

1° La vérité est digne de passion. 2° La passion exclut le doute et le sens de la nuance. Elle conduit au dogmatisme, si ce n'est au fanatisme. 3° Ce qui est dangereux, c'est de se passionner pour une idée que l'on croit vraie. En effet, qu'est-ce que la vérité ? En revanche, on peut et l'on doit se passionner pour la recherche de la vérité.

Sur ce sujet, comme tous ceux qui commencent de la même manière, par "peut-on...", il est possible, pour distinguer deux niveaux, de jouer sur le double sens du verbe pouvoir : 1)A-t-on le pouvoir, est-ce possible? 2) A-t-on le droit, est-ce légitime ?

Une solution pour inventer la troisième partie, c'est de mettre en question le présupposé.

Exemple : Faut-il préférer le bonheur à la vérité ?

1) Arguments en faveur du choix du bonheur ; 2) arguments des partisans de la vérité ; 3) après tout, faut-il vraiment choisir ? Ne peut-on pas avoir les deux ?

3. La transition

C'est de la qualité du lien entre les parties que dépend la cohérence du devoir. C'est la charnière logique qui assure le lien entre les parties. Il faut la soigner. Quelques lignes suffisent. Elle remplit un double rôle. Elle sert à faire le bilan sur ce qui précède, à faire le point - où en sommes-nous ? Elle est donc une conclusion provisoire ou partielle. Elle sert aussi à introduire ce qui suit. Elle comportera donc obligatoirement ces deux moments : rappel de la question et bilan de l'argumentation ; relancer la discussion, par exemple grâce à des formules interrogatives. Elle pose et résout la question : qu'est-ce que j'ai démontré ? Est-ce satisfaisant ? La première partie n'est précédée par aucune autre, il faut cependant l'introduire brièvement, de façon à annoncer l'idée générale qui va être développée. On doit savoir quelle est votre intention.

IV. La conclusion

Elle doit être la réponse à la question. Etapes : reprendre la question posée en introduction ; faire un bref bilan de l'argumentation (ne pas résumer : seulement retenir les arguments décisifs); répondre à la question posée. Il s'agit d'une réponse, par conséquent il ne faut pas introduire d'idée nouvelle qui aurait dû être développée.

V. Remarques sur la rédaction

Une dissertation est une démonstration. Donc, se demander si ce que l'on dit est vrai. Ne rien affirmer sans l'avoir argumenté. Eviter les allusions.

Se demander si ce que l'on dit est clair et cohérent.

Usage des références. Pas de montage de citations, ni de récitation du cours. Ce n'est pas la quantité des citations qui compte, mais leur qualité, c'est-à-dire leur à propos. Les citations doivent s'intégrer harmonieusement dans votre discours, être accompagnées de la référence et expliquées. Reformuler les idées des textes que l'on a lus, reprendre les concepts des auteurs, mais en les expliquant soi-même. Montaigne, Essais, I, 26 : comparaison avec une abeille qui butine à différentes fleurs ; mais le miel est sien. Dissertation doit rester un exercice de réflexion personnelle. Exemples sont souhaitables - que sera une copie sur l'art sans exemple d'œuvres d'art ? A emprunter à tous les domaines de la culture - science, histoire, littérature...Mais éviter les exemples personnels, subjectifs, anecdotiques, qui expriment des lieux communs sans les mettre en question.

Si le prof n'a pas les mêmes opinions, on sera saqué. Celui qui affirme cela n'a pas compris l'esprit de la dissertation, puisqu'il ne s'agit justement pas d'exprimer une opinion personnelle, mais plutôt de montrer la capacité à la mettre en question, de se mettre à la place d'autrui pour envisager d'autres solutions. Ce que le correcteur peut reprocher à un candidat, c'est plutôt d'avoir affirmé une opinion sans l'examiner, sans la mettre en doute.

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dissertation philosophique sujet de type 2

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Dissertation de philosophie

Publié le 4 janvier 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 13 mars 2019.

Table des matières

L’épreuve de philosophie au bac : la dissertation de philosophie, comment faire une dissertation de philosophie  la méthode de la dissertation de philosophie , le plan d’une dissertation de philosophie, des exemples complets de dissertations de philosophie, obtenir la correction de votre dissertation de philosophie .

L’épreuve de philosophie au Bac en France est très redoutée. Il s’agit d’une épreuve écrite qui dure 4 heures et a un coefficient qui dépend de votre filière (L, ES ou S).

Vous avez le choix entre deux formes d’évaluation :

  • Le commentaire de texte
  • La dissertation de philosophie

La dissertation de philosophie vous demande d’étudier un sujet qui peut être posé sous forme de question, citation ou phrase. Il est primordial de construire une réflexion autour de la question sous-jacente au sujet : la problématique.

Il vous faut disserter de manière argumentative en utilisant des auteurs, concepts et exemples étudiés en cours.

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Cette méthode s’effectue en 5 étapes :

  • L’analyse du sujet.
  • La problématisation.
  • L’argumentation.
  • La rédaction.

