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Le travail : introduction

Par abyk   •  22 Août 2018  •  Dissertation  •  310 Mots (2 Pages)  •  57 742 Vues

Bernard b dadié, dans son oeuvre climbié estime que "le travail est un trésor " cela signifie que c'est par le travail que l'homme s'enrichit et devient heureux. Or, Karl Marx dans son oeuvre manuscrit affirme que"le travail ne produit pas que des marchandises.il se produit lui même et produit l'ouvrier en tant que marchandise " Il ressort de là que le travail détruit l'homme.

Partant de cette logique, une difficulté s'empare de notre esprit :le travail permet il à l'être pendant d'être heureux ? Dès lors le travail ne favorise t il pas le bonheur ? Cependant, le travail n'est t Il pas un moyen d'aliénation ?

Axe 1 le travail favorise le BONHEUR

Argument 1: le travail est un moyen d'émancipation

Illustration 1: Simone De Beauvoir dans son oeuvre Les deux sexes "par le travail la femme a pu franchir la distance qui la séparait de l'homme "

Argument 2: le travail nous éloigne des vices

Illustration 2: Voltaire dans candide " le travail éloigne de nous trois maux: le vice, l'ennui et le besoin "

Argument 3: le travail est un moyen d'autonomie

Illustration 3: Bernard dadié dans climbié "le travail et après l'indépendance "

Axe 2: le travail est un facteur d'aliénation

Argument 1: le travail est synonyme de souffrance

Illustration 1: la sainte bible , " c'est à la sueur de ton front que tu mangeras ton pain jusqu'à ce que tu retourne à la terre d'où tu as été prit"

Arg2 dans le travail l'homme perd son humanite

Illustration "le travail n'est que de possession de soi"

De ce qui précéde ,il convient de retenir que le travail joue un rôle ambivalent ; tantôt il permet d'être heureux,tantot il aliène.

Pour notre part nous stipulons que le travail est un mal nécessaire.

En claire peut on véritablement se passer du travail ?

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : Le travail

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Doit-on faire du travail une valeur ?

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Exemples d'introductions pour une dissertation en droit du travail

Paradoxalement, le travail présente un sens équivoque. Limitant la liberté, le travail participe à la liberté. En effet, il détruit la liberté dans la mesure où la vie ne débute qu'avec le loisir et le repos. D'antan un instrument de torture de par son étymologie, le travail est de nos jours perçu à la fois comme un outil cardinal et un objectif suprême. L'unique moyen de garantir au mieux ses besoins vitaux, de s'épanouir convenablement, c'est d'obtenir un travail.

Exemples d'introductions pour une dissertation en droit du travail

Credit Photo : Pexels Andrea Piacquadio

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En ce qui concerne le droit du travail, nonobstant sa dénomination, il ne régit pas toutes les formes de travail. Il apparaît comme un droit qui se limite à la règlementation du lien de travail subordonné. En d’autres termes, il se borne à réglementer le travail qui lie un individu qui oeuvre pour le compte, et sous l’autorité d’un autre individu. Le travail indépendant, le travail des fonctionnaires sont donc exclus du champ d’application du droit du travail.

Le droit du travail se présente comme un droit qui s’intéresse à plusieurs acteurs du monde du travail, à savoir les magistrats, les avocats, les juristes d’entreprises, les salariés, et les chefs d’entreprises.

Sujet 1 - Le principe de la liberté contractuelle dans la conclusion du contrat de travail

Le marché de l’emploi est régi par le principe de la liberté contractuelle . Par définition, le principe de la liberté contractuelle en droit du travail signifie que l’employeur dispose en principe d’une liberté dans le choix de celui qui doit travailler au sein de son entreprise. Relativement à l’employé, il est tout aussi libre de choisir son employeur, et donc l’entreprise pour laquelle il souhaite exécuter sa prestation. Cette liberté renvoie également à la liberté de vouloir travailler ou de ne pas vouloir travailler. Ce principe exclut également toute intervention administrative autoritaire, ainsi qu’un engagement illimité de l’employé à l’égard de son patron, l’empêchant ainsi de changer d’emploi s’il le désire.

Eu égard à ces éléments, notre curiosité est portée sur le caractère absolu ou non du principe de la liberté contractuelle dans la conclusion du contrat de travail.

Dès lors, la liberté contractuelle est-elle un principe absolu ?

Dans le dessein de répondre à cette interrogation, nous verrons la consécration du principe de la liberté contractuelle (I), avant d’aborder les exceptions à ce principe en droit du travail (II).

Sujet 2 - Les heures supplémentaires et les heures complémentaires

Selon l’article L212-4 du Code du travail, le temps de travail est « le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et doit se conformer à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles ». Il existe une durée normale de travail prévue par la loi. Toutefois, ce principe est assorti de dérogations, parmi lesquelles nous avons les heures supplémentaires et les heures complémentaires. Celles-ci peuvent être définies comme des heures accomplies au-delà de la durée de travail mentionnée dans le contrat.

Eu égard à ces éléments, notre attention porte sur la comparaison de ces deux notions.

Par conséquent, quelles distinctions pouvons-nous établir entre heures supplémentaires et heures complémentaires ?

La résolution de ce problème commande que nous passions à l'examen les similitudes existant entre heures supplémentaires et heures complémentaires (I), avant d’arriver aux différences (II).

Sujet 3 - Le repos hebdomadaire du salarié

Dans le but de soustraire le salarié à tout abus de l’employeur, notamment à un travail sans fin, il a été institué un droit au repos . Celui-ci est aussi avantageux à l’entreprise, dans la mesure où le travailleur devient plus productif après s’être reposé. Nous distinguons le repos hebdomadaire et celui lié au jour férié.

Toutefois, notre sujet se limite au repos hebdomadaire. Ce principe prévu à l’article L3132 du Code du travail, prévoit un repos hebdomadaire obligatoire de 24h consécutives durant chaque période de 7 jours de travail.

Considérant ces éléments, l’intérêt du sujet est de chercher à savoir si ce principe ne comporte pas de dérogations.

Conséquemment, le principe du repos hebdomadaire est-il absolu ?

Dans le dessein d’apporter une solution à ce problème, nous verrons le principe légal du repos hebdomadaire (I), avant de voir ses exceptions. (II).

Sujet 4 - Le contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle

Selon le docteur ABISSA Kouamé Hervé, dans son oeuvre Droit du travail , paru aux éditions ABC, « Le contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle est la convention par laquelle l’entreprise s’engage pour la durée prévue, à donner au stagiaire une formation pratique lui permettant d’acquérir une qualification ou une expérience professionnelle ». Le stage de qualification ou d’expérience professionnelle est donc une période temporaire au cours de laquelle le stagiaire est confronté aux situations professionnelles dont il devra faire face. Il acquiert de ce fait les compétences nécessaires à une bonne insertion professionnelle en mettant en pratique la formation qu’il a reçue.

Eu égard à ces éléments, nous sommes amenés à nous poser des questions sur les règles régissant le contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle.

Dès lors, quel est le régime juridique du contrat stage de qualification ou d’expérience professionnelle ?

La résolution de ce problème impose que nous analysions la forme et la nature de la convention de stage (I), avant le quota de stagiaires à accueillir en entreprise et les droits et obligations du stagiaire (II).

Sujet 5 - Les moyens juridiques de protection du salaire

« Si vous prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise ». En dépit de la justesse de la citation de l’homme d’affaires américain Richard BRANSON, les employeurs n’accordent pas à leurs salariés le traitement qu’ils méritent. Cela est dû au déséquilibre existant entre l’employeur, se situant en situation de force, et l’employé en situation de faiblesse. Ce dernier fait donc parfois l’objet de divers abus. Tous ces éléments justifient l’adoption de règles légales et conventionnelles dans le but d’assurer la protection du salaire, élément essentiel à la survie du travailleur.

Ainsi, l’intérêt du sujet est de connaître les moyens juridiques de protection du salaire.

Par suite, quels sont les moyens juridiques de protection du salaire ?

Il sera montré l’existence d’un privilège général des salariés sur les biens meubles et immeubles de l’employeur débiteur (I), ainsi qu’un privilège des créanciers du travailleur sur les créances privilégiées de l’employeur, y compris sur celles du Trésor public (II).

Sujet 6 - Les causes de suspension du contrat de travail

La suspension du contrat de travail modifie, voire met en veilleuse l’accomplissement des obligations essentielles incombant aux parties, notamment la prestation de travail pour le salarié et la rémunération pour l’employeur. Toutefois, les causes de suspension du contrat de travail sont multiples et variées. L’intérêt du sujet est néanmoins de les identifier en les catégorisant.

