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Conclusion de dissertation de philosophie

Publié le 18 février 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 26 mars 2020.

La conclusion de votre dissertation de philosophie est le dernier élément que lira votre évaluateur. Il est important qu’elle soit percutante et donne une réponse claire à votre problématique de départ qui a été dévoilée en introduction .

Note :  Scribbr peut corriger votre dissertation de philosophie.

Table des matières

Quelle est l’utilité d’une conclusion de dissertation de philo , la structure d’une conclusion de dissertation de philosophie, exemple de conclusion de dissertation de philosophie.

La conclusion d’une dissertation de philo sert à résumer votre devoir et à donner votre réponse définitive à la problématique.

Vous avez exposé un problème en introduction et avez étudié ce problème dans le développement. En conclusion, vous devez lui apporter une solution.

Attention ! Il est strictement interdit d’insérer des exemples ou des arguments dans la conclusion. Il ne faut pas ajouter de nouveaux éléments.

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Voici la structure que doit suivre votre conclusion…

1. Rappel de la problématique.

Votre lecteur n’a probablement plus à l’esprit votre problématique de départ. Il vous faut la lui rappeler.

2. Le bilan de votre raisonnement (de vos parties).

Vous devez rappeler le plan suivi en synthétisant l’essentiel de chaque grande partie. Il faut montrer comment les idées s’enchaînent pour aboutir à votre réponse au problème.

3. La réponse finale à la problématique.

Indiquez le message central de votre raisonnement en donnant de façon claire et explicite votre solution à la problématique.

4. Une ouverture.

La conclusion peut ouvrir vers d’autres problèmes ou thématiques. Il s’agit d’une relance de la réflexion qui est facultative.

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

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Debret, J. (2020, 26 mars). Conclusion de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 1 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/conclusion-dissertation-philo/

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Justine Debret

Justine Debret

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L'École des Lettres – Revue pédagogique, littéraire et culturelle

Bac philo : sujets et proposition de corrigé sur le bonheur

Hans Limon

  • 15 juin 2023
  • Actualités , Actualités pédagogiques , Baccalauréat , Philosophie

Les sujets du bac philo 2023

Filière générale :

  • Le bonheur est-il affaire de raison ?
  • Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ?
  • Un extrait de  La Pensée sauvage  (1962), de Claude Lévi-Strauss

Filières technologiques :

  • L’art nous apprend-il quelque chose ?
  • Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ?
  • Un extrait de la  Théorie des sentiments moraux  (1759) d’Adam Smith

Proposition de corrigé : le bonheur est-il affaire de raison ?

Introduction

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«  Ignorance is bliss  », affirme Cypher, personnage du film de science-fiction  The   Matrix  (1999) préférant être réencodé dans la simulation heureuse de la matrice plutôt que de vivre lucide au beau milieu d’un « désert du réel » au ciel obscurci, dominé par l’intelligence artificielle et le machinisme totalitaire. Avec cette sentence émerge la question de la nature du bonheur : réclame-t-il une part de calcul, de maîtrise et de prévision, un effort d’honnêteté, de réflexion, une conduite morale conforme à certains principes déontologiques, ou n’est-il qu’un état de satisfaction reposant sur la puissance des désirs et faisant feu du bois de l’ignorance, de l’illusion, du matérialisme et de la sensualité ? Le bonheur, étymologiquement affaire de chance, est-il à la portée de notre libre arbitre ? Peut-on travailler à être heureux ou faut-il, au contraire, en opportuniste guettant la moindre occasion, s’y abandonner ? Plutôt que sur la raison, le bonheur ne repose-t-il pas sur la passion ? Est-il marqué du sceau de l’égoïsme ou de la moralité ? Enfin, peut-on à coup sûr se rendre heureux ? Existe-t-il une technique du bonheur ? Dans quelle mesure peut-on se rendre soi-même heureux ? Voici quelques pistes de réflexion, à rédiger et à développer.

Première partie : le bonheur, une affaire de passion ?

L’évidence première définit le bonheur comme un état durable – à distinguer de la joie éphémère – découlant de la satisfaction de tous nos désirs.

  • Calliclès, rhéteur du  Gorgias  de Platon et chantre de « la justice selon la nature », ne conçoit de bonheur que dans l’accroissement des désirs et leur satisfaction subséquente.
  • De son côté, l’utilitarisme prône une moralité basée sur le bonheur du plus grand nombre, au niveau individuel comme au niveau collectif. Ce bonheur étant garanti par un calcul félicifique contrebalançant avantages et inconvénients.
  • Étymologiquement reliée à l’idée de calcul, la raison semble quelque peu abstraite, desséchante et théorique. Plaçant la vie au-dessus de la vérité, Nietzsche n’hésite pas à vanter les vertus de l’oubli et le pouvoir de l’illusion, notamment dans sa dimension artistique. 
  • La psychanalyse freudienne décrit l’économie pulsionnelle par l’intermédiaire du principe de plaisir. Le but de tout désir est d’obtenir satisfaction. En nous confrontant aux limites, normes et interdictions en tous genres, la raison nous précipite dans l’abîme douloureux et maladif du refoulement. 
  • Enfin, que peut l’aride raison aux principes universels face au subjectivisme de fond de tout bonheur ? Quelle prise a-t-elle sur le hasard, dont la faveur et la défaveur peuvent déterminer la trajectoire d’une vie ?

Transition Un bonheur fondé sur la passion n’est-il pas un bonheur animal ? N’y a-t-il pas un bonheur spécifiquement humain dont la raison serait la condition ?

Deuxième partie : la raison au service du bonheur 

En tant qu’instrument – propre à l’homme – permettant de dissocier le vrai du faux, le bon du mauvais, le bien du mal, la raison est garante d’un bonheur sage, stable et équilibré. Il existe donc une dichotomie entre un bonheur animal, matériel, et un contentement consubstantiel à la moralité.

  • Socrate n’hésite pas à qualifier l’homme selon Calliclès de «  pluvier  », un oiseau qui mange et fiente en même temps. Le bonheur platonicien est en effet le fruit d’une tempérance et d’une harmonie entre les trois parties de l’âme : l’ epithumia  ou désir, le  thumos  ou courage, et le  noûs (également  logistikon ) ou l’intellect. Vouloir satisfaire tous ses désirs revient à tenter de remplir un tonneau percé, en l’occurrence celui des Danaïdes.
  • Le bonheur du stoïcien n’est possible que par la distinction entre ce qui dépend de lui et ce qui n’en dépend pas, autrement dit de la prévalence lucide du principe de réalité sur le principe de plaisir. 
  • Aristote fait dépendre le bonheur de la vertu, juste mesure en toute chose acquise par l’habitude, et d’une activité conforme à la raison, part divine de l’homme.
  • Dans sa  Lettre à Ménécée , Épicure, en médecin de l’âme, propose une hiérarchisation éclairée des désirs menant à l’aponie, calme du corps, et à l’ataraxie, sérénité de l’âme.
  • Dans sa correspondance avec Élisabeth, fille du roi de Bohême, Descartes distingue bonheur et béatitude : cette dernière est la conséquence de la générosité, c’est-à-dire le bon usage de notre libre arbitre. S’illusionner revient selon lui à s’étourdir «  avec du pétun  », c’est-à-dire se perdre dans les fameux « paradis artificiels » : dans un langage sartrien, celui qui s’illusionne sait bien, au fond, qu’il s’illusionne. Son bonheur est donc fragile car incessamment menacé par l’immixtion de la réalité.

Transition La raison est-elle un instrument infaillible ? Le bonheur s’offre-t-il immanquablement à tout être raisonnable et moral ? Plutôt qu’un but accessible par une conduite conforme aux prescriptions de l’intelligence et aux injonctions du devoir, le bonheur n’est-il pas un idéal de l’imagination ?

Troisième partie : les limites de la raison et le bonheur comme idéal de l’imagination 

On peut être sensé, altruiste et lucide, sans toutefois être heureux. Si elle est nécessaire au bonheur, la raison n’y suffit pas pour autant.

  • Kant opère une distinction entre doctrine de la vertu et doctrine de la prudence : agir par devoir relève de l’évidence et d’un impératif catégorique, quand se rendre heureux dépend d’impératifs hypothétiques, c’est-à-dire de conseils dont l’effet n’est jamais garanti.
  • Aristote lui-même n’hésite pas à préciser qu’un sage, même vertueux, ne peut pas être heureux si la fortune s’acharne contre lui. Comment, en effet, accéder à la béatitude si je suis enchaîné à une roue en feu qui ne cesse de tourner ?
  • D’autres moyens d’accès au bonheur sont à envisager : la sensibilité, l’intuition ou ce que Pascal, dans ses  Pensées  (1670), nomme « vérités de cœur », par opposition aux « vérités de raison ». Dieu étant l’une de ces vérités de cœur.
  • La lucidité, comme l’explique Kant, est bien souvent une cause de tristesse (d’après l’expression qui lui est consacrée, c’est l’imbécile qui est heureux). Le respect de la loi morale, elle-même identifiée comme fait de la raison ( factum rationis ), ne conduit pas nécessairement au bonheur. Le pouvoir des hommes se limite à s’en rendre digne. Pris en lui-même, le bonheur n’est qu’un idéal de l’imagination qu’un sage peut rechercher, sans l’atteindre, toute une vie durant. Devant cette injustice, la raison n’est aucunement démunie : elle postule un Dieu justicier qui, dans l’au-delà, récompensera – proportionnellement – la moralité par le bonheur.

Conclusion 

Le bonheur n’est pas le fruit du pur hasard, pas plus qu’il n’est la somme d’un calcul savant. Il peut aussi consister en un « lâcher-prise » ou une « intensification du sentiment d’exister » telle que la décrit Rousseau dans Les Rêveries du promeneur solitaire  (1782) : un abandon au pur et simple temps présent. Reste à savoir si l’on peut invoquer une raison collective – une raison d’État ? – garante d’un droit au bonheur que stipule – entre autres – la constitution américaine. Et si, individuel comme collectif, le bonheur est la responsabilité de chacun, n’est-il pas – de nos jours – irrémédiablement conditionné par les médias et les réseaux sociaux ? La sentence de Cypher ne serait-elle pas, dans cette mesure, plus raisonnable qu’il y paraît ?

*Hans Limon est professeur de philosophie au lycée Louis-Massignon d’Abu Dhabi et chargé de projets culturels.

L’École des lettres est une revue indépendante éditée par l’école des loisirs . Certains articles sont en accès libre, d’autres comme les séquences pédagogiques sont accessibles aux abonnés.

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Sujet de dissertation du bac 2023 (métropole) qui lie deux notions de votre programme le bonheur et la raison . pour cette correction guidée, on va y aller étape par étape..

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Etape 1: lecture attentive du sujet. 