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Une dissertation de philosophie doit être équilibrée et suivre une structure de plan précise.

Le plan doit contenir :

  • Une introduction .
  • Deux ou trois parties dans le développement.
  • Une transition entre chaque partie et sous-partie.
  • Une conclusion .

Nous avons donc rédigé un article avec des précisions sur ces différentes parties et avons même créé un plan type pour la dissertation de philosophie que vous pouvez utiliser pour votre travail.

Nous avons appliqué les règles de structure et rédaction d’une bonne dissertation de philosophie dans les exemples proposés dans cet article .

Vous pouvez les consulter, afin de vous faire une idée de ce à quoi doit ressembler une bonne dissertation de philosophie.

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Debret, J. (2019, 13 mars). Dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 9 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/dissertation-philosophie/

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Le brouillon.

  • La première étape est de définir les mots les plus importants du sujet. Même si ce sont des mots faciles à comprendre, il faut chercher leurs sous-entendus pour bien prendre en compte tous les aspects du sujet.
  • Ensuite, il faut analyser le sujet : se demander ce qu’il faut étudier, quels sont les sous-entendus, les enjeux, l’intérêt du sujet… C’est une étape difficile, et je te conseille de consulter les exemples de dissertations pour bien comprendre comment faire !
  • Enfin, il faut faire le plan.

Le plan est soit dialectique, soit thématique.

  • plan dialectique : thèse – antithèse – dépassement du point de vue. En bref, dans le I tu vas dans le sens du sujet, en prouvant qu’on peut répondre “oui” à la question posée. Dans le II, tu vas montrer qu’on ne peut pas être catégorique et qu’il faut nuancer : il ne s’agit pas de se contredire ! Le III consiste à dépasser l’opposition I-II en montrant qu’on peut trouver une solution ou une nouvelle idée. Mais attention à ne pas être hors-sujet ! Ce type de plan est à employer pour 95% des sujets.
  • plan thématique : quand le sujet n’invite pas à nuancer, mais à prouver, et qu’il faut expliquer “en quoi” ou “comment”, alors il faut choisir ce type de plan, qui se compose ainsi : I = thème 1, II = thème 2, III = thème 3.

En dissertation, mieux vaut faire trois parties ! Chaque grande partie doit contenir 2 ou 3 sous-parties.

  • Avant ou après avoir fait le plan, vous devez faire la problématique. Elle est facile en dissertation : il faut la reformuler avec vos propres mots et une structure de phrase différente.

L'introduction

  • L’amorce. Je vous conseille d’écrire une généralité sur l’une des notions du sujet, tout en montrant que la généralité en question peut être nuancée, ce qui amène à se poser la question du sujet. Mais vous pouvez aussi partir d’un exemple ou d’une oeuvre !
  • Puis, recopier le sujet.
  • Ensuite, analyser le sujet : dire quel est son intérêt et quels sont les éléments sous-entendus.
  • Recopier la problématique.
  • Annoncer le plan.

Exemple type d’introduction :

[Amorce]. Dès lors, cela nous amène à nous poser la question suivante : [je recopie le sujet]. Ce sujet implique de réfléchir sur [faire l’analyse du sujet]. Ainsi, il s’agira de se demander [je recopie la problématique]. En apparence, il semblerait que [I]. Or, en réalité, [II]. En vérité, [III].

Le développement

Chaque grande partie (3, sinon vous risquez d’être pénalisé) se compose de la même manière :

  • Une introduction partielle : elle permet d’annoncer les sous-parties, puisque vous n’avez pas le droit de faire apparaître vos titres ! Le paragraphe introductif prend la forme suivante :

“[Titre de la partie sous forme rédigée]. En effet, [titre de la première sous-partie sous forme rédigée]. De plus, [titre de la seconde sous-partie sous forme rédigée]. Enfin, [titre de la troisième sous-partie, s’il y en a une, sous forme rédigée].”

  • Puis, deux ou trois sous-parties. Chaque sous-partie se compose ainsi : le titre de la sous-partie rédigé (parce qu’il ne faut pas faire apparaître les titres), puis l’argument développé (c’est-à-dire que vous devez expliquer ce que vous sous-entendez par ce titre), une référence philosophique (facultatif, elle ne doit pas remplacer votre argumentation mais lui donner une autorité), un exemple (rédigé et illustrant votre argument). Ne développez pas plus de deux exemples par sous-partie !
  • Les références philosophiques ne doivent pas être systématiquement présentes dans chaque sous-partie. Il faut en mettre le maximum, mais mieux vaut en mettre trois très pertinentes dans toute la copie, qu’une par sous-partie mais qui n’apporte rien au sujet. Ne tombez pas dans le piège de construire votre raisonnement à partir des références que vous avez, sinon c’est le hors-sujet garanti : votre réflexion personnelle primera toujours !

La conclusion

  • Commencez par répondre à la problématique posée en introduction.
  • Puis, résumez vos arguments principaux sans mentionner d’exemple ni de philosophe.
  • Vous pouvez faire une ouverture en mentionnant une autre oeuvre, une autre thématique, mais c’est très risqué : il ne faut pas être hors-sujet, ni aborder une perspective trop proche du sujet qu’on vous reprochera de ne pas avoir traité dans vos sous-parties.