Dès lors, quelles sont les causes de suspension du contrat de travail ?

En vue de résoudre ce problème, nous verrons les causes liées à la personne de l’employeur (II), après avoir vu les causes liées à la personne du salarié.

Sujet 7 - Les effets du licenciement pour motif personnel

Le contrat de travail n’est pas éternel, et prend fin par l’effet de diverses causes.

Toutefois, parmi celles-ci figure le licenciement pour motif personne l. Celui-ci peut être défini comme un acte juridique unilatéral provenant de l’employeur et qui consiste à rompre le contrat de travail notamment à durée indéterminée.   Pour qu’il y ait licenciement, le Code du travail pose comme conditions de fonds l’existence d’un motif réel et sérieux. Celui-ci une fois prononcé produit des effets.

Ainsi notre curiosité est-elle portée sur les effets de ce licenciement.

Dès lors, quels sont les effets du licenciement pour motif personnel ?

Afin de résoudre ce problème, nous verrons les effets essentiels (I), avant de voir les effets secondaires du licenciement pour motif personnel (II).

Sujet 8 - Les éléments constitutifs du licenciement pour motif économique

Le licenciement pour motif économique est une notion qui est apparue à une époque relativement récente. C’est une ordonnance française du 24 mai 1945 relative au contrôle de l’emploi qui y a fait allusion pour la première fois.

Selon l’article L1233-3 du Code du travail : « Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement effectué par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié résultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de travail, consécutives notamment à des difficultés économiques caractérisées soit par l'évolution significative d'au moins un indicateur économique, à des mutations technologiques, à une réorganisation de l'entreprise nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité ou à la cessation d'activité de l'entreprise ». Le licenciement pour motif économique comporte des éléments constitutifs sur lesquels se porte notre intérêt.

Dès lors, quels sont les éléments constitutifs du licenciement pour motif économique ?

Ces éléments sont la cause économique du licenciement (I) et le caractère collectif (II).

Sujet 9 - Le licenciement des délégués du personnel

Les délégués du personnel ont pour missions de présenter des réclamations à l’employeur, d’être des auxiliaires de l’inspecteur du travail, des gardiens de certains droits. Ils peuvent aussi communiquer à l’employeur toutes suggestions tendant à l’amélioration de l’organisation et du rendement de l’entreprise. En raison de leurs missions, les délégués du personnel apparaissent comme un contre-pouvoir de l’entreprise. Cette situation peut engendrer des problèmes à leur égard, dans la mesure où le patron peut vouloir les freiner afin d’étouffer la vivacité de leurs revendications. Pour empêcher cela, le législateur a institué un système de protection contre toute initiative de licenciement du délégué du personnel par l’employeur.

Partant de ces éléments, l’intérêt du sujet est d’examiner le mécanisme de protection des délégués du personnel ainsi que les effets de ce licenciement.

Dès lors, quels sont la procédure et les effets du licenciement des délégués du personnel ?

Trouver une réponse satisfaisante à cette question commande que nous examinions la procédure de licenciement des délégués du personnel (I), avant d’aborder les effets de ce licenciement (II).

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Dissertation sur le travail: sujet, l’introduction, résumé, conclusion.

introduction de dissertation sur le travail pdf

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Words: 7721

“Les effets de l’automatisation sur l’emploi : comment les avancées technologiques changent la nature du travail et impactent le marché de l’emploi”

I. Introduction A. Présentation du sujet et de la problématique B. Contexte et enjeux C. Définition des termes clés D. Annonce du plan

II. Les avancées technologiques et l’automatisation A. Les différentes formes d’automatisation B. Les secteurs et les emplois les plus touchés C. Les avantages et les limites de l’automatisation

III. Les impacts de l’automatisation sur l’emploi A. La destruction d’emplois B. La création de nouveaux emplois C. Les transformations des emplois existants

IV. Les effets de l’automatisation sur la nature du travail A. La redéfinition des tâches et des compétences B. Les conséquences sur les conditions de travail C. Les impacts sur la relation entre les travailleurs et les machines

V. Les impacts de l’automatisation sur le marché de l’emploi A. La transformation des métiers et des secteurs B. Les effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs C. Les conséquences sur le chômage et l’emploi précaire

VI. Les réponses politiques et sociales à l’automatisation A. Les politiques de formation et d’éducation B. Les politiques de protection sociale C. Les enjeux de la transition vers une économie automatisée

VII. Conclusion A. Synthèse des impacts de l’automatisation sur l’emploi et le marché du travail B. Les limites et les défis de l’automatisation C. Les perspectives pour l’avenir du travail dans une économie automatisée.

I. Introduction

A. présentation du sujet et de la problématique.

Le développement de l’automatisation et des avancées technologiques a radicalement changé la façon dont nous travaillons. Les machines, les robots et l’intelligence artificielle sont de plus en plus utilisés dans de nombreux secteurs, ce qui a des impacts majeurs sur le marché de l’emploi et la nature du travail. Face à cette évolution, la question se pose de savoir comment les avancées technologiques impactent l’emploi et comment la société peut faire face aux conséquences de l’automatisation.

La problématique est donc la suivante : Comment les avancées technologiques, notamment l’automatisation, changent-elles la nature du travail et impactent-elles le marché de l’emploi ? Quels sont les enjeux et les défis de cette évolution pour les travailleurs, les entreprises et la société en général ? C’est à ces questions que nous allons tenter de répondre dans cette dissertation.

B. Contexte et enjeux

Le contexte économique actuel est marqué par une forte concurrence internationale et une pression croissante sur les coûts de production. Dans ce contexte, les entreprises cherchent à augmenter leur productivité et à réduire les coûts en utilisant de plus en plus l’automatisation et les avancées technologiques.

Cependant, l’automatisation et les avancées technologiques ont des impacts majeurs sur le marché de l’emploi. D’un côté, elles peuvent détruire des emplois en remplaçant les travailleurs par des machines, ce qui peut causer des pertes d’emploi massives et des difficultés pour les travailleurs peu qualifiés. D’un autre côté, l’automatisation peut créer de nouveaux emplois en demandant des compétences et des qualifications spécifiques, ce qui peut entraîner des besoins en formation et des opportunités pour les travailleurs qualifiés.

Il est donc crucial de comprendre les enjeux de l’automatisation sur le marché de l’emploi et la nature du travail. En effet, les impacts de l’automatisation peuvent être différents selon les secteurs et les métiers, et peuvent avoir des conséquences sociales, économiques et politiques importantes. De plus, la rapidité et l’ampleur des changements induits par l’automatisation peuvent poser des défis importants pour la formation et la réorientation professionnelle des travailleurs, ainsi que pour les politiques sociales et économiques.

C. Définition des termes clés

Avant de poursuivre notre analyse, il est important de définir les termes clés de notre sujet.

Tout d’abord, l’automatisation peut être définie comme l’utilisation de machines, de robots ou d’autres technologies pour effectuer des tâches qui étaient auparavant effectuées par des travailleurs humains. L’automatisation peut être partielle ou complète et peut concerner des tâches simples ou complexes.

Ensuite, la nature du travail peut être définie comme la manière dont les tâches sont organisées et effectuées dans un travail donné. La nature du travail peut être influencée par divers facteurs, tels que les technologies utilisées, les compétences requises, la relation avec les collègues et les supérieurs, et les conditions de travail.

Enfin, le marché de l’emploi peut être défini comme le lieu où se rencontrent l’offre et la demande de travail. Le marché de l’emploi peut être influencé par des facteurs tels que la croissance économique, les politiques publiques, les compétences et les qualifications des travailleurs, et les changements technologiques.

En comprenant ces termes clés, nous pouvons mieux comprendre les enjeux et les défis de l’automatisation sur le marché de l’emploi et la nature du travail.

D. Annonce du plan

Après avoir présenté le sujet et la problématique de notre dissertation, ainsi que le contexte et les enjeux de l’automatisation sur le marché de l’emploi et la nature du travail, nous allons maintenant explorer plus en détail les différents effets de l’automatisation.

Tout d’abord, dans la première partie de notre dissertation, nous allons analyser les impacts de l’automatisation sur le marché de l’emploi. Nous examinerons comment l’automatisation peut détruire des emplois et créer de nouveaux emplois, ainsi que les conséquences sociales, économiques et politiques de ces changements.

Ensuite, dans la deuxième partie de notre dissertation, nous allons étudier les effets de l’automatisation sur la nature du travail. Nous verrons comment l’automatisation peut modifier les compétences et les qualifications requises pour les travailleurs, ainsi que les conditions de travail et les relations avec les collègues et les supérieurs.