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Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? (juin 2017)

Comprendre le sujet, mobiliser ses connaissances, introduction, i. la recherche du bonheur et les aléas de la fortune, 1. le bonheur comme produit de la chance, 2. le bonheur comme fruit de la sagesse, 3. la recherche du bonheur face à l'adversité, ii. recherche du bonheur et réalité du malheur, 1. le malheur comme menace permanente, 2. suffit-il de rechercher le bonheur pour l'atteindre , 3. sommes-nous impuissants face au malheur , iii. la joie comme promesse de bonheur, 1. comprendre le monde pour mieux l'accepter, 2. vivre activement pour tendre vers le bonheur, 3. ne pas seulement rechercher le bonheur, mais aussi la joie.

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Exemple de sujet : Plaisir et bonheur

Dans le Gorgias, Socrate défend l’idée qu’un homme heureux est celui qui est capable de réguler ses désirs, de telle sorte qu’il ne sera pas l’esclave d’une recherche effrénée du plaisir. Se fondant sur une célèbre métaphore d’un tonneau qu’il s’agirait de remplir patiemment des biens les plus précieux et de consolider afin qu’il ne fuie pas, Socrate se voit pourtant opposer par Calliclès une conception plus hédoniste, selon laquelle le breuvage importe peu à condition d’avoir l’ivresse. L’iconoclasme moral de Calliclès, préfigurant la conception sadienne des plaisirs, consiste alors à montrer que l’homme doit rejeter une conception du bonheur uniquement fondée sur la mortification du corps. Le lien entre plaisir et bonheur est en ce sens ambigu. Il faut en effet problématiser la proximité entre les deux termes pour s’apercevoir de toute la difficulté de cette question. Si le plaisir désigne une satisfaction immédiate d’un désir, qui s’accompagne donc d’une sensation de bien-être ressentie par l’homme, le bonheur paraît alors dépendre du plaisir, puisqu’il désigne une satisfaction durable de l’homme, la seule différence entre les deux tenant au fait que le bonheur enjoint de privilégier le... [voir le corrigé complet]

  • Philosophie
  • Cours : Le bonheur

Le bonheur Cours

Le bonheur paraît être une notion connue de tous : tout le monde en a déjà fait l'expérience ou, du moins, tout le monde désire être heureux. Pourtant, chacun met sous ce nom des réalités très différentes. Il faut donc se demander s'il est possible de s'accorder sur sa définition et sur les moyens de l'atteindre. Ce travail sur le bonheur implique également une étude de la notion de désir. En effet, la réalisation des désirs est souvent considérée comme l'un des éléments nécessaires au bonheur. Cette idée ne va pas sans difficultés : si le désir est un mouvement qui pousse les individus vers des objets alors que le bonheur est un état stable et durable de bien-être, bonheur et désir sont peut-être contradictoires.

Le bonheur comme tentative de satisfaire tous les désirs

S'accorder sur une définition du bonheur n'est pas aisé, mais on considère parfois que le bonheur est atteint avec la réalisation de tous les désirs. Pourtant, le désir est souvent un obstacle au bonheur. Il semble finalement impossible d'atteindre le bonheur en satisfaisant tous les désirs de l'être humain.

La difficulté de définir le bonheur

La première difficulté, lorsque l'on réfléchit au bonheur, est de savoir si l'on peut s'accorder sur sa définition. Le bonheur est un état durable de bien-être éprouvé par un individu, souvent compris comme l'état dans lequel tous les besoins et désirs de l'homme sont satisfaits. Toutefois, cette définition pose problème, elle repose sur l'expérience de chacun.

Communément, on pense que ce qui fait le bonheur est une affaire privée, subjective. Chacun pourrait ainsi déterminer ce qu'est le bonheur selon ses préférences et ses goûts.

Mais si chacun détermine le bonheur selon sa préférence, il devient difficile de savoir si le bonheur lui-même est vraiment atteint. Autrement dit, s'il n'y a pas de définition du bonheur sur laquelle s'entendre, on ne peut être certain de l'avoir atteint, car le vrai bonheur pourrait être un sentiment plus fort, plus durable, ou plus intense.

C'est ce que souligne le philosophe Emmanuel Kant : le concept de bonheur est indéterminé car il est empirique, c'est-à-dire qu'il est défini par l'expérience de chacun.

On dit d'une chose qu'elle est empirique lorsqu'elle repose entièrement sur l'expérience.

Dire du bonheur qu'il est empirique revient à dire qu'il repose sur l'expérience que chaque individu en fait. Ainsi, l'un trouvera son bonheur dans la pratique d'un sport, l'autre dans la lecture, etc.

« Par malheur, le concept du bonheur est un concept si indéterminé que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il désire et il veut. »

Emmanuel Kant

Fondements de la métaphysique des mœurs

Toute tentative de définition du bonheur est donc contestable, et cela a pour conséquence qu'il est impossible de savoir comment y accéder.

Le désir comme obstacle au bonheur

Le désir semble plutôt un obstacle au bonheur, car il est illimité et mène à la souffrance.

Le caractère illimité du désir

Le désir est une force violente qui pousse l'être humain à trouver une satisfaction. Le désir peut être illimité, l'homme veut toujours plus, ce qui s'oppose à l'idée même du bonheur, un état de plénitude et de satisfaction.

Le bonheur et le désir sont deux notions qui s'opposent :

  • Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation.
  • À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.

Il semble a priori difficile de lier ces deux notions dont les définitions s'opposent.

Le désir est une force psychique qui pousse l'individu vers un objet : l'objet du désir.

On distingue par ailleurs le désir et le besoin :

  • Le besoin est animal (se reproduire, se nourrir, dormir, etc.). Il dépend du corps seul et trouve donc sa satisfaction dans un acte ou un objet précis.
  • Le désir se déploie dans l'imagination et non dans la réalité. Contrairement au besoin physique, le désir dépend de la capacité de l'homme à se projeter et à se représenter consciemment un objet désiré, malgré son absence.

Le désir est donc propre à l'homme : il fait partie de ce qui définit notre humanité.

Le fait de manger permet d'illustrer la différence entre le besoin et le désir :

  • Manger lorsque l'on a faim permet de satisfaire un besoin primaire. Une fois que l'on a mangé, le besoin disparaît.
  • Manger par désir relève de la gourmandise. Une fois que la gourmandise est satisfaite par un objet, elle ne s'arrête pas et se porte sur un nouvel objet.

Ce qui pose problème avec le désir, c'est son caractère illimité : dès qu'un désir est satisfait, de nouveaux désirs naissent tout de suite après.

L'image du tonneau percé de Platon

Dans Gorgias, Platon utilise l'image des tonneaux percés pour montrer qu'une vie de plaisirs ne peut pas permettre d'accéder au bonheur. En effet, puisque le propre du désir est de renaître sans cesse, chercher à être heureux en cumulant les plaisirs reviendrait à remplir des tonneaux percés des mets les plus fins : ceux-ci ne seraient jamais remplis et la quête de leur contenu serait infinie.

Le désir menant à la souffrance

L'image des tonneaux percés permet de montrer que le mécanisme du désir ne peut mener au bonheur : tenter d'être heureux en satisfaisant tous ses désirs revient ainsi à passer toute sa vie à courir après le bonheur, sans jamais l'atteindre. Le désir mène finalement plutôt à la souffrance.

Le mythe des androgynes

Pour illustrer l'origine du désir amoureux, par exemple, Platon utilise le mythe des androgynes dans Le Banquet . Il raconte que les dieux avaient créé au départ trois espèces : les hommes, les femmes et les androgynes (mi-hommes, mi-femmes).

Chaque androgyne possédait quatre bras, quatre jambes, deux têtes, et avait la forme d'une boule qui roulait pour se déplacer. Un jour, ces individus partirent à l'assaut du ciel et du royaume des dieux. Pour les punir, les dieux décidèrent de les couper en deux. Depuis ce jour, chaque moitié recherche l'autre désespérément afin de reconstituer l'unité perdue.

Ce mythe illustre l'idée que tout désir serait une poursuite désespérée d'un idéal. Le désir fait partie de l'origine et de l'essence des êtres humains et se cache derrière chacun de leurs actes.

L'insatiabilité du désir est ce qui en fait une souffrance : il renaît sans cesse et l'impossibilité de le satisfaire conduit au malheur. Autrement dit, le plaisir engendré quand on satisfait un désir n'est qu'éphémère tandis que la souffrance est constante.

C'est ce que met en évidence le philosophe Arthur Schopenhauer.

Schopenhauer montre que le désir fait de l'existence une souffrance perpétuelle. En effet, quand on désire quelque chose que l'on n'a pas, on souffre de ne pas l'avoir. Mais si on finit par l'obtenir, la satisfaction n'est que momentanée : très vite, on veut satisfaire un nouveau désir.

Le désir semble donc être un mouvement sans fin, qui conduit l'homme à la souffrance plutôt qu'au bonheur.

« Le désir satisfait fait place aussitôt à un nouveau désir. Comme une aumône qu'on jette à un mendiant, elle lui sauve la vie aujourd'hui pour prolonger sa misère jusqu'à demain. La vie donc oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui. »

Arthur Schopenhauer

Le Monde comme volonté et comme représentation

L'impossibilité d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs

On en vient à affirmer qu'il est impossible d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs.

Ils sont trop variés, trop multiples pour pouvoir être tous satisfaits. Il existe un décalage trop grand entre la multiplication des désirs, notamment dans les sociétés de consommation, et les moyens auxquels les individus ont accès pour les satisfaire.

C'est ce qu'illustre Jean-Jacques Rousseau lorsqu'il pense la différence entre l'homme à l'état de nature et l'homme en société.

L'homme à l'état de nature selon Rousseau

Dans le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes , Rousseau décrit l'état de nature. Dans cet état fictif, les hommes étaient solitaires, sans souci d'autrui, et avaient pour seule préoccupation la satisfaction de leurs besoins naturels. L'homme était alors heureux car il pouvait aisément satisfaire tous ses besoins. C'est au contraire une fois que la société a été créée que les désirs se sont multipliés, créant un décalage entre les moyens dont disposent les hommes pour les satisfaire et le nombre de leurs désirs.

Même si l'état de nature n'a jamais existé, Rousseau l'évoque pour montrer que les désirs ont été créés par la société. Si l'homme veut être heureux, il doit tenter de retrouver une certaine simplicité dans son existence.

Le bonheur, pensé comme un état durable, ne peut donc pas être atteint par la satisfaction de tous les désirs, inventés par la société humaine.

Les conceptions antiques du bonheur

Dans l'Antiquité, le bonheur constitue le Souverain Bien, c'est-à-dire le but que doit poursuivre tout homme. On retient souvent deux grandes visions du bonheur : le bonheur épicurien et le bonheur stoïcien.

Souverain Bien

Le Souverain Bien est le bien le plus haut, c'est-à-dire la fin ultime de toute activité humaine. Il est souvent identifié au bonheur.