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Bac philo : notre kit de survie pour affronter la dissertation

La dissertation est ce moment parfois redouté où se joue l’année de travail des élèves de terminale. Il s’agit d’un exercice qui a ses règles. Pour parvenir à un bon résultat, il est impératif de ne pas vous laisser déborder et de vous appuyer sur un timing serré.

Retrouvez ce kit avec ses illustrations dans notre livre Guide de survie au bac philo , actuellement en librairie !

Bien gérer son temps, c’est l’une des clés d’une épreuve réussie au bac philo. Voici un petit programme à suivre pendant vos quatre heures d’examen.

Bien comprendre le sujet

D’abord, il faut choisir. Attention, cette étape est importante car définitive. Une fois déterminé, il ne faut pas, au bout de trente minutes, changer d’avis. Comme le dit Descartes, si vous êtes perdu dans la forêt, le meilleur moyen est de choisir une direction et de vous y tenir ! Ne vous précipitez pas sur le premier sujet venu parce qu’il comporte un terme qui semble vous rappeler un chapitre de votre cours. Réfléchir ne consiste pas à faire travailler sa mémoire ! Lisez attentivement les trois sujets et, pour les dissertations, analysez chaque question posée. Identifiez ce qu’on vous demande. Une dissertation n’est pas la récitation d’une question de cours, mais un travail de réflexion. Quelle question vous donne envie de penser ?

Saisir le problème

Votre choix est fait, oubliez les autres sujets. Les sujets de dissertation, le jour du bac, se présentent sous une forme interrogative. Formuler une problématique, c’est d’abord transformer une question en un problème. Avant même de vous demander ce que vous allez raconter et à quoi le sujet vous fait penser, il faut déterminer en quoi il pose problème. En d’autres termes, une question vous est posée, une première réponse vous paraît évidente, il faut alors vous demander en quoi cette dernière est insuffisante ou en quoi une autre réponse serait possible. Dès lors, puisque la première réponse ne suffit pas, ou puisque plusieurs réponses sont possibles, cela signifie qu’il y a un problème. Un exemple : « Faut-il vouloir la vérité à tout prix ? » On condamne généralement le mensonge et l’erreur. Pourtant, on dit également que toute vérité n’est pas bonne à dire, car la vérité peut blesser. Dès lors, quelle valeur accorder à la vérité ?

Rassembler ses connaissances

Une fois le problème posé, il s’agit de mettre en place les éléments qui vont permettre de le résoudre. Une première réponse à la question vous est venue ; vous devez chercher tous les arguments, les exemples et les références qui permettent d’aller dans ce sens. Attention, ce n’est pas au nombre d’idées ni au nombre de tirets que vous construirez votre dissertation. N’oubliez pas que, bien souvent, on se retrouve avec un brouillon bien rempli et on ne sait plus quoi en faire. Vous avez une première idée ; prenez une feuille vierge, écrivez ‑ la et cherchez sur cette feuille les éléments vous permettant de la soutenir. Par exemple : quelles sont toutes les raisons pour lesquelles on condamne le mensonge, l’erreur et l’illusion ? N’oubliez pas de numéroter vos brouillons ! Et interrogez-vous sur les conséquences de ce que vous avez dit. Par exemple : ne peut-il pas parfois y avoir une valeur de l’illusion ou tout au moins une fonction, une utilité ? Là, vous rassemblez de nouveau vos connaissances…

Construire son plan

Un plan, généralement en trois parties, est l’organisation des idées pour répondre à la question. Une fois que vous avez posé le problème et cherché des arguments, vous pouvez le construire. Il est toujours progressif. Reprenez tout ce que vous venez de faire et marquez les grandes lignes que vous allez suivre.

Composer une introduction

C’est l’heure de se mettre à rédiger. Débutez par l’introduction, que vous pouvez faire au brouillon. Même si vous n’avez pas établi tout ce que vous allez dire, il faut vous lancer pour avoir assez de temps pour rédiger. L’introduction doit rendre visibles le problème et les enjeux du sujet. Dès la première phrase, vous devez donner envie au correcteur de lire la suite. Pensez à la quatrième de couverture d’un bon roman policier et mettez l’intrigue en scène. L’essentiel est de montrer en quoi la première réponse que l’on pourrait avoir ne suffit pas. L’intro peut donc se dérouler en trois temps : la réponse immédiate ou l’accroche, suivie d’un terme d’opposition (« pourtant », « cependant », « néanmoins »…) ; les limites de cette réponse ; et, enfin, le problème et ses enjeux.