Enfin, dans la troisième partie de notre dissertation, nous allons examiner les défis et les opportunités que l’automatisation pose pour la formation et la réorientation professionnelle des travailleurs. Nous discuterons également des politiques économiques et sociales qui pourraient être mises en place pour atténuer les effets négatifs de l’automatisation sur l’emploi et la nature du travail.

En analysant ces différents aspects, nous pourrons mieux comprendre les défis et les opportunités de l’automatisation pour le marché de l’emploi et la nature du travail, et proposer des solutions pour garantir que l’automatisation profite à l’ensemble de la société.

II. Les avancées technologiques et l’automatisation

A. les différentes formes d’automatisation.

L’automatisation peut prendre plusieurs formes, allant de la simple automatisation des tâches répétitives à la robotique avancée. Voici quelques exemples des différentes formes d’automatisation :

L’automatisation des tâches simples et répétitives : cela consiste à automatiser des tâches qui sont souvent réalisées de manière routinière, telles que la saisie de données ou la fabrication de produits standardisés.

L’automatisation cognitive : cela implique l’utilisation de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique pour automatiser des tâches qui nécessitent des compétences cognitives, telles que la prise de décisions ou l’analyse de données.

La robotique industrielle : cela implique l’utilisation de robots pour automatiser des tâches dans les usines, les entrepôts et les centres logistiques, tels que la manipulation de matériaux ou l’assemblage de produits.

Les systèmes autonomes : cela implique l’utilisation de systèmes autonomes, tels que les véhicules autonomes ou les drones, pour automatiser des tâches qui étaient auparavant effectuées par des humains.

La robotique de service : cela implique l’utilisation de robots pour automatiser des tâches dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la vente au détail ou de l’hôtellerie, telles que la livraison de médicaments ou l’accueil des clients.

Ces différentes formes d’automatisation ont des effets différents sur le marché de l’emploi et la nature du travail. Par exemple, l’automatisation des tâches simples et répétitives peut réduire la demande de travailleurs peu qualifiés, tandis que la robotique de service peut augmenter la demande de travailleurs qualifiés pour superviser les robots.

B. Les secteurs et les emplois les plus touchés

L’automatisation peut toucher différents secteurs de l’économie et différents types d’emplois, mais certains sont plus susceptibles d’être touchés que d’autres. Voici quelques exemples des secteurs et des emplois les plus touchés par l’automatisation :

Le secteur manufacturier : l’automatisation de la production industrielle est l’une des formes d’automatisation les plus répandues et les plus avancées. Les robots industriels peuvent remplacer les travailleurs dans les tâches de montage, d’assemblage, de découpe et de soudure. De plus, l’automatisation cognitive peut être utilisée pour optimiser les processus de production et améliorer la qualité des produits.

Les services financiers : l’automatisation cognitive peut être utilisée pour automatiser des tâches financières telles que la vérification des antécédents financiers, la gestion des risques et la détection de fraudes. Cela peut réduire la demande pour les travailleurs dans les tâches administratives de base.

Le commerce de détail : l’automatisation des entrepôts et des centres de distribution peut réduire la demande pour les travailleurs dans les tâches de manutention et de logistique. Les robots de service peuvent également être utilisés dans les magasins pour aider les clients et automatiser les tâches de service.

Le transport : l’automatisation des véhicules peut avoir un impact significatif sur les emplois de chauffeurs de camions, de taxi et de livraison. Les véhicules autonomes peuvent remplacer les chauffeurs humains pour les tâches de transport longue distance, tandis que les drones peuvent être utilisés pour livrer des colis dans les zones urbaines.

Cependant, tous les emplois ne sont pas également menacés par l’automatisation. Les emplois qui nécessitent des compétences cognitives élevées, de la créativité ou de l’empathie sont moins susceptibles d’être automatisés. Par exemple, les emplois dans les secteurs de la santé, de l’éducation et des arts sont moins susceptibles d’être automatisés car ils impliquent des interactions humaines et des compétences créatives.

C. Les avantages et les limites de l’automatisation

1. Les avantages de l’automatisation L’automatisation peut offrir de nombreux avantages pour les entreprises et les consommateurs :

  • Augmentation de la productivité : Les machines automatisées peuvent produire des biens et des services plus rapidement et plus efficacement que les travailleurs humains, ce qui peut augmenter la productivité de l’entreprise.
  • Réduction des coûts : L’automatisation peut réduire les coûts de production, en particulier à long terme, car les machines peuvent fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sans pause ou congé.
  • Amélioration de la qualité : Les machines automatisées peuvent être programmées pour effectuer des tâches de manière précise et cohérente, ce qui peut améliorer la qualité des produits et des services.
  • Sécurité : L’automatisation peut être utilisée pour effectuer des tâches dangereuses ou répétitives, éliminant ainsi les risques pour les travailleurs.

2. Les limites de l’automatisation Cependant, l’automatisation peut également présenter des limites et des défis :

  • Perte d’emplois : L’automatisation peut entraîner la suppression de certains emplois, en particulier ceux qui impliquent des tâches répétitives ou physiques. Cela peut avoir un impact négatif sur les travailleurs qui perdent leur emploi, ainsi que sur les communautés qui dépendent de ces emplois.
  • Coûts initiaux élevés : L’installation de machines automatisées peut être coûteuse, en particulier pour les petites entreprises. Cela peut limiter l’accès à l’automatisation pour certaines entreprises.
  • Besoin de compétences spécialisées : L’utilisation de machines automatisées nécessite souvent des compétences spécialisées pour la programmation, la maintenance et la réparation. Cela peut créer un écart de compétences dans la main-d’œuvre, où certaines personnes ne sont plus qualifiées pour les emplois disponibles.
  • Risque de déshumanisation : L’automatisation peut réduire les interactions humaines dans certains secteurs, ce qui peut avoir un impact négatif sur la qualité de vie des travailleurs et des consommateurs.

En somme, l’automatisation peut offrir de nombreux avantages pour les entreprises et les consommateurs, mais elle présente également des limites et des défis pour les travailleurs et les communautés. Il est important d’évaluer les impacts potentiels de l’automatisation et de prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs sur les travailleurs et les communautés.

III. Les impacts de l’automatisation sur l’emploi

A. la destruction d’emplois.

L’automatisation peut entraîner la destruction d’emplois dans de nombreux secteurs. Les machines automatisées peuvent remplacer les travailleurs humains dans des tâches répétitives et physiques, ce qui peut conduire à la suppression de certains emplois. En outre, l’automatisation peut également réduire les coûts de production pour les entreprises, ce qui peut les inciter à remplacer les travailleurs par des machines.

1. Les secteurs les plus touchés Certains secteurs sont particulièrement vulnérables à la destruction d’emplois due à l’automatisation, notamment :

  • L’industrie manufacturière : Les machines automatisées peuvent remplacer les travailleurs dans les tâches de fabrication et d’assemblage.
  • Le secteur des transports : Les véhicules autonomes peuvent remplacer les chauffeurs de camions, de taxis et de transports en commun.
  • Les centres d’appels : Les chatbots et les assistants virtuels peuvent remplacer les travailleurs humains dans les interactions avec les clients.
  • La vente au détail : Les caisses automatiques peuvent remplacer les caissiers dans les magasins.

2. Les conséquences de la destruction d’emplois La destruction d’emplois due à l’automatisation peut avoir des conséquences importantes pour les travailleurs et les communautés. En particulier, elle peut entraîner :

  • Une perte de revenus : Les travailleurs qui perdent leur emploi en raison de l’automatisation peuvent avoir du mal à trouver un nouvel emploi, ce qui peut entraîner une perte de revenus.
  • Une augmentation du chômage : La destruction d’emplois due à l’automatisation peut contribuer à l’augmentation du taux de chômage dans certaines régions.
  • Une polarisation de l’emploi : L’automatisation peut créer des emplois hautement qualifiés dans la programmation, la maintenance et la réparation des machines automatisées, tandis que les emplois peu qualifiés peuvent être supprimés.
  • Une réduction de la demande de travailleurs peu qualifiés : L’automatisation peut réduire la demande de travailleurs peu qualifiés, ce qui peut conduire à une augmentation des inégalités économiques.

En somme, la destruction d’emplois due à l’automatisation peut avoir des conséquences importantes pour les travailleurs et les communautés. Il est important de prendre des mesures pour atténuer les effets négatifs de l’automatisation sur l’emploi, par exemple en fournissant une formation et des compétences nouvelles pour les travailleurs et en investissant dans les secteurs qui sont moins susceptibles d’être touchés par l’automatisation.

B. La création de nouveaux emplois

L’automatisation peut également avoir des effets positifs sur l’emploi en créant de nouveaux emplois dans des secteurs émergents. En outre, les machines automatisées peuvent aider les travailleurs humains à effectuer des tâches plus rapidement et plus efficacement, ce qui peut améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises.