Le bonheur épicurien

Pour les épicuriens, et en particulier pour Épicure, le Souverain Bien consiste en une absence de trouble dans le corps et dans l'âme ; on retrouve donc l'idée que le bonheur est un état stable. Le bonheur chez les épicuriens correspond à l'ataraxie, à l'aponie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme, et l'absence de maux du corps.

Épicure identifie quatre grandes craintes qui empêchent l'homme d'être heureux : la crainte des dieux, la crainte de la souffrance, la crainte de n'être pas heureux, et enfin la crainte de la mort.

Pour parvenir au Souverain Bien, il importe de faire un travail sur ses désirs, afin de ne se préoccuper que des désirs essentiels.

Dans la Lettre à Ménécée , Épicure distingue ainsi plusieurs sortes de désirs, qu'il hiérarchise :

  • Il y a les « désirs naturels et nécessaires », qui sont limités et aisés à satisfaire (faim, soif). Ceux-là permettent d'atteindre le Souverain Bien.
  • Il y a ensuite les « désirs naturels et non nécessaires », qui peuvent être satisfaits mais qui ne présentent pas de caractère impératif (le désir d'une bonne nourriture, par exemple).
  • Enfin, il y a les désirs vains, c'est-à-dire non naturels et non nécessaires (la richesse, la gloire, l'honneur). Ces derniers sont causés par des artifices et ne sont synonymes que de souffrance et de dépendance.

Pour atteindre le Souverain Bien, donc le bonheur, il faut se contenter des désirs « naturels et nécessaires ». C'est dans ce cas que l'on peut atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme.

« Partant, quand nous disons que le plaisir est le but de la vie, il ne s'agit pas des plaisirs déréglés ni des jouissances luxurieuses ainsi que le prétendent encore ceux qui ne nous connaissent pas, nous comprennent mal ou s'opposent à nous. Par plaisir, c'est bien l'absence de douleur dans le corps et de trouble dans l'âme qu'il faut entendre. Car la vie de plaisir ne se trouve point dans d'incessants banquets et fêtes, ni dans la fréquentation de jeunes garçons et de femmes, ni dans la saveur des poissons et des autres plats qui ornent les tables magnifiques, elle est dans la tempérance, lorsqu'on poursuit avec vigilance un raisonnement, cherchant les causes pour le choix et le refus, délaissant l'opinion, qui avant tout fait le désordre de l'âme. »

Lettre à Ménécée

III e siècle av. J.-C.

Il faut satisfaire uniquement les désirs naturels — principalement ceux qui sont nécessaires —, tous les autres désirs étant vains. C'est ainsi que l'on peut atteindre l'ataraxie. Ce type de bonheur est très simple, puisqu'il s'agit d'une absence de troubles de l'âme. Il faut fuir les désirs démesurés et privilégier un bonheur simple et modéré.

Les désirs selon Épicure

Les désirs selon Épicure

Le mot « ataraxie » , d'origine grecque, signifie « absence de troubles ». Il désigne la tranquillité de l'âme.

L'ataraxie, pour les épicuriens, est la paix de l'âme. Elle est atteinte par la limitation des désirs.

La voie d'accès au bonheur épicurien passe donc par une limitation des désirs. Le bonheur épicurien n'exclut toutefois pas le plaisir. Épicure en distingue deux types :

  • Les plaisirs cinétiques, c'est-à-dire en mouvement : ce sont les plaisirs qui remédient à un manque et qui resurgissent toujours après l'état de satiété.
  • Les plaisirs catastématiques, c'est-à-dire stables : ce sont les plaisirs qui ne perturbent en rien l'être qui les éprouve, les plaisirs de l'homme qui a atteint l'ataraxie. Le plaisir catastématique correspond à l'état d'absence de douleur ou d'absence de manque.

On dit « J'ai faim ». La satisfaction qui correspond à l'action même de manger, d'étancher la faim, est un plaisir cinétique. Par contre, le fait d'être repus, le plaisir que l'on peut ressentir à avoir sa faim rassasiée, état qui dure dans le temps jusqu'à la prochaine faim, est un plaisir catastématique.

Épicure montre que si ces deux types de plaisirs sont nécessaires, puisqu'il faut bien répondre aux besoins du corps, les plaisirs cinétiques ne doivent servir qu'à maintenir l'état d'équilibre de l'homme heureux. Seuls les plaisirs stables doivent être recherchés pour eux-mêmes.

Le modèle du bonheur d'Épicure passe donc par une limitation des désirs. Pour atteindre l'ataraxie, il importe de mener une existence faite de choses simples.

Le bonheur stoïcien

Pour les stoïciens, l'enjeu n'est pas seulement de limiter les désirs. Il s'agit surtout de ne plus être esclaves des passions pour atteindre le Souverain Bien.

Le stoïcisme de l'époque impériale, la dernière époque de ce courant philosophique, est représenté par Sénèque, Épictète et Marc Aurèle. Selon les stoïciens, le monde est régi par une stricte nécessité : le cours des choses, ce qui arrive, est totalement hors de notre portée. Seule notre réaction face à ce que nous appelons à tort les « hasards » de la vie est en notre pouvoir. Il faut donc apprendre à maîtriser ses passions, et à accepter les événements sans en pâtir.

Pour être heureux, il faut que l'homme apprenne à ne désirer que ce qui dépend de lui, car désirer ce qui dépend de ce qui nous apparaît comme un hasard revient à se faire l'esclave de ses passions.

Le seul pouvoir qu'a l'homme sur sa vie est le contrôle de ses désirs : il lui faut donc supprimer tous les désirs qui dépendent du « hasard » et des autres, et ne désirer que les choses qui dépendent de lui-même.

C'est par la vertu que l'homme peut atteindre le bonheur. En ce sens, on peut dire que le bonheur ne réside pas dans la recherche du plaisir. La vertu permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme.

« Souviens-toi donc de ceci : si tu crois soumis à ta volonté ce qui est, par nature, esclave d'autrui, si tu crois que dépende de toi ce qui dépend d'un autre, tu te sentiras entravé, tu gémiras, tu auras l'âme inquiète, tu t'en prendras aux dieux et aux hommes. Mais si tu penses que seul dépend de toi ce qui dépend de toi [...] aucun malheur ne pourra t'atteindre. »

II e siècle apr. J.-C.

« Pourquoi rapprocher des choses si dissemblables et même si opposées ? La vertu est chose élevée, sublime, royale, invincible, inépuisable ; le plaisir est chose basse, servile, faible, fragile qui s'établit et séjourne dans les mauvais lieux et cabarets. »

De la vie heureuse

I er siècle apr. J.-C.

La vertu, c'est-à-dire l'excellence qui est propre à l'être humain, permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme.

Le stoïcisme préconise donc d'atteindre le bonheur par la tempérance plutôt que par le plaisir, en rendant son bonheur indépendant du monde extérieur.

Le bonheur devient ce qui est visé à travers toutes les actions d'une personne. Il n'est donc pas seulement un état stable, mais une activité : c'est en agissant conformément à la vertu que l'homme réalise son essence et trouve le bonheur. En outre, vivre une vie selon l'excellence qui est propre à l'être humain est source de plaisir.

L'idée stoïcienne selon laquelle il faut apprendre à maîtriser ses passions et accepter l'ordre des choses a marqué de nombreux philosophes tels que Montaigne ou Descartes.

« Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde. »

René Descartes

Discours de la méthode

Il faut, par un travail de la raison, parvenir à réorienter nos désirs en fonction de ce qui est possible. C'est ce travail sur les désirs qui doit permettre d'être heureux.

Par exemple, il ne faut pas désirer la santé, car c'est une chose qui est indépendante de notre volonté : ainsi, si on ne l'a pas, on ne sera pas malheureux puisqu'on n'a aucun pouvoir dessus.

Le désir comme force de l'homme et affirmation de la joie menant au bonheur

À contrepied des courants de pensée antiques, pour certains philosophes, le désir peut constituer une force de l'homme et permettre l'affirmation de la joie, ce qui mène au bonheur.

Le désir comme force de l'homme

Au lieu de considérer le désir comme un élément empêchant le bonheur, on pourrait tenter de le considérer comme une force.

En effet, le désir peut être défini comme ce qui anime l'homme, ce qui le pousse hors de lui. C'est ainsi que Spinoza nous propose de penser le désir : comme ce qui pousse l'homme à continuer d'exister.

Pour Spinoza, le désir n'est pas quelque chose d'extérieur à l'homme : c'est l'expression de son essence. Notre corps et notre esprit ont des désirs qui les incitent à continuer d'exister et à se développer. Il faut apprendre à suivre notre nature profonde, laquelle s'exprime par ces désirs, par cette force vitale qui anime l'être humain.

« Le Désir est l'essence même de l'homme en tant qu'effort pour persévérer dans son être. »

Baruch Spinoza

La joie comme affirmation du bonheur

Si le désir est une force constitutive de l'homme, celle-ci doit pouvoir être intégrée pleinement à sa poursuite du bonheur.

En un sens, c'est l'idée que développe Henri Bergson lorsqu'il parle de la joie. Pour lui, la joie n'est pas simplement synonyme de plaisir : c'est l'affirmation de la puissance créative de la vie, que chaque individu peut expérimenter lorsqu'il réalise quelque chose.

Pour expliquer ce qu'est la joie, Henri Bergson la distingue du plaisir :

  • Le plaisir est une satisfaction qui se rapporte à un instant déterminé : c'est un état superficiel et léger, qui prend fin rapidement et signifie simplement que l'individu continue de vivre.
  • La joie est une satisfaction qui s'inscrit dans la durée : éprouver de la joie, c'est un état dense, durable, car c'est aussi éprouver tout ce passé qui a finalement conduit le sujet à cet état.

« La joie annonce toujours que la vie a réussi, qu'elle a gagné du terrain, qu'elle a remporté une victoire : toute grande joie a un accent triomphal. »

Henri Bergson

L'Énergie spirituelle. Essais et conférences

La joie est le signe que l'individu est parvenu à se dépasser lui-même. Elle est la preuve de la capacité de l'individu à opérer une « création de soi par soi », c'est-à-dire à augmenter son être.

Pour conclure, l'affirmation de la puissance du désir ne conduit pas nécessairement à la souffrance et au malheur. Dans la joie, le désir est créateur et sa force participe à un processus d'affirmation et de construction de soi-même. Il permet à l'homme de se dépasser et l'aide à accéder au bonheur.