Rédiger le développement

La rédaction du développement va se faire directement au propre. Il vous reste alors une heure trente-cinq pour le rédiger. Cela fait globalement trente minutes par partie. Si vous avez bien organisé votre brouillon et numéroté vos feuilles, cela doit vous faciliter la tâche. Posez-vous une question centrale : « Qu’est-ce que je veux montrer dans cette partie ? » C’est cette idée qui doit, à chaque fois, vous guider. Faites des paragraphes. Si vous êtes bloqué, vous n’avez qu’une seule question à vous poser : « Que voulais-je dire ? », et dites-le simplement. N’écrivez jamais une page d’un bloc. Aérez votre discours. Passez des lignes entre chaque partie, allez à la ligne après chaque paragraphe.

Écrire la conclusion

Il ne s’agit pas de résumer le devoir, mais de répondre à la question posée. Vous avez montré en quoi elle posait problème (dans votre introduction), vous avez construit une argumentation pour répondre (c’était votre développement), maintenant, vous répondez. Le plus simple peut être de relire votre introduction pour donner une unité à votre devoir. Inutile de chercher une citation décorative pour ouvrir le propos… Ne vous posez pas trop de questions de forme, répondez simplement.

Relire le devoir

C’est la dernière étape. Inutile alors de chercher à reformuler des choses. Ne barrez rien, le stress risque de vous rendre mauvais juge. Corrigez simplement les fautes que vous voyez, et soulignez les titres des œuvres que vous avez citées.

© Philosophie magazine Éditeur

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La dernière édition de notre Guide de survie au bac philo , avec Charles Pépin, et les dessins de Jul, est disponible ici.

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Les sujets de dissertation

I. le sujet « x est-il y  », ii. le sujet « peut-on…  », iii. le sujet « doit-on…  », iv. le sujet « faut-il…  », le sujet en question ouverte, dans la pratique….

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

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Est-ce raisonnable d’avoir peur du progrès technique ?

La dissertation qui suit va analyser l’interrogation autour de la peur du progrès technique. Cette question enjoint à ruminer sur la rationalité de la peur, les implications du progrès technique et l’interaction entre les deux.

  • Dissertations
  • La technique

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En quel sens peut-on dire que la vérité s’impose ?

La question de savoir si la vérité s’impose à nous est l’objection en philosophie. Autrement dit, est-ce que nous découvrons la vérité ou est-elle une construction de nos perceptions ? Ce débat stimulant est au cœur de notre dissertation.

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Avons-nous le choix d’être libre ?

La notion de liberté soulève d’interminables questionnements, et le choix d’être libre entrelace l’ontologie de l’existence et l’éthique du comportement. Dans cette dissertation, nous tenterons d’interroger ce concept complexe et profond.

  • La conscience

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En quoi suis-je concerné par la liberté des autres ?

Dans le cadre de cette dissertation philosophique, nous allons nous pencher sur la problématique de la liberté d’autrui. Plus précisément, nous considérerons de quelle manière je suis, en tant qu’individu, affecté et impliqué par la libération de mes contemporains.

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En quel sens les mots nous apprennent-ils à penser ?

La dissertation qui suit se penche sur l’interrogation suivante : en quoi les mots nous instruisent-ils à penser ? Nous analyserons d’abord la nature intrinsèque du langage, puis l’impact des mots sur notre processus de réflexion.

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Dans quelle mesure les énoncés scientifiques peuvent-ils être considérés comme des vérités ?

La recherche de la vérité est un objectif fondamental en science. Toutefois, la notion de vérité en science est complexe et soulève de nombreuses questions philosophiques. Cette dissertation examinera donc la nature et la portée de la véracité des énoncés scientifiques.

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Doit-on toujours dire la vérité ?

Le débat sur l’obligation morale de dire la vérité est ancien et complexe. C’est une question cruciale en philosophie morale et éthique. Cette dissertation vise à examiner les divers aspects et perspectives de cette problématique.

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En art, tout s’apprend-il ?

La dissertation philosophique qui suit aborde la question fascinante : « En art, tout s’apprend-il ? ». De nombreux aspects seront examinés pour évaluer si l’art peut être entièrement enseigné ou s’il existe des éléments intrinsèquement innés.

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Dire que l’art qu’il n’est pas utilitaire, est-ce dire qu’il est inutile ?

Dans cette dissertation philosophique, nous nous interrogerons sur le rôle et la valeur de l’art. Si l’art n’a pas d’utilité pragmatique, est-ce pour autant qu’il est sans valeur ou même inutile ? Une réflexion qui questionne l’essence même de l’art.

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Connaissons-nous immédiatement le réel ?

Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?

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A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

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Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ?

Dans le débat philosophique, la question de la relation entre nature et histoire suscite diverses réflexions. En effet, l’interrogation « Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ? » nous invite à une profonde analyse des liens entre ces deux dimensions.

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Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

En se penchant sur la question « Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ? », cette dissertation philosophique s’efforce de comprendre si l’essence de l’homme réside réellement dans sa capacité à examiner son existence et ses actions.

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Est-ce à la justice de dire où est le mal ?

La question de départager le bien et le mal est un débat vieux comme la philosophie elle-même. Ce dilemme, « Est-ce à la justice de dire où est le mal ? », révèle l’interaction entre les notions éthiques et juridiques, concept central à notre coexistence sociale.

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Est-ce toujours par ignorance que nous commettons des erreurs ?