1. Les secteurs émergents L’automatisation peut créer de nouveaux emplois dans des secteurs émergents, notamment :

  • L’industrie de la technologie : Les entreprises qui développent et produisent des machines automatisées ont besoin de travailleurs hautement qualifiés dans des domaines tels que la programmation, la conception et l’ingénierie.
  • Les services liés à l’automatisation : Les entreprises qui fournissent des services de programmation, de maintenance et de réparation pour les machines automatisées peuvent créer de nouveaux emplois.
  • La cybersécurité : Avec l’automatisation, la sécurité des systèmes informatiques est devenue un enjeu majeur. Les entreprises peuvent embaucher des travailleurs pour améliorer la sécurité de leurs systèmes.

2. Les avantages de la création de nouveaux emplois La création de nouveaux emplois due à l’automatisation peut avoir des avantages importants pour les travailleurs et les entreprises, notamment :

  • Une amélioration de la productivité : L’automatisation peut aider les travailleurs humains à effectuer des tâches plus rapidement et plus efficacement, ce qui peut améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises.
  • Une augmentation des salaires : La création de nouveaux emplois dans des secteurs émergents peut augmenter la demande de travailleurs hautement qualifiés, ce qui peut conduire à une augmentation des salaires.
  • Une amélioration des conditions de travail : L’automatisation peut aider à éliminer les tâches répétitives et physiques, ce qui peut améliorer les conditions de travail pour les travailleurs.
  • Une amélioration de la sécurité au travail : L’automatisation peut aider à éliminer les tâches dangereuses et réduire les risques d’accidents du travail.

En somme, l’automatisation peut également créer de nouveaux emplois dans des secteurs émergents et améliorer les conditions de travail pour les travailleurs. Cependant, il est important de reconnaître que la création de nouveaux emplois peut ne pas être suffisante pour compenser la destruction d’emplois due à l’automatisation. Il est donc crucial de trouver des moyens de soutenir les travailleurs qui sont touchés par la destruction d’emplois et de fournir une formation et des compétences nouvelles pour les aider à se reconvertir.

C. Les transformations des emplois existants

L’automatisation peut transformer la nature des emplois existants, en changeant les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer ces emplois. Les travailleurs peuvent donc devoir s’adapter à de nouveaux outils et technologies, ainsi qu’à de nouvelles formes d’organisation du travail.

1. Les compétences requises Avec l’automatisation, de nouvelles compétences peuvent devenir nécessaires pour effectuer certains emplois. Par exemple, les travailleurs peuvent avoir besoin de compétences en programmation pour utiliser des machines automatisées. De plus, les travailleurs peuvent devoir se familiariser avec de nouvelles technologies et outils pour accomplir leur travail. Il est donc important pour les travailleurs de maintenir leurs compétences à jour et de se former pour acquérir de nouvelles compétences.

2. Les nouvelles formes d’organisation du travail L’automatisation peut également transformer la façon dont les travailleurs accomplissent leur travail. Les machines automatisées peuvent être utilisées pour effectuer certaines tâches répétitives, ce qui peut libérer les travailleurs pour des tâches plus créatives et à plus forte valeur ajoutée. De plus, l’automatisation peut permettre de nouvelles formes de collaboration entre les travailleurs et les machines, ce qui peut améliorer l’efficacité et la qualité du travail.

Cependant, l’automatisation peut également entraîner des changements négatifs dans les emplois existants. Les travailleurs peuvent être remplacés par des machines, ce qui peut entraîner la perte d’emplois. De plus, les travailleurs peuvent devoir s’adapter à des tâches différentes et plus complexes, ce qui peut être difficile pour certains travailleurs.

En conclusion, l’automatisation peut transformer la nature des emplois existants, en changeant les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer ces emplois. Les travailleurs doivent s’adapter à de nouveaux outils et technologies, ainsi qu’à de nouvelles formes d’organisation du travail. Il est donc crucial pour les travailleurs de maintenir leurs compétences à jour et de se former pour acquérir de nouvelles compétences. De plus, il est important pour les entreprises et les gouvernements de fournir des programmes de formation et de reconversion pour aider les travailleurs à s’adapter aux changements apportés par l’automatisation.

IV. Les effets de l’automatisation sur la nature du travail

A. la redéfinition des tâches et des compétences.

L’automatisation a un impact significatif sur les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer certains emplois. Les machines automatisées peuvent remplacer les travailleurs dans des tâches répétitives et prévisibles, tandis que les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à plus forte valeur ajoutée. Les compétences requises pour effectuer ces emplois peuvent également changer avec l’automatisation.

1. Les tâches redéfinies Avec l’automatisation, certaines tâches peuvent être redéfinies ou modifiées. Par exemple, les machines peuvent être utilisées pour effectuer des tâches répétitives, ce qui libère les travailleurs pour des tâches plus créatives et plus à forte valeur ajoutée. De plus, les machines peuvent être utilisées pour effectuer des tâches dangereuses ou difficiles pour les travailleurs, ce qui peut améliorer la sécurité et la santé au travail.

Cependant, l’automatisation peut également avoir des impacts négatifs sur les travailleurs. Les travailleurs peuvent être remplacés par des machines dans certaines tâches, ce qui peut entraîner la perte d’emplois. De plus, les tâches restantes pour les travailleurs peuvent être plus complexes et exigeantes, ce qui peut nécessiter de nouvelles compétences et une formation supplémentaire.

2. Les compétences requises L’automatisation peut également changer les compétences nécessaires pour effectuer certains emplois. Les travailleurs peuvent devoir se familiariser avec de nouvelles technologies et outils pour accomplir leur travail, ce qui peut nécessiter une formation supplémentaire. De plus, les travailleurs peuvent devoir acquérir de nouvelles compétences, telles que la programmation, pour utiliser des machines automatisées.

Cependant, l’automatisation peut également améliorer les compétences des travailleurs. Les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à forte valeur ajoutée, ce qui peut stimuler leur créativité et leur motivation. De plus, les machines peuvent être utilisées pour aider les travailleurs à effectuer des tâches plus complexes, ce qui peut améliorer leur performance.

En conclusion, l’automatisation peut redéfinir les tâches et les compétences nécessaires pour effectuer certains emplois. Les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à forte valeur ajoutée, tandis que les machines peuvent être utilisées pour effectuer des tâches répétitives et prévisibles. Cependant, l’automatisation peut également entraîner la perte d’emplois et nécessiter une formation supplémentaire pour les travailleurs. Il est donc crucial pour les travailleurs de maintenir leurs compétences à jour et de se former pour acquérir de nouvelles compétences. Les entreprises et les gouvernements doivent également fournir des programmes de formation et de reconversion pour aider les travailleurs à s’adapter aux changements apportés par l’automatisation.

B. Les conséquences sur les conditions de travail

L’automatisation peut avoir un impact significatif sur les conditions de travail des travailleurs. Les machines automatisées peuvent changer la nature du travail et les conditions dans lesquelles il est effectué. Les travailleurs peuvent être exposés à de nouveaux risques, tels que l’exposition à des produits chimiques ou des radiations, ou à des risques psychosociaux, tels que la pression et le stress.

1. Les risques physiques L’automatisation peut réduire les risques physiques pour les travailleurs. Les machines automatisées peuvent être utilisées pour effectuer des tâches dangereuses ou difficiles pour les travailleurs, ce qui peut améliorer la sécurité et la santé au travail. Les travailleurs peuvent également être soulagés des tâches répétitives et pénibles, ce qui peut réduire les risques de troubles musculo-squelettiques (TMS) et d’autres maladies professionnelles.

Cependant, l’automatisation peut également présenter de nouveaux risques pour les travailleurs. Les machines automatisées peuvent être dangereuses si elles ne sont pas utilisées correctement, et les travailleurs peuvent être exposés à des produits chimiques ou des radiations lorsqu’ils travaillent avec des machines automatisées. Les travailleurs peuvent également être exposés à des risques psychosociaux, tels que la pression et le stress, lorsqu’ils sont impliqués dans des tâches plus complexes et exigeantes.

2. Les risques psychosociaux L’automatisation peut également avoir un impact sur les risques psychosociaux pour les travailleurs. Les machines automatisées peuvent être utilisées pour effectuer des tâches répétitives et prévisibles, ce qui peut réduire le stress et la pression sur les travailleurs. De plus, les travailleurs peuvent être impliqués dans des tâches plus créatives et à forte valeur ajoutée, ce qui peut stimuler leur motivation et leur engagement.