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Le Bonheur – Bac de Philosophie

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Le Bonheur - Bac de philosophie

Dans cette vidéo, je vais vous présenter plusieurs aspects relatifs au bonheur :

I.La définition du bonheur et la problématique qu’elle soulève

II. La question de savoir si le bonheur dépend de nous ou non

III. L’idée selon laquelle le bonheur est lié à nos désirs

IV. Savoir si la politique a pour but le bonheur des citoyens

V. Les différentes formes de bonheur dans notre vie quotidienne

I – DÉFINITION DU BONHEUR ET PROBLÉMATIQUE

Examinons tout d’abord la définition couramment admise du bonheur. Généralement on définit le bonheur comme un état durable de satisfaction complète dont découle un sentiment de plénitude et de béatitude . Or de cette vision du bonheur qui le décrit comme un état durable et constant jaillit le premier problème que sous-tend la notion:

En effet, comment concevoir le bonheur autrement qu’un idéal stable et désincarné, dont on ne peut faire l’expérience dans l’existence, alors que la vie est changeante, parsemée d’obstacles et d’embûches ?

En d’autres mots :

À quoi bon réfléchir sur quelque chose qui n’existe pas ? 

Ou ne risque-t-on pas de souffrir si l’on tend inlassablement vers quelque chose qui n’existe pas ?

L’un des premiers philosophes à avoir souligné l’impossibilité de définir le bonheur est Kant . Selon lui, le bonheur est impossible à définir de façon générale, car il est affaire d’empirisme , à savoir d’expérience , et est propre à chacun. 

Exemple : pour l’un, le bonheur c’est de manger du chocolat ; pour l’autre, c’est de perdre du poids.

Cette impossibilité à définir le bonheur a conduit les philosophes et les politiques à travers les siècles, à l’associer à des notions bien réelles , telles que la chance, le plaisir, le désir, la morale, la consommation ou les loisirs . Nous verrons dans quelques minutes dans quelles mesures.

Tout d’abord, examinons cette question : est-ce que le bonheur dépend de nous ?

II – LE BONHEUR DÉPEND-IL DE NOUS ? 

Le terme bonheur est dérivé du latin, bonum : bon et augurum : le hasard, la chance et il s’est transformé en « bon eür » en ancien français. 

Dans l’Antiquité , le bonheur est donc facteur de chance et ne dépend pas de nous, mais du sort . Au bonheur peut succéder malheur et malchance , ces différents états ne résultant que des caprices du sort. Pour les anciens , le bonheur c’est donc un don du ciel, une chance, ce qu’ils appelaient la Fortune . 

Or, rester dans la passivité – un peu comme la belle au bois dormant qui attend que son prince la délivre du sommeil – admet que c’est une position qui  n’est pas tenable .

Pour contrer cette conception fataliste du bonheur, l’Eudémonisme (= doctrine qui a pour objet central le bonheur) des stoïciens propose une solution pour le faire dépendre entièrement de nous.

Pour les sages , pour que l’Homme ne soit plus le jouet du sort et puisse vivre de façon heureuse, il lui suffit de vouloir que les choses arrivent comme elles arrivent .

Il est vrai que cela peut sembler plus facile à dire qu’à faire. D’autre part, cela n’implique-t-il pas de nier nos aspirations à être qui nous sommes ? Nous sommes tous d’accord pour dire que cela n’est plus tenable de nos jours.

En revanche, pour l’ascète , il s’agit de faire une sélection des plaisirs . Le bonheur étant l’ataraxie , c’est-à-dire la conséquence d’une absence de trouble de l’âme , il s’agit pour le philosophe de ne profiter que des désirs naturels et nécessaires tels que boire, se reproduire, manger et dormir, en réalité de ne profiter que de ses besoins. De temps en temps, il est permis de s’octroyer des plaisirs naturels mais non nécessaires , comme boire un verre de bon vin ou manger un plat fin, et d’ignorer les plaisirs non naturels et non nécessaires tels que l’ambition, la gloire ou la richesse. Car ces derniers, au même titre que le désir, sont insatiables et peuvent engendrer la souffrance .

Toutefois, à moins de vivre reclus dans une grotte, il est difficile d’appliquer à la lettre ce que préconise Épicure , n’est-ce pas ? Voyons donc ce qu’il en est de la relation entre le désir et le bonheur.

III – LE BONHEUR, UNE AFFAIRE DE DÉSIR

Un grand nombre de philosophes pensent que le désir est la cause de nos malheurs et qu’une des conditions pour accéder au bonheur est d’éradiquer le désir. Dès l’étymologie du terme, on constate que le désir exprime la nostalgie d’une étoile . En effet, le mot désir vient du latin “ de-sideratio “, qui indique la perte douloureuse ( “de” ) d’un astre ( “sideris” ) fascinant. Ainsi, le désir peut être considéré comme le regret d’un joyau merveilleux autrefois contemplé.

L’association du désir et de la souffrance est illustrée dans le mythe des Danaïdes , conté par Socrate à Calliclès dans le Gorgias , avec l’image de leur tonneau percé. Un homme qui chercherait à être heureux en voulant satisfaire ses désirs serait condamné à s’épuiser inlassablement à remplir un tonneau percé, et donc à la souffrance, le désir étant en permanence reconductible et illimité !

On retrouve également l’idée chez les Stoïciens et Descartes, selon laquelle il vaut mieux “renoncer à ses désirs plutôt que changer l’ordre du monde” . En d’autres termes, le monde ne possédant pas assez de richesses pour satisfaire nos désirs qui, eux, sont illimités , il vaut mieux y renoncer . Et pour conclure sur les philosophes qui déprécient le désir, citons la vision la plus pessimiste d’entre eux, celle de Schopenhauer . Pour le nihiliste , le vouloir-vivre ou le désir est la cause de notre douleur et de ce qui divise les hommes. Il faut donc le faire taire à tout prix et trouver refuge dans l’art , qui seul peut apaiser notre mal-être.

Il est vrai que certaines conceptions du bonheur peuvent sembler restrictives et morales, ce qui peut compliquer la quête du bonheur. Il peut être difficile d’avancer lorsqu’on nous dit ce qu’il ne faut pas faire, plutôt que de nous donner des pistes pour trouver le bonheur.

Spinoza pense au contraire que le désir est l’essence de l’homme et que la joie, qui découle de sa satisfaction, signale son «passage d’une moindre à une plus grande perfection». On trouve la même conception positive chez Nietzsche pour qui le désir qu’il nomme la volonté de puissance est un élan vital, une force créatrice et donc un des vecteurs du Bonheur.

Mais pour que l’accès au bonheur soit possible, faut-il encore que la politique le permette et s’en préoccupe…

IV – BONHEUR ET POLITIQUE

Si le bonheur réside dans la tolérance , la pratique d’activités choisies et le fait de « cultiver son jardin » pour Voltaire dans Candide , encore faut-il construire une société permettant à tous d’être heureux.

Les états démocratiques , en tentant de privilégier l’expression des libertés individuelles , semblent aller dans ce sens.

L’idéal d’un bonheur collectif , apparu selon Saint-Just au moment de la Révolution française en Europe , est-il compatible avec le bonheur individuel ? 

Il semblerait puisque c’est à l’initiative de l’Empire, puis de la République que les congés payés sont instaurés en France. C’est tout d’abord par Napoléon III en 1853 , qui, par décret, les accorde aux seuls bénéfices des fonctionnaires, puis le Front  Populaire en 1936 qui les généralise à tous. 

Grâce aux congés payés , les français peuvent désormais partir en vacances et s’adonner à leurs loisirs, ce que la publicité n’hésite pas à associer avec l’idée du Bonheur.

En effet, en vacances, chacun est libre de faire ce qu’il désire, ce qui renforce l’association entre le bonheur et le désir. Par exemple, certains pourront pratiquer la philosophie ou marcher seuls dans la montagne pour méditer. Toutefois, la réalité peut être parfois bien différente.

Mais les intérêts des Etats , même démocratiques , vont parfois à l’encontre des intérêts des individus . Ainsi la société de consommation , si soucieuse de nos loisirs (ton ironique), n’a pas hésité à chercher à instrumentaliser nos désirs , par le biais de la pub et du marketing , y voyant un moyen de croissance et d’enrichissement.

Elle tolère le bonus dolus , le mensonge léger qui consiste à exagérer les qualités d’une marchandise, les images subliminales, celles qui s’insèrent dans la pub à l’insu du spectateur, et favorise le crédit, pour pousser l’individu à la consommation.

La recherche du bonheur que la société associe à la consommation devient ainsi aliénante pour l’Homme qui n’est plus à l’origine de ses désirs, lesquels sont créés de toute pièce par la société , dont le but est : s’enrichir.”

Il est clair que la politique peut parfois avoir du mal à concilier ses intérêts personnels avec le bonheur individuel. Mais alors si les intérêts politiques divergent des intérêts individuels, si pour la philosophie le Bonheur est un état permanent dont on ne peut faire l’expérience, puisque il est, rappelle Kant, « l’état d’un homme raisonnable à qui dans tout le cours de son existence tout arrive selon son souhait et sa volonté » et est donc impossible… Sachant qu’il faut toujours le rattacher à des notions secondaires, quelle forme de bonheur pouvons-nous espérer aujourd’hui ?

V. LES DIFFÉRENTES FORMES DE BONHEUR DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE

Pour la psychanalyste Elisabeth Roudinesco , le bonheur est aujourd’hui plus affaire de psychologie que de philosophie . Le politique et la philosophie ont laissé place à l’individualisme et la psychologie .

Dans le roman Avatar de Théophile Gautier , le personnage principal, Octave, possède tout ce qui devrait le rendre heureux : richesse, jeunesse et beauté. Pourtant, il sombre dans le désespoir et l’ennui. Cela montre que le bonheur est une quête individuelle qui nécessite la connaissance de soi et de ses aspirations personnelles.

Une fois que la question de pouvoir subvenir à ses besoins est réglée, le bonheur pourrait consister au fait de parvenir à dépasser suffisamment ses conflits intérieurs afin de, comme le dit Freud ,  pouvoir aimer et travailler.

Indissociable de la présence chaleureuse d’autrui, ou de compagnons de route, il serait aujourd’hui, contrairement à l’Antiquité,  fruit de la praxis , c’est-à-dire de l’action.

Il résulterait d’une activité choisie favorisant le déploiement de son potentiel et peut-être également de la perpétuation d’actes d’aide envers autrui , lesquels feraient accroitre l’estime de soi-même. 

Sorte de quête et graal de nos sociétés actuelles , difficiles à atteindre et souvent malmené par les affres de l’existence – les deuils, les renoncements et les échecs – il semble aujourd’hui être associé au bien-être, à la joie, à la confiance et à la « force d’exister » dont parle Spinoza , qui assure d’utiliser les obstacles comme l’occasion d’accroître notre personne.

Ainsi, même si vivre dans un état de bonheur permanent n’est pas possible, vivre heureux et avoir une vie portée par la joie, désirante et le bien-être semble un objectif tout à fait accessible . Et c’est tant mieux !

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Exemples de sujets de dissertation de philosophie sur le bonheur

Quels sujets possibles pour une dissertation en philosophie sur le bonheur ? Le bonheur dépend-il de nous ? Entre la vertu et le bonheur, où se situe l'Homme ? Etc.