La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur le lien entre ignorance et erreur. Est-ce que nos erreurs sont toujours le reflet de notre ignorance? Cette question conduit à une réflexion approfondie sur la nature humaine et l’origine de nos fautes.

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Eduquer l’individu, est-ce porter atteinte à sa liberté ?

La question de l’éducation, et son supposé conflit avec la liberté individuelle, a toujours suscité un intense débat philosophique. Le sujet revient à s’interroger si éduquer, c’est inévitablement brider l’autonomie de l’individu.

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Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ?

L’interrogation « Est-ce à la loi de décider de mon bonheur ? » soulève des questions complexes liées à la liberté individuelle, au rôle des institutions et à la définition même du bonheur. Cette dissertation se propose d’analyser ces aspects de manière critique.

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Jean-Paul Sartre, philosophe et écrivain français du XXe siècle, est l’une des figures les plus influentes de l’existentialisme. Son œuvre, marquée par une réflexion profonde sur la liberté, l’engagement et la condition humaine, a profondément bouleversé la pensée philosophique. Sartre a également joué un rôle actif dans la vie politique et sociale de son époque, faisant de lui une figure incontournable de la pensée intellectuelle française.

  • Philosophes

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Sigmund Freud, né en 1856 à Freiberg en Moravie, est un célèbre neurologue et psychanalyste autrichien. Considéré comme le père de la psychanalyse, Freud a révolutionné notre compréhension de l’esprit humain en explorant les profondeurs de l’inconscient. Ses théories sur le rôle de l’inconscient, les pulsions sexuelles et les mécanismes de défense ont eu un impact majeur sur la psychologie moderne.

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Friedrich Nietzsche, philosophe allemand du XIXe siècle, est connu pour sa pensée radicale et provocatrice. Ses idées ont profondément influencé la philosophie, la littérature et la psychologie. Nietzsche a remis en question les valeurs morales traditionnelles, prônant un individualisme radical et une volonté de puissance. Son œuvre, marquée par sa critique de la religion et de la morale, continue de susciter débats et controverses.

Les différents types de sujets de dissertation philosophique

Trois (3) types de sujets de dissertation – philosophique sont ordinairement soumis aux choix des candidats au Baccalauréat. Ce sont :

1- LE SUJET-QUESTION :

Il est formulé sous une forme interrogative tout en portant sur une idée discutable. Ce type de sujet pose un problème d’ordre général et il sollicite pour sa résolution la contribution du candidat. EXEMPLE : L’idée d’un inconscient psychique chez l’homme vous parait-elle acceptable ?

2- LE SUJET- CITATION ou SUJET THESE.

Il est constitué par une prise de position d’un auteur, puis le candidat est invité par libeller à se prononcer relativement à cette idée de l’auteur. Ce sont les sujets qui demandent aux candidats de se prononcer pour ou contre une certaine affirmation.

C’est pourquoi la citation est toujours précédée ou suivie par de formules comme :

Est-il vrai que «                    » ?

Peut-on dire que « .             ..» ?

Le même sujet se trouve sous la forme de :

«              » ? Commentez et discutez

…………….. »  Appréciez

La règle essentielle dans les sujets de ce genre est de prendre position.

3- Sujet-comparaison, sujet rapport alors sujet de type A et B

Ce sont les genres de sujet faisant apparaitre dans le libellé deux (2) notions. Ces notions sont soit liées par la conjonction-de coordination “ – ET” soit qu’elles se trouvent utilisée dans une phrase interrogative. Lorsque ce type de sujet est choisi par le candidat, il doit éviter de commettre deux graves erreurs :

– De rédiger une première partie sur la notion A sans se soucier de B puis une deuxième partie sur B sans se préoccuper de A.

– De procéder à un exposé partiel des deux( 2) notions et vouloir par la suite les mettre en rapport dans une troisième partie.

Ce qu’il convient de faire avec cette catégorie de sujet c’est d’établir des relations entre les deux (2) notions afin de dégager les parties constitutives du plan de travail.

EXEMPLE :         Philosophie et Sciences

La nature peut-elle se passer de la culture ?

En effet, les candidats doivent maitriser toute la méthodologie et exploiter rationnellement leurs cours, leurs lectures et leurs recherches personnelles pour donner une réponse acceptable au problème philosophique qui sera soumis.

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Bac philo 2024 : quels sont les sujets probables ? Notre analyse.

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La philosophie au baccalauréat est une épreuve aussi singulière qu’emblématique. Avec le nouveau calendrier du baccalauréat, dévoilé en septembre 2023 par le Premier ministre Gabriel Attal — à l’époque, ministre de l’Éducation nationale — la discipline ouvre de nouveau le bal des épreuves en terminale. Cette année, les élèves plancheront sur plusieurs des 17 notions au programme le mardi 18 juin 2024 .

Prise pour acquise par les uns, redoutée par les autres, l’épreuve de philosophie s’étend sur 4 heures durant lesquelles il faut composer sur un sujet au choix parmi trois : deux sujets de dissertation et un commentaire de texte. Elle représente un coefficient 8 pour les élèves de la voie générale et 4 pour ceux de la voie technologique . Des coefficients importants pour un programme conséquent. 