Cependant, l’automatisation peut également entraîner des risques psychosociaux pour les travailleurs. Les travailleurs peuvent être soumis à des contrôles et des surveillances plus stricts, ce qui peut créer des sentiments de surveillance et de stress. De plus, les travailleurs peuvent être confrontés à des changements importants dans leur travail et leur environnement de travail, ce qui peut créer des incertitudes et des inquiétudes.

En conclusion, l’automatisation peut avoir des conséquences significatives sur les conditions de travail des travailleurs. Les machines automatisées peuvent réduire les risques physiques et psychosociaux, mais peuvent également présenter de nouveaux risques. Les travailleurs peuvent être soumis à des pressions et des stress différents en fonction des tâches et des compétences requises. Il est donc crucial pour les entreprises et les gouvernements de prendre en compte ces impacts sur les conditions de travail et de mettre en place des mesures pour protéger la santé et la sécurité des travailleurs. Les travailleurs doivent également être formés et préparés pour s’adapter aux nouvelles conditions de travail créées par l’automatisation.

C. Les impacts sur la relation entre les travailleurs et les machines

L’automatisation a un impact sur la relation entre les travailleurs et les machines. En effet, l’utilisation de machines automatisées peut modifier la manière dont les travailleurs interagissent avec leur environnement de travail.

Tout d’abord, l’automatisation peut conduire à une réduction de l’interaction humaine avec les machines. Les machines peuvent être conçues pour fonctionner de manière autonome sans intervention humaine, ce qui peut limiter les opportunités pour les travailleurs de développer des compétences manuelles spécifiques. Par exemple, un travailleur qui doit désormais surveiller une machine automatisée peut ne pas avoir l’opportunité de se former à des tâches manuelles qui étaient auparavant effectuées par lui-même.

D’un autre côté, l’automatisation peut augmenter l’interaction entre les travailleurs et les machines, en particulier dans les domaines de la maintenance et de la réparation. Les travailleurs peuvent avoir besoin de développer des compétences en matière de programmation et de maintenance pour pouvoir travailler avec des machines automatisées, ce qui peut conduire à une augmentation de la complexité des tâches.

Enfin, l’automatisation peut également avoir des effets sur la psychologie des travailleurs. L’augmentation de l’interaction avec des machines peut conduire à une augmentation du stress, de l’anxiété et de la frustration chez les travailleurs, qui peuvent se sentir submergés par la complexité de leur environnement de travail. En revanche, l’utilisation de machines automatisées peut également libérer les travailleurs de tâches répétitives et ennuyeuses, ce qui peut améliorer leur satisfaction au travail.

En somme, l’automatisation peut avoir des effets sur la relation entre les travailleurs et les machines. Elle peut conduire à une réduction ou à une augmentation de l’interaction humaine avec les machines, ainsi qu’à des effets sur la psychologie des travailleurs.

V. Les impacts de l’automatisation sur le marché de l’emploi

A. la transformation des métiers et des secteurs.

L’automatisation peut transformer les métiers et les secteurs, ce qui peut avoir des conséquences importantes sur les travailleurs et sur le marché du travail en général.

Tout d’abord, l’automatisation peut entraîner la disparition de certains métiers, en particulier ceux qui sont répétitifs ou qui peuvent être facilement automatisés. Cela peut avoir un impact sur les travailleurs qui exercent ces métiers, qui peuvent perdre leur emploi ou devoir se reconvertir. Par exemple, les travailleurs qui travaillent dans les usines peuvent être remplacés par des robots.

Cependant, l’automatisation peut également créer de nouveaux métiers, en particulier dans les domaines de la conception, de la programmation et de la maintenance des machines automatisées. Ces nouveaux métiers peuvent exiger des compétences plus avancées et des niveaux de formation plus élevés que les métiers traditionnels. Par conséquent, les travailleurs qui se reconvertissent dans ces nouveaux métiers peuvent avoir besoin de se former et d’acquérir de nouvelles compétences.

En outre, l’automatisation peut transformer les secteurs en modifiant les processus de production et de distribution. Par exemple, l’automatisation peut permettre une production plus rapide et plus efficace, ce qui peut réduire les coûts de production et rendre les produits moins chers pour les consommateurs. Cela peut également conduire à une augmentation de la compétitivité des entreprises qui utilisent des machines automatisées.

Cependant, l’automatisation peut également entraîner une concentration du marché, en particulier dans les secteurs où les investissements en automatisation sont élevés. Les entreprises qui peuvent se permettre d’investir dans des machines automatisées peuvent avoir un avantage compétitif par rapport aux entreprises qui ne le peuvent pas. Cela peut entraîner une réduction de la concurrence et une augmentation du pouvoir de marché des entreprises qui ont investi dans l’automatisation.

En somme, l’automatisation peut transformer les métiers et les secteurs en créant de nouveaux métiers et en modifiant les processus de production et de distribution. Cependant, elle peut également entraîner la disparition de certains métiers et une concentration du marché dans les secteurs où les investissements en automatisation sont élevés.

B. Les effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs

L’automatisation peut également avoir des effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs, en particulier entre les travailleurs peu qualifiés et les travailleurs hautement qualifiés.

D’une part, l’automatisation peut réduire le nombre d’emplois disponibles pour les travailleurs peu qualifiés, en particulier dans les secteurs où les tâches répétitives peuvent être facilement automatisées. Cela peut entraîner une augmentation de la concurrence pour les emplois restants, ce qui peut à son tour entraîner une réduction des salaires pour les travailleurs peu qualifiés.

D’autre part, l’automatisation peut créer de nouveaux emplois pour les travailleurs hautement qualifiés, en particulier dans les domaines de la conception, de la programmation et de la maintenance des machines automatisées. Ces nouveaux emplois peuvent être bien rémunérés, mais ils peuvent également exiger des niveaux de formation plus élevés que les emplois traditionnels.

En conséquence, l’automatisation peut contribuer à une polarisation de l’emploi, où les travailleurs hautement qualifiés ont accès à des emplois bien rémunérés et en croissance, tandis que les travailleurs peu qualifiés sont confrontés à des emplois moins bien rémunérés et moins sécurisés.

Cependant, il convient de noter que la polarisation de l’emploi ne se produit pas nécessairement dans tous les secteurs. Dans certains secteurs, l’automatisation peut entraîner une augmentation de la demande pour les travailleurs peu qualifiés, en particulier dans les secteurs où l’interaction humaine est importante, tels que les soins de santé et les services à la personne.

En somme, l’automatisation peut avoir des effets sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs, en créant des emplois pour les travailleurs hautement qualifiés et en réduisant le nombre d’emplois disponibles pour les travailleurs peu qualifiés. Cependant, il convient de noter que la polarisation de l’emploi ne se produit pas nécessairement dans tous les secteurs.

C. Les conséquences sur le chômage et l’emploi précaire

L’automatisation peut également avoir des conséquences sur le chômage et l’emploi précaire.

D’une part, l’automatisation peut conduire à la destruction d’emplois, en particulier dans les secteurs où les tâches peuvent être facilement automatisées. Cela peut entraîner une augmentation du chômage, en particulier pour les travailleurs peu qualifiés qui sont les plus touchés par la réduction des emplois disponibles. Cela peut également conduire à une augmentation de l’emploi précaire, car les travailleurs peuvent être forcés de prendre des emplois temporaires ou à temps partiel pour compenser la perte de leur emploi précédent.

D’autre part, l’automatisation peut également créer de nouveaux emplois, en particulier pour les travailleurs hautement qualifiés qui sont nécessaires pour concevoir, programmer et entretenir les machines automatisées. Ces nouveaux emplois peuvent être bien rémunérés et stables, ce qui peut contribuer à réduire le chômage et l’emploi précaire.

Cependant, il est important de noter que les nouveaux emplois créés par l’automatisation ne sont pas toujours accessibles à tous les travailleurs. Les travailleurs peu qualifiés qui ont perdu leur emploi en raison de l’automatisation peuvent ne pas avoir les compétences nécessaires pour accéder à ces nouveaux emplois, ce qui peut conduire à une polarisation de l’emploi et à une augmentation de l’inégalité économique.

En outre, l’automatisation peut également avoir des effets sur les conditions de travail, en particulier pour les travailleurs qui restent dans les emplois touchés par l’automatisation. Les travailleurs peuvent être confrontés à des pressions accrues pour augmenter leur productivité, ce qui peut entraîner une augmentation du stress et des risques pour la santé mentale.

En somme, l’automatisation peut avoir des conséquences sur le chômage et l’emploi précaire, en détruisant des emplois existants tout en créant de nouveaux emplois. Cependant, il est important de noter que les nouveaux emplois créés par l’automatisation ne sont pas toujours accessibles à tous les travailleurs, ce qui peut contribuer à une polarisation de l’emploi et à une augmentation de l’inégalité économique.