Dissertation sur le bonheur

Credit Photo : Pexels Lisa Fotios

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Sujet 1 - Le bonheur dépend-il de nous ? Sujet 2 - Entre la vertu et le bonheur, où se situe l'Homme ? Sujet 3 - Est-il naturel de vouloir être heureux ? Sujet 4 - La raison est-elle le chemin du bonheur ? Sujet 5 - La recherche du bonheur dure-t-elle toute une vie ?

Sujet 1 - Le bonheur dépend-il de nous ?

Il y a une recherche incessante du bonheur qui nous amène à tomber dans une sorte d'obsession, sans savoir exactement ce que c'est que le bonheur ni comment on peut l'avoir. Le bonheur est l'état dans lequel tous les êtres humains aimeraient se trouver. Mais sait-on dans quelle mesure être heureux dépend de soi-même ?

Tout d'abord, pour savoir ce qu'est vraiment le bonheur, il faudrait se poser une question : qu'est-ce que le bonheur pour moi ? La réponse peut être quelque peu complexe et pleine de nuances différentes pour chacun de nous. Ces nuances nous indiquent que le bonheur n'est pas quelque chose qui existe dans les circonstances dans lesquelles nous vivons, mais plutôt quelque chose qui est en nous-mêmes, dans la façon dont nous vivons ces expériences.

John Locke a dit : « Les hommes oublient toujours que le bonheur humain est une disposition de l'esprit et non une condition de circonstances ».

Sujet 2 - Entre la vertu et le bonheur, où se situe l'Homme ?

Comment être heureux ? Quel est le bien propre et spécifique de l'homme ? Comment l'homme devrait-il ordonner sa vie pour atteindre le bonheur ? Qu'est-ce que la vertu et comment est-elle liée au bonheur ? Le bien et l'heureux coïncident-ils dans le vertueux ? Sommes-nous liés par le bonheur ou pouvons-nous vraiment choisir de ne pas être heureux ?

D'après Aristote :

  • Le bonheur est ce vers quoi toutes les actions humaines sont dirigées.
  • Le bonheur est synonyme de perfection.
  • Le bonheur constitue l'activité la plus excellente et la plus élevée de l'être humain.
  • Le bonheur est un bien autarcique, il est recherché et vaut pour lui-même et non pour atteindre un autre bien
  • Le bonheur doit rendre l'homme bon.

Sujet 3 - Est-il naturel de vouloir être heureux ?

Nous avons parfois l'impression que le bonheur n'est plus un but ou un simple état à jouir, mais plutôt une obligation. Il faut être heureux à tout moment, pour tout et, dans la mesure du possible, faire participer les autres à ce bonheur.

Et si le bonheur n'était pas ce que l'on nous a fait croire ?

Dans le roman Madame Bovary , de Flaubert , l'auteur essaye de nous transmettre un message sur le bonheur au travers du personnage d' Emma , qui veut connaître la signification exacte des mots bonheur, passion et aliénation. Sommes-nous des Emma Bovary ?

Sujet 4 - La raison est-elle le chemin du bonheur ?

La philosophie dit que la raison n'est pas un attribut exclusif du rationalisme. De même, l'empirisme - la théorie « opposée » au rationalisme - ferait usage de la raison. En ce sens, Spinoza est un rationaliste radical, absolu, puisqu'il part de l'idée que, par la raison, l'être humain est capable de comprendre la structure (rationnelle) du monde qui l'entoure.

Ainsi, Spinoza dit que la philosophie n'est rien d'autre que la connaissance divine. C'est le mode suprême de connaissance. Et, c'est là que résident à la fois la liberté et le bonheur que nous recherchons dans la vie.

Sujet 5 - La recherche du bonheur dure-t-elle toute une vie ?

Personne ne naît heureux ou malheureux, il n'y a pas de gène connu pour le bonheur. Ceci n'est pas hérité, il doit être gagné tout au long de la vie.

La prétention d'atteindre le bonheur (une sorte de bien-être subjectif) c'est quelque chose de complexe. Il a été souligné que le bonheur n'est pas une destination, mais plutôt une attitude avec laquelle on voyage dans la vie. En médecine, en termes holistiques, le bonheur serait de vivre en paix, d'un point de vue psychologique, avec nous-mêmes, avec une bonne relation familiale et avec d'autres personnes dans l'environnement où nous vivons, d'être en bonne santé et avoir un bon état physique ; mais, est-ce possible de trouver le bonheur où il ne s'agit que d'un idéal ?

Kant dit que « Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques ».

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Méthode à suivre étapes par étapes pour réussir sa dissertation de philosophie. Je prends l’exemple d’un sujet sur la liberté et le bonheur.

Dissertation de philosophie : « Un homme libre est-il nécessairement heureux ? »

Travail au brouillo n pour la dissertation de philosophie :

1- Faire venir les idées/ à quoi vous fait penser ce sujet : héros, films, partie du cours, auteurs etc

2 – Analyser le sujet : Définir les termes du sujet : (cf index définitions à la fin)

Ecrire les définitions des termes qui vont être utiles et si elles vont vous permettre de répondre plutôt oui ou plutôt non au sujet ou si cela peut être les deux.

3 – Listez les références utilisables dans le cours :

4- Listez les arguments pour et contre

Organiser votre plan à partir de cela en suivant la forme thèse/antithèse/thèse

5- Formulez la problématique

Rappel pour la structure de la problématique de la dissertation de philosophie :

A première vue, nous pourrions dire que ………………………… (thèse 1) car si (définition)

alors ……  (réponse au sujet)

Mais nous pourrions au contraire dire que …………………………….. (thèse 2)  car si ………………………….(définition)

6- Rappel de la structure de l’intro

– Accroche

– Problématique

– Rappel du sujet

– Annonce du plan

7 – Faire une Accroche

Prenez soit une citation (cf citations possibles à la fin), soit un exemple concret pour introduire le sujet. Si vous prenez une citation elle doit avoir un rapport avec le sujet et vous devez l’expliquer avec vos mots (pas les miens). Si vous prenez un exemple, montrez comment il pourrait répondre au sujet.

Index Définitions utiles :

Définitions de la liberté  :

Libre arbitre  : avoir la possibilité de choisir entre une chose et son contraire sans être influencé.

Liberté d’action  : avoir la possibilité d’aller où on le souhaite sans être contraint c’est-à-dire sans être contraint par une force physique.

Indépendance  : être capable de subvenir seul à ses besoins

Autonomie  : être capable de se donner ses propres règles sans avoir à suivre les ordres d’un autre. Etre moral c’est-à-dire suivre les règles que nous donne notre conscience morale.

Maitrise de soi-même  : être capable de ne pas céder à certains de ses désirs ou certaines de ses passions s’ils ne sont pas bons pour nous. Ex : un alcoolique n’est pas maître de lui-même.

Liberté absolue ou naturelle  : C’est la liberté de l’état de nature, être absolument libre c’est avoir la possibilité de faire absolument tout ce que l’on veut.

Définitions du bonheur  :

Le bonheur au sens de plénitude : être heureux, c’est un état de satisfaction durable et global qui provient d’un jugement sur notre existence en générale.

Le bonheur selon Calliclès  : C’est désirer toujours davantage et remplir sa vie de plaisirs.

Le bonheur au sens d’absence de douleur : être heureux c’est ne ressentir ni souffrance dans le corps ni souffrance dans l’âme (inquiétudes). Définition d’Epicure, philosophe latin de l’antiquité.

La joie : C’est le sentiment d’intense satisfaction que l’on ressent quand on a réussi quelque chose qui a demandé des efforts. La joie est donc plus intense que le bonheur, mais aussi de plus courte durée.

Le plaisir : état de satisfaction éphémère souvent lié à la satisfaction d’un désir matériel ou non.

Index Citations possibles :

Le Bonheur :

« Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l’imagination » Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs.

Selon Kant, il faut distinguer deux facultés intellectuelles, la raison et l’imagination. La raison est la faculté d’enchainer des propositions de manières logique, elle fait des raisonnements. Au contraire, l’imagination va créer des images à partir de ce que nous avons déjà senti, mais de manière imprécise et vague. Dire que le bonheur est une idée de l’imagination signifie donc que nous n’en avons pas une idée claire mais plutôt fantasmée et qu’il va donc être difficile pour nous d’atteindre ce bonheur. Cela serait beaucoup plus simple si le bonheur était une idée de la raison car nous aurions alors une méthode logique pour atteindre le bonheur.

« La vie oscille, comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui ». Schopenhauer, Le Monde comme Volonté et comme Représentation, Livre IV, §56-57

Selon Schopenhauer, le bonheur est impossible à atteindre réellement à cause du désir. En effet, quand nous désirons nous souffrons de ne pas avoir encore ce que nous voulons et quand nous avons ce que nous désirons, nous sommes finalement très rapidement habitué et nous sombrons donc dans l’ennui ».

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu’ils portent sur les choses ». Epictète, Manuel, V

Epictète est un stoïcien et en bon stoïcien, il développe une philosophie qui a pour but de nous aider à être indépendant des circonstances et événements qui ont lieu dans notre vie. Selon lui, ce qui nous affecte et peut nous faire perdre le contrôle, ce ne sont pas réellement les événements tragiques de notre vie mais la manière dont nous jugeons ces événements. Si nous disons « c’est une catastrophe, je ne m’en remettrai jamais », ça n’est pas du tout la même chose que si nous considérons que « cet événement est dans le cours des choses et j’irai mieux bientôt ».

La Liberté :

« L’homme est condamné à être libre ». Sartre, L’existentialisme est un humanisme

Selon Sartre, l’homme est condamné à être libre parce que d’abord il ne choisit pas de venir au monde. Mais une fois qu’il est au monde alors tout ce qu’il va faire est de sa responsabilité ou en d’autres termes, il choisit ce qu’il fait de sa vie. Sartre considère que l’homme est absolument libre et que ceux qui prétendent ne pas l’être en se cherchant des excuses sont de mauvaise foi.

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La recherche du bonheur s'oppose-t-elle à la liberté ?