C’est humain, tu te demandes quels sujets sont les plus susceptibles de tomber. Tes aînés aussi sont passés par là les années précédentes. Pour t’aider non pas à réviser — car l’impasse ne doit être faite sur aucun pan du programme —,  mais plutôt à remporter tes paris d’amis, voici nos pronostics sur les sujets les plus susceptibles de tomber au bac de philo cette année !

Quels sont les sujets tombés les années précédentes au bac de philo ?

Avant de se lancer dans cette consciencieuse investigation, il convient de se remettre en tête les 17 notions de philosophie au programme  : L’art, le bonheur, la conscience, le devoir, l’État, l’inconscient, la justice, le langage, la liberté, la nature, la raison, la religion, la science, la technique, le temps, le travail et la vérité.

Ceci étant dit, il est intéressant de jeter un œil aux éditions précédentes , afin d’avoir une idée de la façon dont peuvent se présenter les sujets. Cela permet également de distinguer les notions populaires qui reviennent souvent et donc aussi peut-être cette année, d’une part. De l’autre, celles qui ne sont pas tombées depuis longtemps . Peut-être que c’est cette année qu’elles trouveront leur chemin jusqu’aux salles d’examen ?

Voici les sujets tombés en 2023 : 

  • Sujet de dissertation 1 : Le bonheur est-il affaire de raison  ?
  • Sujet de dissertation 2 : Vouloir la paix , est-ce vouloir la justice  ?
  • Commentaire de texte : Lévi-Strauss, La Pensée sauvage (1962), un extrait sur la technique .
  • Sujet de dissertation 1 : L’ art nous apprend-il quelque chose ?
  • Sujet de dissertation 2 : Transformer la nature , est-ce gagner en liberté  ?
  • Commentaire de texte : Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759), un extrait sur la justice .

Et les sujets à l’honneur en 2022 :

  • Sujet de dissertation 1 : La conscience fait-elle obstacle au bonheur  ?
  • Sujet de dissertation 2 : La technique permet-elle de ne plus avoir peur de la nature  ?
  • Commentaire de texte : Cournot, Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851), un extrait sur la science .
  • Sujet de dissertation 1 : La liberté consiste-t-elle à n’ obéir à personne ?
  • Sujet de dissertation 2 : Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ?
  • Commentaire de texte : Diderot, Encyclopédie (1751-1772), un extrait sur la vérité .

🔮Verdict : les notions de bonheur, justice et liberté ont été centrales lors des deux dernières sessions du bac, toutes voies confondues. Il en est de même pour la technique et la nature . Elles pourraient encore une fois être sur le devant de la scène cette année, même sans apparaître en toutes lettres… 

En 2021 , les élèves avaient le choix entre trois sujets de dissertation et un commentaire de texte. Lors de cette édition, ce sont plutôt les notions de langage , inconscient , temps ,  devoir et travail qui se détachaient des sujets de la voie générale. Les élèves de la voie technologique ont dû rédiger autour des notions de justice , vérité , technique et art .  

🔮Évidemment, un sujet convoque toujours plusieurs des 17 notions au programme, même sans apparaître dans la consigne. Toutefois, on constate que certaines notions ne sont pas ou peu de fois tombées , noir sur blanc , depuis trois ans : la religion , l’ art , le langage , l’ État , le temps , la raison , la science , la vérité , le travail , le devoir et le couple conscience/inconscient . Elles pourraient faire leur grand retour cette année !

Une notion en cache une autre : les couples de notions possibles

Tu l’as vu en découvrant les sujets des années précédentes : un sujet met souvent en lumière deux notions distinctes , comme le bonheur et la raison ou la technique et la nature, par exemple. La formulation du sujet peut mettre en opposition deux notions —  La conscience fait-elle obstacle au bonheur ? — proposer un lien de cause à effet —  Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ? — ou présenter une simple corrélation — Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? 

Bac philo : quels conseils pour réussir ?

Parfois, le sujet ne comporte qu’une notion écrite noire sur blanc , mais en cache pourtant d’autres . C’est le cas, par exemple, du sujet suivant : L’art nous apprend-il quelque chose ? Ce dernier convoque aussi la notion de vérité avec le verbe apprendre qui renvoie à la connaissance. 

Outre les mots-clés que renferme le sujet, lors de ta réflexion, tu seras certainement amené à mettre en écho plusieurs notions du programme. En effet, plusieurs d’entre elles entretiennent des liens très étroits et peuvent fonctionner en couple ou trio , selon les contextes. En voici quelques exemples : 

  • technique, nature et art
  • travail et bonheur
  • science et vérité
  • art et inconscient
  • devoir, raison et conscience
  • langage, conscience et liberté
  • religion et raison

Et le temps alors ? Il est vrai qu’on ne croise pas souvent la notion dans les sujets du baccalauréat, mais elle peut se cacher sous plusieurs termes comme « le passé », « le présent », « l’instant », l’adjectif « éphémère » ou « éternel » ou le verbe « conserver », par exemple. Selon la formulation du sujet, la notion peut alors être facilement couplée avec l’ art , la conscience , la raison , le bonheur ou même le travail  !