VI. Les réponses politiques et sociales à l’automatisation

A. les politiques de formation et d’éducation.

Les politiques de formation et d’éducation sont un moyen clé pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi.

D’une part, la formation peut permettre aux travailleurs de développer les compétences nécessaires pour s’adapter aux nouveaux emplois créés par l’automatisation. Les programmes de formation professionnelle peuvent fournir aux travailleurs les compétences techniques et pratiques nécessaires pour travailler avec des machines automatisées, tandis que les programmes de formation continue peuvent aider les travailleurs à développer des compétences plus générales telles que la pensée critique et la résolution de problèmes.

D’autre part, l’éducation peut jouer un rôle dans la préparation des travailleurs aux changements structurels dans le marché de l’emploi. Les programmes d’éducation peuvent aider les travailleurs à acquérir une compréhension plus large des tendances économiques et technologiques, ce qui peut les aider à prendre des décisions éclairées sur leur carrière et à se préparer à des changements futurs.

En outre, les politiques de formation et d’éducation peuvent aider à réduire les inégalités économiques et à promouvoir la mobilité sociale. Les programmes de formation et d’éducation peuvent offrir des opportunités aux travailleurs issus de milieux défavorisés ou marginalisés, leur permettant d’acquérir des compétences qui leur donnent accès à des emplois mieux rémunérés et plus stables.

Cependant, il est important de noter que les politiques de formation et d’éducation ne sont pas toujours suffisantes pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi. Les travailleurs peu qualifiés qui perdent leur emploi en raison de l’automatisation peuvent avoir besoin d’une assistance supplémentaire, telle que des programmes de reconversion professionnelle et des prestations de chômage plus généreuses.

En somme, les politiques de formation et d’éducation peuvent aider à faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi, en fournissant aux travailleurs les compétences et les connaissances nécessaires pour s’adapter aux changements du marché de l’emploi. Cependant, il est important de noter que ces politiques ne sont pas toujours suffisantes et que d’autres mesures, telles que des programmes de reconversion professionnelle et des prestations de chômage, peuvent également être nécessaires pour aider les travailleurs à faire face aux changements structurels du marché de l’emploi.

B. Les politiques de protection sociale

Les politiques de protection sociale sont également un moyen important pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi.

L’automatisation peut entraîner la suppression d’emplois dans certains secteurs, ce qui peut se traduire par une perte de revenus pour les travailleurs concernés. Les politiques de protection sociale, telles que les prestations de chômage et les régimes de retraite, peuvent aider à atténuer les conséquences financières pour les travailleurs touchés par l’automatisation. Ces politiques peuvent également aider à réduire la pauvreté et les inégalités économiques, en offrant une protection contre les chocs économiques.

En outre, les politiques de protection sociale peuvent également aider à soutenir les travailleurs en transition, en leur offrant des prestations de formation professionnelle, des programmes de reconversion professionnelle et d’autres formes de soutien pour les aider à s’adapter aux changements du marché de l’emploi. Les politiques de protection sociale peuvent également aider à promouvoir la mobilité sociale en offrant des opportunités équitables aux travailleurs de différents milieux socio-économiques.

Cependant, il est important de noter que les politiques de protection sociale peuvent être coûteuses et qu’il est souvent difficile de trouver un équilibre entre la nécessité de protéger les travailleurs contre les conséquences de l’automatisation et la nécessité de maintenir la compétitivité des entreprises. Par conséquent, les politiques de protection sociale doivent être conçues de manière à être financièrement viables à long terme.

En somme, les politiques de protection sociale sont un moyen important pour faire face aux effets de l’automatisation sur l’emploi, en offrant une protection financière aux travailleurs touchés par l’automatisation et en aidant à soutenir leur transition vers de nouveaux emplois. Cependant, il est important de veiller à ce que ces politiques soient financièrement viables et qu’elles ne compromettent pas la compétitivité des entreprises.

C. Les enjeux de la transition vers une économie automatisée

La transition vers une économie automatisée soulève également des enjeux importants.

Tout d’abord, l’automatisation peut conduire à des inégalités économiques et sociales accrues si elle ne s’accompagne pas de politiques appropriées pour en atténuer les conséquences. Les travailleurs dont les emplois sont remplacés par des machines peuvent se retrouver au chômage ou dans des emplois précaires, tandis que les travailleurs hautement qualifiés qui conçoivent, installent et maintiennent les machines peuvent bénéficier de salaires et d’avantages élevés. Il est donc important de mettre en place des politiques pour assurer que les bénéfices de l’automatisation sont partagés équitablement.

En outre, la transition vers une économie automatisée peut avoir des conséquences sur l’environnement, notamment en raison de la consommation accrue d’énergie et de la production de déchets électroniques. Il est donc important de développer des technologies plus propres et de mettre en place des politiques pour encourager une utilisation plus durable des ressources.

Enfin, la transition vers une économie automatisée peut également avoir des implications sur le plan de la sécurité de l’emploi et de la santé et de la sécurité au travail. Les travailleurs peuvent être exposés à des risques liés à l’utilisation de machines automatisées, et il est donc important de mettre en place des politiques pour assurer leur sécurité et leur santé au travail.

En somme, la transition vers une économie automatisée soulève des enjeux importants en termes d’inégalités économiques et sociales, d’environnement, de sécurité de l’emploi et de santé et de sécurité au travail. Il est donc crucial de mettre en place des politiques appropriées pour atténuer les conséquences négatives de l’automatisation et pour assurer que ses avantages soient partagés équitablement.

VII. Conclusion

A. synthèse des impacts de l’automatisation sur l’emploi et le marché du travail.

En synthèse, l’automatisation a des impacts significatifs sur l’emploi et le marché du travail. D’une part, elle peut conduire à la destruction d’emplois, notamment dans les secteurs manufacturiers, mais aussi à la création de nouveaux emplois dans les domaines liés aux technologies de l’information et de la communication. D’autre part, elle peut transformer les emplois existants en redéfinissant les tâches et les compétences nécessaires, ainsi que les conditions de travail.

L’automatisation peut également avoir des conséquences sur la répartition des emplois entre les différents types de travailleurs, conduisant à des inégalités économiques et sociales accrues. En outre, elle peut avoir des implications sur l’environnement, la sécurité de l’emploi et la santé et la sécurité au travail.

Il est donc crucial de mettre en place des politiques appropriées pour atténuer les conséquences négatives de l’automatisation et pour assurer que ses avantages soient partagés équitablement. Cela peut inclure des politiques de formation et d’éducation pour permettre aux travailleurs de développer de nouvelles compétences, des politiques de protection sociale pour soutenir les travailleurs dont les emplois ont été supprimés, ainsi que des politiques pour encourager une utilisation plus durable des ressources et assurer la sécurité et la santé des travailleurs.

B. Les limites et les défis de l’automatisation

Bien que l’automatisation puisse offrir de nombreux avantages, elle comporte également certaines limites et défis importants.

Tout d’abord, l’automatisation peut être coûteuse à mettre en place et à maintenir, ce qui peut rendre son adoption difficile pour les entreprises plus petites ou moins riches. En outre, les machines et les robots peuvent nécessiter une expertise technique et une maintenance régulière, ce qui peut être difficile à gérer pour certaines entreprises.

De plus, l’automatisation peut avoir des implications importantes pour la sécurité de l’emploi et pour la répartition des richesses. Si les emplois sont supprimés à grande échelle, cela peut entraîner des perturbations économiques et sociales, ainsi qu’une augmentation de la précarité et de l’insécurité pour les travailleurs.

Enfin, l’automatisation peut également avoir des impacts environnementaux importants. Bien que l’automatisation puisse aider à réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre dans certains cas, elle peut également encourager une surconsommation et une augmentation de la production, ce qui peut avoir des impacts négatifs sur l’environnement.

En résumé, bien que l’automatisation puisse offrir de nombreux avantages, il est important de reconnaître les limites et les défis qui y sont associés, afin de garantir une utilisation responsable et durable de la technologie. Cela implique une réflexion approfondie sur les implications économiques, sociales et environnementales de l’automatisation, ainsi que la mise en place de politiques pour atténuer les impacts négatifs et maximiser les avantages pour l’ensemble de la société.

C. Les perspectives pour l’avenir du travail dans une économie automatisée.

L’automatisation est une tendance qui ne va pas disparaître de sitôt, et l’avenir du travail dans une économie automatisée est donc une question importante à considérer. À court terme, l’automatisation devrait continuer à avoir des impacts significatifs sur le marché de l’emploi, avec une destruction d’emplois dans certains secteurs et la création de nouveaux emplois dans d’autres.