Dissertation entièrement rédigée en trois parties : I. La liberté est une condition nécessaire pour accumuler les plaisirs synonymes de bonheur, II. Mais la liberté en tant qu'agit pour le bien de tous nous empêche d’atteindre notre bonheur, III. Simplement si le bonheur dépend de notre intérieur uniquement, alors celui ne s'oppose pas à la liberté

Introduction

La recherche du bonheur est une question centrale dans la vie d’un être humain. Il n’existe, sans nul doute, aucun être humain qui, après réflexion, désirerait plutôt vivre une vie malheureuse qu’une vie heureuse. De ce fait, il est utile de savoir si un être humain peut être heureux sans liberté. La recherche du bonheur s’oppose-t-elle à la liberté ? Ce qui revient à se demander si l’on peut être libre et heureux en même temps. Si l’on suppose que la liberté c’est avant tout une liberté naturelle, c’est-à-dire faire ce que l’on souhaite, quand on le souhaite, posséder ce que l’on souhaite. Agir selon ses envies, quelles qu’elles soient. Ainsi qu’avoir le droit de posséder tous les biens matériels nécessaires à l’exercice de sa liberté naturelle. Et que dans le même temps, le bonheur revient à accumuler les plaisirs de façon durable dans le temps à travers les biens de fortune (j’ai plaisir à posséder une télé, à être respecté, à manger des pizzas…). Il parait nécessaire de dire que la liberté naturelle ne s’oppose pas au bonheur, au contraire, elle est nécessaire pour avoir la possibilité d’accumuler les biens de fortune, indispensable à notre bonheur. Mais ne faut-il pas penser que la définition de la liberté est trop superficielle ? Et qu’au contraire la liberté ne revient pas à agir et posséder selon ses envies, mais plutôt selon un sens du devoir, du moral pour le bien de tous. C’est vouloir le contraire de l’intérêt et du plaisir personnels, vouloir l’intérêt de tous. L’homme est alors libre, car il a l’idée de moralité et de devoir en lui et aussi parce qu’il devient indépendant de l’État de nature. Or le bonheur, dans sa première définition, s’acquiert de façon individuelle, c’est une notion subjective, je peux être heureux alors que mon voisin non. D’où une opposition, car comment rendre les gens heureux en suivant l’intérêt de tous sachant que le bonheur dépend de chacun ? À moins que le bonheur ce soit s’accomplir soi-même, s’épanouir soi-même. Placer en nous même le bien-être. De ce fait, elle ne s’oppose pas à la liberté, car nous n’avons pas besoin de choses extérieures pour satisfaire notre bien-être, mais seulement de nous seuls.

Dans un premier temps nous montrerons que la liberté est une condition nécessaire pour accumuler les plaisirs synonymes de bonheur. Ensuite nous établirons que si la liberté ce n’est pas agir comme on le souhaite, mais plutôt agir pour l’intérêt de tous, alors cette liberté nous empêche d’atteindre notre bonheur. Toutefois, en reconsidérant le bonheur comme quelque chose qui dépend de notre intérieur et non plus de l’extérieur, alors on pourra dire que le bonheur ne s’oppose pas à la liberté.

I. La liberté est une condition nécessaire pour accumuler les plaisirs synonymes de bonheur

La liberté, si celle-ci est naturelle, permettant d’agir selon nos envies est une condition nécessaire à l’accumulation de plaisirs c’est-à-dire au bonheur.

Tout d’abord, parlons de la liberté. On peut la définir comme le fait d’agir selon actions, nos envies, sans aucune contrainte du monde extérieur. De ce fait, la liberté naturelle sous-entend la possibilité de détenir ce que l’on souhaite, notamment tout ce qui permettra à un individu d’être heureux que l’on peut appeler propriété naturelle. Justement, le bonheur, c’est-à-dire le fait d’être heureux, se définit comme un état durable, atteint en accumulant différents plaisirs, ceux-ci atteignent grâce à ce que l’on nomme les biens de fortunes, c’est-à-dire les biens extérieurs nécessaires à nos plaisirs et donc à notre bonheur.

Par conséquent, tout homme présent dans l’État de nature sera libre de ses mouvements et de ses actions. S’il souhaite agir de telle manière, il pourra agir de telle manière. Il n’existe aucune pression extérieure sur la vie de l’individu, on peut donc le considérer comme libre. Cette liberté implique une seconde conséquence, c’est la possibilité de détenir ce que l’on souhaite du moment que c’est utile et nécessaire à notre liberté individuelle. Or le bonheur comme vu précédemment se caractérise par l’accumulation de différents plaisirs, ceux-ci provenant de biens de fortune, c’est-à-dire toutes les choses extérieures bienfaisantes qui nous provoquent du plaisir. Cela peut être un repas délicieux, des vivres, de la richesse, la reconnaissance d’autrui. Par conséquent, si un homme est libre de posséder ce qu’il souhaite, d’agir de la manière qu’il désire alors la liberté est une condition indispensable à la recherche du bonheur, car l’individu aura la possibilité de posséder tous les biens de fortunes nécessaires à ses plaisirs et donc à son bonheur. Dans sa quête au bonheur, il aura la possibilité de détenir tout ce qu’il lui permettra de le rendre heureux grâce à la liberté naturelle. De ce fait, la recherche du bonheur ne s’oppose pas à la liberté, au contraire, cette dernière est une condition nécessaire pour trouver son bonheur.

Prenons un individu x, si pour celui-ci le plaisir c’est s’installer à y endroit, alors dans une liberté au sens strict, rien ne pourra l’empêcher d’agir de la sorte. De même si ce même individu désire posséder une arme, alors rien ne l’en empêche, car il sera libre d’agir de la manière dont il le souhaite. Mais quand est-il alors des biens en quantité limitée ? On pourrait se dire qu’il est impossible pour un individu de détenir une fusée spatiale même s’il est logiquement libre de détenir et posséder ce qu’il désire. Mais si nous sommes réellement libres de posséder tout le possible, alors dans ces conditions-là, il existera bien des biens de fortunes substituables permettant de nous offrir la même quantité de plaisir. De ce fait, malgré tout, la liberté en ce sens permet tout de même de rechercher le bonheur.

Pour démontrer cela, nous pouvons nous relier à deux philosophes. À la fois concernant l’État de nature dont découle la liberté naturelle exposée par Hobbes dans le  Léviathan (Bien qu’il ne considère par cet état de nature comme viable dans le temps pour les hommes). Mais aussi à Platon dans Protagoras où Socrate explique en quoi le bonheur correspond à l’accumulation de plaisirs. En confrontant ces deux pensées philosophiques indépendantes, nous pourrons démontrer que la liberté est une condition indispensable à la recherche du bonheur. Tout d’abord, parlons définit (mais contesté) par Hobbes. Pour lui, dans l’État de nature, chaque individu aime et suit sa liberté. Cette dernière c’est tout simplement vivre comme je l’entends, faire ce qu’on a envie, peu importe que cette envie soit déraisonnable ou raisonnable, nuisible à autrui ou non. En effet, être libre c’est être le seul à choisir le moyen qu’on juge bon pour vivre : pour certain c’est une passion destructrice, pour d’autres c’est un désir raisonnable. Voilà ce à quoi correspond la liberté à l’État de nature pour Hobbes. Si l’on confronte cette notion de la liberté avec la fin du dialogue avec Socrate dans Protagoras de Platon, nous pouvons voir que Socrate dit cette «  Tout ce qui est bon est nécessairement plaisant et réciproquement  ». Par conséquent, le plus grand bien est ce qui est le plus plaisant, le plus grand plaisir. Or notre plus grand bien c’est le bonheur donc le plus grand bien est identique à la quantité maximale de plaisir. De ce fait, pour atteindre le bonheur il faut détenir la quantité maximale de plaisir, que l’on peut atteindre en suivant le principe de la liberté dans l’État de nature énoncée par Hobbes. De ce fait, en conciliant les écrits de ces deux philosophes, on peut confirmer que la liberté permet de rechercher son bonheur. Mais ce serait mentir que de s’arrêter là, car Hobbes décrit la liberté dans l’État de nature comme nuisible à la survie de l’espèce. Car dans cet état de nature, chacun peut nuire à l’autre du fait de ses désirs. Si un homme désire tuer tout le monde, rien ne l’empêchera, c’est-à-dire que suivre ses désirs et s’approprier les propriétés naturelles peut très vite devenir nuisibles pour tous les hommes et donc contraindre la recherche du bonheur. Si on associe à cela une lutte de pouvoir qui contraindra les hommes à s’autodétruire, alors nous tomberons dans une situation de guerre, où la survie de chacun sera menacée. Ce sont donc les conséquences néfastes abordées par Hobbes qui peuvent nous contraindre à revoir notre jugement.

On a donc vu que la liberté telle qu’elle est décrite dans l’État de nature, associée à la définition de bonheur comme accumulation des plaisirs, que la liberté n’était pas un frein à la recherche du bonheur, elle était même indispensable. Cependant les conséquences de la liberté à l’État de nature omettent des doutes sur la véracité de cette thèse.

II. Mais la liberté en tant qu'agit pour le bien de tous nous empêche d’atteindre notre bonheur

Cependant on peut donc remettre en cause cette notion de liberté, en disant qu’elle doit plutôt agir selon la morale et le devoir pour le bien de tous. De ce fait, la liberté s’oppose à la recherche du bonheur, car le plaisir de la population passera avant le nôtre.

Comme on a pu le constater précédemment, la liberté au sens de liberté naturelle ou de liberté à l’État de nature est beaucoup trop superficielle, elle entrainera des conséquences pouvant être dévastatrices sur la vie des hommes et donc empêcher leur bonheur. De ce fait, être libre ce n’est plus agir selon ses envies égoïstes, mais c’est agir selon un sens du devoir, de la morale, pour le bien de tous. C’est vouloir le contraire de l’intérêt du plaisir personnel c’est-à-dire le plaisir de tous. L’homme est alors libre, car il a l’idée de moralité et de devoir en lui et aussi parce qu’il devient indépendant de l’État de nature et des lois naturelles. Dorénavant, partons de cette définition de liberté. C’est-à-dire non plus suivre ses intérêts personnels, mais suivre les intérêts collectifs, c’est cela qui nous rend réellement heureux. Elle devient contradictoire avec le bonheur défini comme accumulation des plaisirs. Cela pour une raison très simple, notre recherche de bonheur est une quête personnelle, ce qui compose notre bonheur c’est-à-dire nos plaisirs sont subjectifs, je n’aurais pas les mêmes plaisirs que mon voisin, ma compagne ou que mon grand-père. Or, si être libre c’est accommoder sa liberté à celle d’autrui, je ne serais plus libre de désirer ce que je souhaite, car tous mes désirs devront être en adéquation avec les autres individus. Le fait de penser au bien public avant que de penser à ses biens de fortune fait que ce sens de la liberté contraint un individu dans sa recherche du bonheur. De plus, dans un régime politique quel qu’il soit, on impose aux individus des lois, des règles visant à améliorer le bonheur. Mais ces lois ne sont jamais destinées à l’ensemble du peuple, mais généralement à la majorité. Or, cela contraint une partie des individus qui ne sont plus libres de rechercher le bonheur qu’ils désirent, car des lois les en empêcheront au nom de l’intérêt collectif. De cet autre fait, la liberté morale s’oppose à la recherche du bonheur.