Il faut savoir chuchoter à l’oreille des sujets pour que ces derniers te livrent tous leurs secrets. À la découverte des sujets, aucun ne semble t’inspirer ? Rassure-toi, après une bonne analyse des termes , tu seras capable d’en détacher plusieurs notions.

Les sujets s’appuient-ils sur l’actualité ?

Il peut être tentant d’essayer de deviner les sujets du bac de philo par rapport à l’actualité. Encore faut-il qu’ils s’appuient réellement sur les derniers gros titres de la presse. La balance penche plus vers le non, que le oui. 

Les sujets du baccalauréat commencent à être élaborés dès le mois de mai ou juin de l’année de ta rentrée. Dans chaque académie, des commissions spéciales se réunissent et proposent des sujets par épreuve et voie. En décembre, des sujets principaux et de secours sont retenus, avant d’être testés avec des enseignants qui planchent dessus, en condition d’examen. Ensuite, entre janvier et mars, les sujets connaissent leurs derniers ajustements avant d’être validés complètement. 

Les sujets sont donc pensés assez longtemps à l’avance . Par ailleurs, ils sont surtout élaborés de façon à bien s’inscrire dans les programmes et à permettre aux élèves de se servir d’un maximum de ce qu’ils ont appris et savent. Toutefois, parce que la philosophie est ce qu’elle est, les interrogations qu’elles posent sont toujours à mettre en écho avec la réalité . D’ailleurs, dans ton développement , tu peux très bien t’appuyer sur un exemple concret du réel ou sur une actualité pour appuyer ton propos. Tu peux en faire de même en accroche , dans ton introduction !

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    Plan rédigé, sujet expliqué. Pour chaque sujet de dissertation ou commentaire de texte, un plan rédigé (le plus souvent en 3 parties avec 3 sous-parties) est disponible en téléchargement. Les incontournables du BAC de philosophie : plans rédigés de dissertations et commentaires de texte.

  2. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  3. Dissertations de philosophie, tous les sujets

    Dissertations de philosophie, tous les sujets. Vue synthétique, vue détaillée. Choisissez le corrigé de dissertation souhaité. Vous pouvez rechercher un sujet dans cette page avec votre navigateur en utilisant Ctrl-F ou (CMD-F sur Mac). L'existence humaine et la culture. La conscience.

  4. Méthode de la Dissertation Philosophique

    Bac Philo. Méthode de la Dissertation Philosophique. I. Le sujet. La dissertation est l'exercice proposé pour le sujet 1 et le sujet 2 du Baccalauréat de philosophie. Le sujet de dissertation se présente toujours sous la forme d'une question à laquelle vous devez répondre.

  5. Sujets corrigés bac 2021

    Retrouvez tous les sujets corrigés de l'épreuve de philosophie pour le bac général et le bac technologique 2021. Nous mettons également à votre disposition les sujets corrigés des années...

  6. La méthode de la dissertation de philosophie

    L'analyse du sujet de la dissertation de philosophie permet de dégager deux ou trois idées qui sont les parties de votre développement. Chaque argument est l'objet d'un paragraphe qui doit présenter une explication de l'argument, des exemples précis et une phrase conclusive.

  7. PDF Recueil des sujets de dissertation de l'épreuve de philosophie au

    De 2011 à 2013, Marc Anglaret - alors IATICE de philosophie de l'académie de Montpellier - avait constitué puis mis à jour un recueil classifiant l'intégralité des sujets de dissertation donnés au baccalauréat depuis 1996 en session normale ou en session de remplacement. Avec l'entrée en vigueur d'un nouveau programme de philosophie (B.O spécial n°8 du 25/07/2019), il a ...

  8. Tutoriel n°8 (dissertation/Terminale) : le plan de la ...

    Tutoriel n°8 (dissertation/Terminale) : le plan de la dissertation de philosophie (2/2) Dans ce nouveau tutoriel sur la dissertation de philosophie, je vous montre comment transformer votre esquisse de plan (cf. Tutoriel n°7) en un plan détaillé et quasi définitif, que vous n'aurez plus qu'à développer, pour constituer ...

  9. Plan d'une dissertation de philosophie

    Mis à jour le 7 décembre 2020. Une dissertation de philosophie doit suivre un plan spécifique. Nous vous dévoilons ce plan type et vous donnons des exemples. Note. Nous illustrons le plan d'une dissertation de philosophie à partir d'un exemple complet que vous pouvez consulter ici.