À plus long terme, il est possible que l’automatisation conduise à une transformation radicale de la nature du travail. De nombreuses tâches répétitives et routinières pourraient être automatisées, ce qui pourrait libérer les travailleurs pour se concentrer sur des tâches plus créatives et à plus forte valeur ajoutée, telles que la conception, la gestion, la planification et la maintenance des systèmes automatisés. Cela pourrait également encourager la formation et l’éducation des travailleurs pour acquérir les compétences nécessaires pour travailler en étroite collaboration avec les machines et les robots.

Cependant, il est important de souligner que l’automatisation ne sera pas la solution miracle à tous les problèmes économiques et sociaux. Les emplois créés par l’automatisation pourraient nécessiter des compétences et des connaissances très différentes de celles des emplois qui sont détruits, ce qui pourrait créer des défis de transition pour les travailleurs qui doivent changer de carrière. Il est également important de garantir que les avantages économiques de l’automatisation soient répartis équitablement et que les travailleurs soient protégés contre les conséquences négatives telles que la précarité de l’emploi.

En fin de compte, l’avenir du travail dans une économie automatisée dépendra en grande partie des décisions que nous prenons en tant que société. En investissant dans l’éducation et la formation des travailleurs, en garantissant des conditions de travail équitables et en protégeant les travailleurs contre les conséquences négatives de l’automatisation, nous pouvons maximiser les avantages de la technologie tout en minimisant les risques et en garantissant un avenir durable pour le travail dans une économie automatisée.

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En dépit des références impeccables des auteurs, nous ne faisons pas l'économie de relectures orthographiques et stylistiques. En effet, le travail en commun de l'auteur et du coordinateur sur le texte a pu laisser des traces, comme des formulations de compromis devenues trop complexes ou des problèmes d'accord.

Enfin, la mise en page est confiée à un professionnel car décharger les auteurs de cette tâche délicate leur permet de se concentrer sur le texte que vous allez lire.

Comment le premier livre a été créé

Les 20 dissertations ont été créées par un ancien élève de prépa scientifique. Laissons-le nous raconter comment l'idée lui est venue.

«  Au lycée, j'ai évité la dissertation autant que j'ai pu. Je redoutais cet exercice à la réputation intimidante. D'ailleurs, les fois où j'ai dû disserter, le résultat a été médiocre, j'ai toujours eu 10/20. Je n'imaginais pas que l'on exigerait aux concours que je sache faire une dissertation... sinon, je m'y serais entraîné le plus tôt possible.

Une fois arrivé en prépa, notre prof de français de sup avait l'illusion que nous savions l'essentiel sur la dissertation grâce au lycée. Il avait rappelé la méthode, mais sans donner aucun exemple concret de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. J'avais appris consciencieusement les règles et les conseils, mais je suis le genre de personne qui ne comprend vraiment qu'avec un exemple, ou, mieux, avec beaucoup d'exemples. De nouveau, j'avais des 10. Les devoirs sur table étaient corrigés pendant un cours, avec des instructions orales: rien au tableau, aucun corrigé, de nouveau aucun exemple. Je n'ai donc pas progressé.

En spé, rebelote: que des conseils théoriques et aucun corrigé. Sans surprise, pendant l'année, et ensuite aux concours, j'ai toujours eu 10. Je dois préciser que le français était pour moi, au lycée, une matière forte. En 1 re , j'étais premier de ma classe avec 17 de moyenne. Et en prépa je travaillais sérieusement les œuvres au programme, que j'ai toujours lues trois fois chacune pendant l'année.

Malgré tout, je n'étais pas vraiment surpris d'avoir des notes juste acceptables en dissertation car à aucun moment je n'ai pu me dire que j'avais compris ce que l'on attendait de moi. J'abordais la dissertation de la même manière qu'un exercice de sciences, et je ne voyais pas comment, disons, résoudre un libellé. Nos profs de français nous répétaient qu'il fallait être rigoureux, mais leurs propres propos me semblaient manquer de la plus élémentaire rigueur. Je ne voyais pas comment on pouvait acquérir la conviction que l'on avait trouvé la bonne problématique. Je me laissais aussi piéger par des conseils que les profs nous donnaient mais qui étaient formulés avec si peu de rigueur et de hauteur de vue qu'ils nous induisaient en erreur. Bref, j'appliquais les règles, mais faute de comprendre vraiment ce que l'on attendait de moi, je ne faisais rien de bon. Je pense que mes copies laissaient à mes correcteurs le goût amer de la déception: "voilà un élève qui connaît très bien les œuvres, qui en a fait une lecture personnelle, mais qui n'a rien compris à l'exercice", d'où peut-être cette note récurrente de 10.

Plus tard, j'ai rencontré un ancien élève de prépa littéraire qui m'a enfin expliqué très clairement ce qu'est une dissertation (c'est la mise en scène d'un raisonnement), une problématique (c'est un problème qui mérite qu'on s'y arrête quatre heures, et qui est sous-entendu par le libellé), comment construire un plan, etc. J'ai compris alors à quel point j'avais fait fausse route auparavant. J'ai pensé que d'autres que moi rencontreraient sans aucun doute les mêmes difficultés, notamment parce que le dialogue est difficile entre élèves scientifiques et profs de français : on emploie les mêmes mots mais on ne parle pas la même langue. Certains enseignants font un effort pour jeter des ponts, d'autres pas ; et rares sont ceux qui proposent des corrigés rédigés alors que ceux-ci sont à mon sens indispensables pour comprendre concrètement ce qui est attendu.

Or à l'époque, en librairie, il n'existait que des livres généraux sur la dissertation, épais et difficiles, qui étaient clairement destinés aux littéraires. Les ouvrages destinés aux prépas scientifiques, eux, ne parlaient que du thème et des œuvres, sans montrer ce qu'il faudrait faire de ce matériau aux concours. Il fallait donc un nouveau livre qui reprenne tout de A à Z et qui soit spécifique au thème de l'année.

Pour bien montrer l'exercice, nous aurions pu nous contenter de corriger les sujets posés l'année précédente, mais ce n'était pas motivant puisque le thème avait déjà changé. J'ai alors pensé à créer des sujets sur le même modèle que ceux qui tombent aux concours. Réunir des auteurs a été difficile car la plupart des enseignants considéraient que disserter est une tâche vulgaire, indigne de leur personne. Malgré tout, une bonne équipe a pu être réunie et une méthodologie pensée pour des scientifiques a été enfin écrite, puis régulièrement mise à jour. Sur le conseil des auteurs, l'ouvrage a été augmenté d'une présentation du thème de l'année, d'une introduction aux œuvres, de commentaires des passages clefs des mêmes œuvres, de citations extraites des œuvres au programme et utiles pour les dissertations, et enfin d'un index. C'est ainsi qu'est née la collection, qui a tout de suite rencontré le succès – signe qu'elle répond à un vrai besoin. »

«  Ne passez pas à côté des "20 d" ! C'est le meilleur outil pour apprendre à faire une bonne dissert. Il simplifie et accélère la préparation aux concours.  » David Guéron (ancien élève de l'École des Mines de Paris)

«  Je me permets de vous contacter car grâce à vous et au livre 20 dissertations j'ai réussi à obtenir d'excellentes notes aux concours !  » Nazir Nur, élève en prépa

«  Cet ouvrage stimulant est doublement utile : il montre par l'exemple les étapes de la dissertation, sans se contenter des conseils généraux, et se met résolument à la portée des élèves en proposant des corrigés équivalents aux très bonnes copies.  » François Soler (professeur de français en CPGE)

«  Les 20 dissertations ont été un instrument de travail très utile pour moi tout au long de l'année. Les dissertations proposées sont variées, claires et sans jargon, et elles peuvent rendre autant de services aux professeurs qu'aux étudiants !  » Christine Pigné (professeur en CPGE au lycée Camille Guérin de Poitiers)

«  Les 20 dissertations allient à une approche authentiquement culturelle du thème l'apprentissage des contraintes méthodologiques de la dissertation. Elles constituent une aide intelligente à la maîtrise de l'exercice.  » Béatrice Marchal (professeur de culture générale en CPGE)

On en parle sur le web

Dissertation rédigée sur le travail : pourquoi travaillons-nous?

Sujet de dissertation : pourquoi trvaillons-nous.

« Nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Jean Fourastié, Pourquoi nous travaillons, PUF, 1959.

Cette affirmation vous semble-t-elle s’appliquer au « travail » tel qu’il est représenté dans les œuvres au programme ?