Imaginons que je désire une forêt pour chasser les cerfs, que cela fait partie de mes plaisirs et donc de ma recherche du bonheur, et que le bucheron a également besoin de cette forêt, mais que je décide d’exercer ma liberté individuelle et donc de conserver cette forêt pour ma seule personne alors je suivrais une envie égoïste et non l’intérêt de tous, car je ne mettrais pas la forêt à disposition d’autrui. Or si tel est le cas, si je suis obligé de la partager, car la véritable liberté c’est suivre l’intérêt collectif alors je ne pourrais atteindre la satisfaction totale, le plaisir total de disposer une forêt pour mon unique bonheur et donc je compromets ma recherche du bonheur. On peut également imaginer un homme politique qui va taxer énormément les plus riches, pour redistribuer l’argent aux plus pauvres. L’objectif est donc de s’accorder sur l’intérêt collectif, mais cette liberté privera une partie de la population, ici les plus riches, de satisfaire peut-être des plaisirs liés à leurs richesses. Dans ce cas, cette liberté s’oppose aussi à la recherche du bonheur. Kant, dans la Critique de la raison pratique , écrit que ce n’est pas l’intérêt et le plaisir personnels qui font d’un homme qu’il est libre, mais au contraire le devoir, la moralité. Plus précisément, ce que nous voulons n’est plus dans l’intérêt égoïste qui n’appartient qu’à nous, mais au contraire dans le fait de faire en sorte que notre intérêt corresponde à l’intérêt de tous. Selon Kant, lorsque la volonté se porte vers sa direction, elle n’obéit pas à une loi qui est extérieure à elle, mais à une loi qu’elle possède en elle-même qui est sa propre loi, cette loi c’est la loi morale, le devoir. Kant résume sa pensée sous la formule générale «  Fais en sorte que la maxime de ton action devienne une loi universelle  », il faut donc faire en sorte que cette intention ne soit pas guidée par son intérêt particulier, mais qu’elle corresponde à l’intérêt universel. De cette manière, Kant met en garde contre une conséquence directe de cela, celle de l‘intervention directe de l’État dans le bonheur des citoyens. Pour Kant, le bonheur est une affaire privée, et à partir du moment où l’État intervient dans le bonheur de ses citoyens alors il devient un état despote et attendre de l’État qu’il nous guide vers le bonheur c’est souhaiter un état totalitaire, puisqu’il nous imposera tout ce qu’il souhaite, d’où une privation de la liberté.

De ce fait, on a vu là que la liberté dans le sens « suivre l’intérêt collectif » peut s’opposer à la recherche du bonheur, car ce dernier étant une notion individuelle, il sera délicat de permettre à tous d’être heureux alors que ce sentiment est indépendant à chacun.

III. Simplement si le bonheur dépend de notre intérieur uniquement, alors celui ne s'oppose pas à la liberté

Au contraire, la recherche du bonheur a besoin de la liberté morale pour déterminer ce dont on a réellement besoin pour s’épanouir. L’idée que le bonheur est produit uniquement par des choses extérieures et qu’il est reçu de manière purement passive est une idée très contestable. En effet, si je déclare être heureux, je veux dire que je le suis au sens strict. De ce fait, le bonheur c’est plutôt s’accomplir soi-même, placer en nous même le bien-être. On peut dire que le bonheur ne doit dépendre que de nous-mêmes, et non pas de choses extérieures (les biens de fortunes). Dans la précédente définition du bonheur, pour être heureux, il fallait accumuler les plaisirs, c’est-à-dire les biens de fortunes, les choses extérieures à nous même. Or, apparemment il n’y a aucun rapport entre le bien-être provenant de nous-mêmes et le caractère bienfaisant d’un bien de fortune. C’est-à-dire qu’il n’y a aucun rapport entre un bien que nous recevons et un bien que nous sommes. Dans la théorie précédente, on devait donc accumuler les biens de fortune pour être heureux, or, ceci viennent de l’extérieure, nous devenions donc comme dépendant face à eux. Est-ce cela être libre ? Est-ce être dépendant devant ce qui nous rend heureux, être esclave de nos plaisirs ? N’est-ce pas plutôt pouvoir contrôler ce sur quoi nous avons une action ? C’est cela être heureux et libre à la fois, c’est ne plus devenir esclave de ce qui ne dépend pas de nous, pour se concentrer sur ce qui dépend de nous et ce dont nous pouvons exercer une action dessus. À partir de ce moment, toutes nos actions seront jugées selon le libre arbitre de la liberté morale, et vu que celles-ci dépendent de nous, toutes nos actions permettront de nous rendre heureux. Epictète dans son Manuel démontre qu’il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres non. Ce qui dépend de nous, c’est toutes les choses sur lesquelles nous pouvons exercer une action comme la croyance, la tendance, le désir, le refus. En revanche, tout ce qui ne vient pas de notre action, ne dépend pas de nous comme la richesse, l’opinion des autres, les honneurs… Toutes les choses sur lesquelles nous exerçons une action sont l’œuvre de notre libre arbitre, de ce fait nous sommes libres d’exercer ces actions. En revanche, on devient esclave, soumis à une volonté extérieure pour tout ce qui n’est pas sous notre contrôle. De ce fait, Epictète déclare qu’il ne faut pas dépendre de choses extérieures, d’un autre, car nous ne possédons aucun contrôle sur ceux-là. Il faut simplement dépendre de soi, alors à ce moment-là, on sera libre d’exercer nos actions comme on le souhaite sans être esclave de l’extérieure. On peut résumer tout cela en une citation d’Epictète dans Entretien «  Il n'y a qu'une route vers le bonheur, que cela soit présent à ton esprit dès l'aurore, jour et nuit : c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté.  » Épictète, Entretien IV.

Il faut donc rechercher son bonheur sur ce qui dépend de nous, alors nous pourrons être libres et heureux à la fois.

Pour être heureux, il faut donc suivre le libre arbitre de la volonté, c’est cela qui nous rend libres, ainsi qu’éprouver des choses qui ne dépendent que de notre volonté. Cela nous permet dans le même temps de rechercher le bonheur et d’être libres.

On a donc vu que la recherche du bonheur pouvait à la fois être l’accumulation de plaisirs, mais aussi quelque chose de plus intérieur. Quant à la liberté, on a pu la distinguer dans l’État de nature, c’était la liberté naturelle, mais aussi la liberté dite morale qui dépend de notre volonté et notre libre arbitre. Ces deux concepts réunis permettent d’engager des perspectives très différentes sur la réponse à la question. À la fois, elle ne s’oppose pas entre la liberté naturelle et l’accumulation de plaisirs sources de bonheur. Cependant elle nuit à autrui, d’où analyser la question avec une liberté plus morale. Dans ce cas elle s’oppose, car nous devons faire passer le bonheur de tous avant le nôtre. Cependant si nous considérons que le bonheur revient plutôt à quelque chose d’intérieur, alors la recherche du bonheur peut ne pas s’opposer à la liberté à condition que nous dépendions de choses que lesquelles nous exerçons réellement une action, c’est-à-dire les choses qui dépendent de nous.

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MÉTHODO : comment bien rédiger sa dissertation de philosophie ?

  • Publié le 31 mars 2020
  • Mis à jour le 16 juin 2021

conclusion dissertation philo bonheur

T’entraîner à la rédaction de sujets est la clé ! Une bonne préparation te permettra de réussir et de peut-être t’assurer une bonne note à la dissertation et décrocher une mention au bac de philosophie.

Il y a 3 étapes à prendre en compte dans la construction de ta dissertation de philosophie, si tu les appliques tu auras toutes les cartes en main pour faire une bonne disserte.

1. Quelle méthode choisir ? Quelle architecture de dissertation est la meilleure ?

Les méthodes de dissertation sont variées. Entre ce que t’a dit ton prof, ce que tu as vu sur le net, ce que tu as lu dans ton manuel, etc., il y a souvent de quoi se perdre ! Voici quelques conseils pour choisir entre toutes ces sources.

4 éléments universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie.

D’abord, il faut se rappeler que, si les méthodes sont différentes, il y a 4 éléments qui sont universels et essentiels à la dissertation, quelle que soit la méthode choisie :

  • Une problématique ;
  • Une réponse personnelle et argumentée à cette problématique ;
  • La définition détaillée et approfondie des termes du sujet ;
  • Un plan en trois temps.

Dans tous les cas, choisis la méthode avec laquelle tu te sens à l’aise et n’en change pas. Attention, la méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Je te donne un exemple de méthode, d’architecture, de nomenclature ci-dessous, attention quelques éléments dont tu dois te souvenir :

  • Les noms des parties ne doivent pas apparaître.
  • Le plan guide la hiérarchisation de ton analyse.
  • Tu dois introduire chaque partie par une phrase de transition.

Dans cet exemple de plan en 3 parties (voir ci-dessous), l’enjeu de la question sera de savoir dans quelle mesure le bonheur est le but de la politique .

La méthode que tu choisiras doit obligatoirement proposer un plan en trois parties, les correcteurs sont assez sévères sur ce point.

Partie 1 : qu’est-ce que le bonheur ?

  • Aspect universel 
  • Aspect singulier

Partie 2 : la politique, qui est la gestion des affaires publiques, ne semble donc pas devoir s’occuper du bonheur, qui finalement est quelque chose de propre à chacun.

  • Définition détaillée de la politique  
  • Si l’état prétend imposer sa conception du bonheur aux individus, il y a de fortes dérives totalitaires à craindre.
  • Mais s’il ne s’en occupe pas du tout alors la politique n’est qu’un instrument au service de quelques-uns .

Partie 3 : en réalité, la politique, si elle ne s’occupe pas directement du bonheur, doit cependant faire en sorte que chacun puisse le trouver. Elle doit assurer les conditions de possibilités du bonheur.

  • La politique doit permettre à l’homme d’être éduqué, soigné, etc.
  • La politique d’un état doit assurer la paix intérieure et la paix extérieure, faire en sorte que la vie sociale et le bien commun soient possibles.

2. S’entraîner à définir avec précision les notions du programme de philosophie

Pour cet exercice, n’hésite pas à te faire des cartes mentales (mindmaps) colorées et personnalisées qui te permettront de mémoriser à long terme.

Je te donne un exemple ci-dessous :

Mindmap pour les cours de philosophie

Si tu as du mal à apprendre ton cours, et que tu as besoin d’aide, retrouve des cours synthétiques sur superBac ! Ces fiches sont rédigées par des professeurs certifiés.

 Tu trouveras aussi de nombreux cours et vidéos de notions sur la chaîne Youtube superBac by digiSchool .

3. Entraîne-toi !

Pour s’entraîner avec succès, il y a deux types d’exercices simples et ultra efficaces.

Entraînement à la dissertation n°1 : choisir – remplir – comparer

Choisir un sujet dont tu peux trouver le corrigé en ligne sur superBac. Par exemple, tu peux trouver : « La culture nous rend-elle plus humain ? »

Puis, remplir les étapes en écrivant seulement l’essentiel : définitions, références à un auteur, idée d’argument à mentionner, etc.

Problématique : …

Partie 1 : …

Partie 2 : …, partie 3 : ….

Enfin, comparer avec le corrigé proposé.