  10. PDF 11 000 sujets de dissertation de philosophie

    11 000 sujets de dissertation de philosophie BaptisteMélès 6janvier2021 On trouvera ici, classés par ordre alphabétique puis par concours et

  11. Dissertation de philosophie : le guide ultime pour la réussir

    Entraînement à la dissertation n°2 : l'exercice de conviction. Pour cet exercice, il vous faudra donc : Choisir un sujet de dissertation de philosophie; Trouver la problématique de ce sujet; Trouver ta réponse personnelle

  12. Sujets de dissertation en philosophie

    Rechercher un sujet de dissertation en philosophie. 18858 sujets dans la base. Votre recherche : Astuce 1 : ne mettre que le début d'un terme que l'on recherche pour pouvoir trouver tous les mots dérivés (p.ex. : "lib" pour "liberté", "libération", "libérer", "libre").

  13. Maîtriser la dissertation en philosophie

    Une dissertation réussie se prépare avec trois ingrédients : une méthode (ensemble de règles qui guide la réflexion), de la culture (culture personnelle et culture philosophique acquise en cours) et de la curiosité (la philosophie est un regard curieux sur soi-même et sur le monde). L'épreuve de la dissertation dure 4 heures.

  14. Bac philo : dissertations, textes... Tous les corrigés des épreuves

    Découvrez les six corrigés du bac philo 2023. Expresso : les parcours interactifs. Comment commenter un texte philosophique ? Une fois qu'on a compris la thèse d'un texte de philo, il n'y a...

  15. dissertation philosophique

    Publié le 21 Février 2019, 13:12pm. Catégories : #philo (méthodologie) I. Préparation. Dans le sujet, il faut trouver un paradoxe (une idée étonnante, qui va contre l'opinion commune), ou un présupposé, toujours un problème. Le mauvais réflexe, c'est de chercher dès l'abord une réponse.

  16. PDF philosophie La méthode de la dissertation en

    Étape 1 : analyser le sujet. Étape 2 : problématiser le sujet. Étape 3 : rédiger le plan. Étape 4 : préparer l'argumentation. Étape 5 : rédiger la dissertation. Étape 6 : relire et corriger le travail. Analyser le sujet en profondeur. Lire attentivement le sujet. Lire le sujet avec attention.

  17. Dissertation de philosophie

    Comment faire une dissertation de philosophie ? La méthode de la dissertation de philosophie ! Nous avons créé une méthode imparable pour vous aider à faire une dissertation de philosophie parfaite. Cette méthode s'effectue en 5 étapes : L'analyse du sujet. La problématisation. Le plan. L'argumentation. La rédaction.

  18. Méthodologie de la dissertation de philosophie

    Ce type de plan est à employer pour 95% des sujets. plan thématique : quand le sujet n'invite pas à nuancer, mais à prouver, et qu'il faut expliquer "en quoi" ou "comment", alors il faut choisir ce type de plan, qui se compose ainsi : I = thème 1, II = thème 2, III = thème 3. En dissertation, mieux vaut faire trois parties !

  19. Bac philo : notre kit de survie pour affronter la dissertation

    Bien gérer son temps, c'est l'une des clés d'une épreuve réussie au bac philo. Voici un petit programme à suivre pendant vos quatre heures d'examen. Bien comprendre le sujet. 0h00 ...

  20. Les sujets de dissertation

    Bien repérer le type de sujet permet de situer selon quel axe de réflexion le raisonnement doit être mené. I. Le sujet « X est-il Y ? Ce type de sujet réclame une réflexion à propos de la définition du terme X à la lumière du terme Y, ou à propos du rapport entre les deux termes.

  21. PDF 1683 Sujets De Dissertation De L'Épreuve De Philosophie Au Baccalauréat

    Les 1683 questions contenues dans ce recueil constituent l'intégralité des sujets de dissertation donnés au baccalauréat ou prévus pour les sessions de remplacement entre 1996 et 2013. Les sujets ont été classés selon les notions des programmes des séries générales et technologiques auxquels ils se réfèrent.

  22. Philo bac

    Dans le cadre de cette dissertation philosophique, nous allons nous pencher sur la problématique de la liberté d'autrui. Plus précisément, nous considérerons de quelle manière je suis, en tant qu'individu, affecté et impliqué par la libération de mes contemporains. Lire la suite. Dissertations. La liberté.

  23. Les différents types de sujets de dissertation philosophique

    Trois (3) types de sujets de dissertation - philosophique sont ordinairement soumis aux choix des candidats au Baccalauréat. Ce sont : 1- LE SUJET-QUESTION : Il est formulé sous une forme interrogative tout en portant sur une idée discutable. Ce type de sujet pose un problème d'ordre général et il sollicite pour sa résolution la ...

  24. Bac philo 2024 : quels sont les sujets probables ? Notre analyse

    Cette année, les élèves plancheront sur plusieurs des 17 notions au programme le mardi 18 juin 2024. Prise pour acquise par les uns, redoutée par les autres, l'épreuve de philosophie s'étend sur 4 heures durant lesquelles il faut composer sur un sujet au choix parmi trois : deux sujets de dissertation et un commentaire de texte.

  25. Méthodologie Philosophie du SUJET CITATION / Sujet de type 2 ...

    "Dans cette vidéo, découvrez une méthodologie complète pour aborder avec succès les Sujets Citation de type 2 en Philosophie au niveau Terminale Tle au Gabon...