Le but n’est pas que tout soit absolument similaire mais que les éléments essentiels soient là : des définitions justes et complètes, des références judicieuses aux auteurs, une bonne méthodologie qui suit une logique de raisonnement, ainsi qu’une réponse personnelle.

Entraînement à la dissertation n°2 : l’exercice de conviction

Pour cet exercice, il vous faudra donc :

  • Choisir un sujet de dissertation de philosophie
  • Trouver la problématique de ce sujet
  • Trouver ta réponse personnelle
  • Argumenter ta réponse personnelle devant un auditoire : par exemple, un ou plusieurs membres de ta famille, et essaye de les convaincre que tu as raison.

Cet exercice te permet de mettre tes idées au clair , de sortir du côté un peu abstrait de la dissertation et de travailler en t’amusant .

De plus, il est fort probable que tes parents ou tes amis te répondent et argumentent à leur tour. Ce qui te permettra de voir des aspects du problème qui t’avaient échappés.

Une fois cet exercice fait, tu peux toujours t’amuser à remplir le plan à trou avec toutes les idées qui auront germé !

Si cet article vous a aidé, dites-le-nous 🙂

Note moyenne 4 / 5. Vote count: 19

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Comment bien se relire pour ne pas faire d’erreurs d’orthographe ?

Apprendre à bien se relire est primordial pour de nombreuses raisons. Tous les jours, entre nos messages, nos e-mails, nos devoirs à faire, nos examens, nous écrivons énormément et il est parfois difficile de se relire sans méthode fiable. Aurore Ponsonnet, formatrice en orthographe et Maureen Pinneur, responsable pédagogique chez digiSchool, te donnent leurs meilleurs conseils de relecture pour ne plus faire de faute ! Rappels de grammaire, conjugaison, orthographe des mots et techniques de relecture, tout est là, suivez le guide !

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C’est très utile

Merci pour la comprehension mais je peus avoir les citation merci

Je les veux

conclusion dissertation philo bonheur

bon plan pour moi

Un très grand merci mon professeur pour votre soutien sans même nous connaître.

M’aidera de bien comprendre

Merci, ceci m’aidera beaucoup

quelle la question posé pour la dissertation

Très heureuse de vous lire

Merci beaucoup et j’apprécie énormément votre aide

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QUIZ: Le langage et la communication - Catégorie : Philosophie - 9 QCM - Difficulté : ⭐⭐⭐

Dissertation : L'argent fait-il le bonheur ?

Publié le 30/05/2023

Extrait du document

« Dissert philo « l’argent fait-il le bonheur » L'argent est souvent considéré comme un facteur clé du bonheur, mais cette relation est-elle vraiment si simple ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de prendre en compte les différents aspects de la richesse matérielle et de ses conséquences sur la vie des individus. L’argent dans cette société capitaliste prend un rôle très important dans la vie de chacun. Par "argent", nous entendons les ressources financières et matérielles dont dispose une personne. Elle fait souvent écho avec la réussite, la prospérité et l’aisance de vie. Ce que nous cherchons à comprendre, c’est si l’argent permet d’accéder au bonheur. Le "bonheur", il peut être défini comme un état émotionnel agréable caractérisé par la satisfaction, la joie et la réalisation de ses désirs. C’est selon certains philosophe le but ultime de toute vie humaine. En effet, chaque action réalisée serait dans la mesure finale d’atteindre un état bonheur. Cependant, il y’a plusieurs niveaux de bonheur à nuancer. Le bonheur sur le long terme qui n’est pratiquement pas accessible, et les pics de bonheurs qui représentent un moment de joie et de plaisir intense. Ce qui nous amène à nous demande si l’argent est-il nécessairement le facteur clé du bonheur. Dans cette dissertation nous examinerons d’abord la relation entre l’argent et le bonheur. Puis nous nous pencherons sur l’existence d’une potentielle source de malheur amené par l’argent. Enfin, nous verrons que la fonction de l’argent n’est pas directement attribué au bonheur mais à la réalisation ainsi que l’accomplissement de soi. L'argent est un thème central dans nos vies, tant sur le plan économique que personnel. Il est souvent considéré comme un moyen d'atteindre le bonheur. D’un point de vue physiologique, il est indéniable que l’argent permet de répondre à des besoins physiologiques tels que se nourrir, se loger ou se vêtir. Cela relève de la fonction primaire de l’argent, ces besoins sont essentiels à notre vie sinon on ne pourrait vivre. Et répondre à ces besoins permet dans un certain sens d’obtenir du bonheur. Comme le dit Albert Hirschman « Chaque fois que j’ai faim, je prends un plaisir authentique, et indéfiniment renouvelable, à remplir mon estomac… ». En effet, chaque humain ressent du plaisir de se nourrir à chaque fois qu’il a faim et c’est un plaisir qu’on ne peut épuiser car on doit se nourrir tous les jours. Cela rejoint l’avis de Fabien Trécourt « l’acquisition d’une voiture augmentera durablement le bonheur d’un individu si celle-ci offre une mobilité dont il était dépourvu jusque-là ». On comprend donc, que l’argent répond au bonheur lorsque l’utilisation de celui-ci permet de répondre à un réel besoin. D'un point de vue matérialiste, il est évident que l'argent permet d'acheter des biens et des services qui peuvent améliorer notre qualité de vie. Posséder une belle maison, une voiture confortable, ou partir en vacances dans des endroits paradisiaques sont autant de possibilités offertes par l'argent qui peuvent contribuer à notre bien-être. En outre, l'argent peut être perçu comme un moyen de sécurité et de stabilité financière, permettant d'avoir moins de soucis liés aux difficultés économiques. Également, l’argent définit le statut social et l’image d’une personne. Plus une personne est riche, plus elle sera respectée, mieux traité. De plus, certaines études ont montré qu'il existe un lien entre argent et bonheur, du moins jusqu'à un certain point. En effet, une augmentation de revenus peut améliorer notre satisfaction de vie jusqu'à un certain seuil, mais au-delà de ce seuil, cette relation ne se vérifie plus. Notamment avec l’étude de Richard Easterlin, un article de Libération qui traite de ce paradoxe dit « les habitants d’un pays ont tendance à être heureux lorsque la richesse augmente jusqu’à un certain point. Cela suggère que l'argent peut avoir un effet positif sur le bonheur dans une certaine mesure. De surcroît, posséder plus d’argent permet d’en donner à autrui. Cela permet d’améliorer son image et faire plaisir à une tierce personne contribue à notre propre bonheur, comme le dit Trécourt « le don ou le mécénat sont des shoots de bonheur sans commune avec d’autre pratiques ». Cela renforce l’estime de soi, le sentiment d’être autonome, d’avoir une place supérieure et un impact sur le monde. Cependant, cette vision matérialiste de l'argent comme source de bonheur est contestée par de nombreux facteurs.

Malgré l'importance de l'argent dans notre vie quotidienne, certains pensent que sa relation avec le bonheur est illusoire. En effet, la possession de biens matériels ne garantit pas toujours un bonheur durable et peut même avoir des effets négatifs sur notre bien-être. De plus, la richesse ne corrèle pas forcément avec le bonheur. Une étude avec le IPH (indice de planète heureuse) nous démontre que les pays les plus riches n’ont pas nécessairement les populations les plus heureuses. En effet, le Costa Rica qui a un PIB par habitant bien inférieur comparé à des pays tels que la Suisse, la France, a pourtant un IPH bien plus élevé elle est classé première dans le monde. Suivi par le Mexique qui possède un PIB par habitant faible également par rapport aux pays dits riche. Comme le dis Easterlin « une hausse du PIB n’implique pas nécessairement une hausse du bien-être ressenti par les individus ». Cela s’explique d’ailleurs par le fait que l’homme s’habitue à tout. Également, l'argent ne peut pas réellement tout acheter. Il y a des choses qui contribue au bonheur qu’on ne peut pas acheter comme la famille, de vraies amitiés. En outre, l'argent peut conduire à un sentiment de vide et d'insatisfaction. Les biens matériels ne sont souvent qu'un substitut temporaire au bonheur, car leur possession ne procure qu'une satisfaction éphémère. Les personnes qui recherchent constamment de nouveaux achats pour combler ce vide risquent de ne jamais être satisfaites, car leurs désirs seront toujours insatiables. Après avoir examiné les arguments pour et contre le lien entre l'argent et le bonheur, il est temps de se pencher sur les conséquences négatives que l'argent peut avoir sur le bien-être humain. L'argent peut également être perçu comme source de malheur. En effet, la richesse peut engendrer des dangers et des inégalités sociales qui peuvent conduire à l'insatisfaction, voire au malheur. La richesse peut amener certaines personnes à développer des comportements addictifs, tels que l'achat compulsif ou la consommation excessive d'alcool ou de drogues, qui peuvent entraîner des problèmes de santé et une détérioration des relations sociales. Par ailleurs, lorsqu’on amasse une quantité grandissante d’argent, cela devient une véritable course à l’argent. On n’en a jamais assez, c’est ce pourquoi en se comparant davantage avec autrui et la richesse future atteignable on ne se sent jamais assez heureux. Selon l’article de Fabien Trécourt « Quand nos revenus croissent, nos aspirations salariales augmentent aussi. Si bien qu’on se retrouve toujours à courir derrière un meilleur salaire ». Cette idée consolide le fait qu’on n’a jamais assez d’argent. Et lorsque que cela devient une addiction il est indéniable que cela impacte notre santé et notre bien-être. Easterlin affirme également « toute richesse, tout progrès est relatif, et se dissout vite dans la comparaison à autrui ». Cette comparaison à autrui est nocive pour l’humain. De plus, cette quête d’argent peut être source d'angoisse et de stress, et peut empêcher la personne de profiter pleinement des plaisirs simples de la vie. Également, l’acquisition d’une grande somme d’argent peut impacter notre personnalité, modifier notre sympathie ou encore notre comportement envers autrui. Ce changement peut provoquer l’irritations chez les personnes, leur haine et leur envie. Cela peut aussi influencer notre vision et nos actes, les personnes extrêmement riches peuvent se croire tout permit. Ils pensent pouvoir tout acheter et qu’ils contrôlent tout. Cependant ce n’est pas factuel on ne peut tout acheter comme vu précédemment. Ce gros changement peut bloquer l’accès au bonheur et au bien-être par des états d’esprit pauvre malgré leur richesse matérielle. Karl Marx critique d’ailleurs cette idée en utilisant l’ironie « l’argent, du fait qu’il possède la qualité de tout acheter et de s’approprier tous les objets, est l’objet dont la possession est la plus éminente de toutes ». Ici il critique l’idée de penser que l’argent permet de tout obtenir en faisant l’éloge de l’argent ironiquement. Il dit encore « moi qui par l’argent peut avoir tout ce que désire un cœur humain, ne suis-je pas en possession de tous les pouvoirs humains ? ». Il se moquer ici de cette vision controversée qu’ont les personnes très riches.... »

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