Analyse du sujet 

  • La citation part du fait que la nature ne satisfait pas directement les besoins humains, puisque la plupart de ses éléments (l’herbe folle, les merises, les cailloux) ne sont pas consommables dans leur état naturel ;
  • C’est ce qui explique la nécessité du travail (agriculture ou industrie) pour convertir la matière naturelle brute en produits artificiels consommables ;  
  • Le travail aurait donc pour finalité principale la satisfaction des besoins matériels des humains comme l’alimentation (le pain) ou le transport (l’automobile).  

Les enjeux du sujet :

  • La citation a pour objet de définir la finalité du travail (la satisfaction des besoins matériels) et son procédé principal (la transformation de la nature) ;
  • Mais cette définition est trop générale, elle ne tient pas compte des rapports de force et des intérêts en jeu dans le travail, de même qu’elle en occulte les finalités non matérielles.
  • Alors, sans remettre en cause le travail comme nécessité de la vie humaine, il s’agira de mettre en évidence quelques dérives liées à la conception utilitaire du travail et d’explorer d’autres finalités non matérielles de cette activité.

Problématiques possibles :

  • Comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels dans le respect de la personne humaine et des valeurs sociales ?
  • Le travail peut-il être réduit à une satisfaction des besoins matériels ?
  • En transformant la nature pour satisfaire ses besoins, l’homme ne se transforme-t-il pas lui-même ?

Plan de la dissertation

I- l’homme transforme la nature pour subsister.

  • Le travail est lié au besoin
  • La transformation de la nature 
  • L’homme prend la mesure de son pouvoir

II-  Le dévoiement du travail

  • Des besoins factices
  • Des rapports d’exploitation
  • Des efforts inutiles

 III-  Le travail humanisé

  • La réalisation de soi
  • La cohésion sociale
  • La justice et la dignité

Dissertation rédigée

 introduction.

Présent à toutes les époques et dans toutes les sociétés, le travail peut être pensé selon le mot de Karl Marx comme une « nécessité physique de la vie humaine ». On rencontre une variation de cette définition chez Jean Fourastié qui écrit dans son ouvrage Pourquoi nous travaillons  publié en 1959 :  « nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins ; nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé puis en pain, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles ». Pour cet économiste, le travail est une nécessité dont la finalité serait la production de choses consommables à partir d’éléments naturels bruts. Que ce soit dans l’agriculture (le blé, les cerises) ou dans l’industrie (l’automobile), il s’agit de façonner la matière première offerte par la nature afin de satisfaire les besoins principalement matériels de l’homme. Cependant, cette description trop générale fait abstraction des conditions économiques et sociales dans lesquelles le travail se concrétise. Sous une apparente harmonie, elle occulte notamment les rapports de force conflictuels et les intérêts qui sont en jeu dans la production, ainsi que les finalités non matérielles du travail, pourtant essentielles. Alors, comment le travail peut-il assurer la satisfaction des besoins matériels tout en étant un vecteur d’épanouissement individuel et de cohésion sociale ? En nous appuyant sur Les Géorgiques de Virgile , sur La Condition ouvrière de Simone Weil et sur Par-dessus bord de Michel Vinaver , nous verrons que le travail satisfait effectivement les exigences de la vie humaine, mais qu’il peut connaître certaines dérives, d’où la nécessité de l’humaniser.  

 A- L’homme transforme la nature pour subsister

1. le travail est lié au besoin.

La finalité première du travail humain est la satisfaction des besoins matériels que la nature brute ne satisfait pas. Dans Les Géorgiques , le travail apparaît comme une nécessité imposée par la divinité. Virgile raconte comment Jupiter a volontairement soumis les mortels à l’épreuve du besoin pour les obliger à « chercher dans les sillons l'herbe du blé » et à faire « jaillir du sein du caillou le feu qu'il recèle». Chez Simone Weil , l’obligation de travailler est liée aux conditions difficiles où se trouvait la classe ouvrière au début du XXe siècle en France. « On travaille seulement parce qu'on a besoin de manger », disent les ouvriers pour qui travailler est une exigence vitale. Dans Par-dessus bord de Michel Vinaver, le travail apparaît comme l’activité majeure des personnages qui s’activent sans relâche pour gagner ou faire gagner de l’argent. Dès le début de la pièce, le représentant Lubin annonce la couleur en s’adressant à Madame Lubin, la grossiste réticente : « C’est pour vous faire gagner de l’argent ». L’argument est de taille, car l’argent est perçu comme le moyen par excellence, qui permet de satisfaire tous les besoins.

2. La transformation de la nature

Dans toutes ces formes de travail évoquées dans les trois œuvres, l’objet principal est la transformation des éléments naturels en éléments artificiels consommables. C’est dans cette voie que Virgile engage les agriculteurs : « Au travail donc, ô cultivateurs ! Apprenez les procédés de cultures propres à chaque espèce ; adoucissez, en les cultivant, les fruits sauvages ». Grâce à ces habiletés techniques, les arbres « dépouilleront bientôt leur naturel sauvage et, cultivés avec soin, se plieront sans tarder à tous les artifices que l'on voudra ». Pour Simone Weil , « une usine doit être organisée de manière que la matière première qu'elle utilise ressorte en produits », ce qui résume très bien le processus de transformation à l’œuvre dans l’activité industrielle. Un autre exemple nous est fourni par la production du papier hygiénique dans la pièce de Michel Vinaver  : « développons un papier ouate indéchirable donnons naissance à la génération du papier armé », lance Grangier lors de la séance de brainstorming organisée dans le « Cinquième Mouvement ».  Ainsi, que ce soit dans l’activité agricole décrite par Virgile ou l’activité industrielle évoquée par Weil et Vinaver, le travail humain consiste à transformer les éléments naturels en produits consommables.

3. L’homme prend la mesure de son pouvoir

Cette domination de la nature confère à l’homme un pouvoir qu’on constate déjà chez Virgile  : « le durcissement du fer et la lame de la scie aiguë » ont favorisé l’avènement des « différents arts » comme l’agriculture, la chasse ou la pêche grâce auxquels « tous les obstacles furent vaincus par un travail acharné, et par le besoin pressant en de dures circonstances ». Simone Weil , de son côté, estime que l’organisation moderne du travail tire profit de la science et particulièrement de la physique, vu que celle-ci opère sur « les phénomènes naturels qui sont matière et obstacle du travail ». C’est ainsi que ce qu’elle nomme la première révolution industrielle « se définit par l'utilisation scientifique de la matière inerte et des forces de la nature ». Les efforts fournis au travail peuvent alors être ressentis, dans un premier temps, comme « une lutte victorieuse sur la matière ». Chez Michel Vinaver , le récit allégorique de Monsieur Onde au début du « Cinquième mouvement » se conclut ainsi : « elle [la société divine] n'est plus que l'exacte projection des bandes ou des Etats terrestres dont le seul souci est de gagner et de vaincre ». 

On ne peut donc que donner raison à Jean Fourastié puisque les humains, contraints de satisfaire leurs besoins vitaux, s’approprient les éléments de la nature par le travail. Mais à y regarder de plus près, la réalité du travail révèle d’autres aspects moins réjouissants : source de richesse et de pouvoir, le travail ouvre le champ à toutes sortes de dérives.

 II-  Le dévoiement du travail 

1. des besoins factices.

Armée de son pouvoir de transformation de la matière et avide de richesse, l’industrie moderne s’acharne à produire et à imposer aux consommateurs de plus en plus d’objets superflus. Dans La Conditions ouvrière , Simone Weil attire l’attention sur les dérives de « la rationalisation » du travail, qui « a surtout servi à la fabrication des objets de luxe », de même qu’elle condamne fermement la publicité, qui « cherche à exciter le désir du superflu ». Dans Par-dessus bord , lors de la présentation par l'agence de publicité du projet de campagne de lancement du nouveau produit, Jaloux explique en quoi consiste le travail de création de son agence : « L'approche créative consiste à créer le problème en affirmant à notre consommateur qu'il est malheureux et en lui expliquant pourquoi». Dans la réunion de brainstorming destinée à recueillir « un torrent d’idées » pour lancer le produit, on propose par exemple de doubler la fréquence de déjection des consommateurs. Ainsi, le consommateur moyen, qui « va à la selle zéro virgule quatre-vingt-trois fois par jour, … irait deux fois par jour », ce qui doublerait le marché de l’entreprise. Cet exemple caricatural montre bien comment l’industrie moderne s’attache à la création de besoins factices auxquels elle apporte ensuite des réponses sous forme de produits de consommation réinventés en permanence.

2. Des rapports d’exploitation 

Pour produire toujours plus et maximiser les profits, les employeurs essayent de tirer le meilleur parti des employés en exploitant à fond et à moindre coût leur force de travail. Chez Virgile , dans le chapitre consacré aux « Troupeaux », les agriculteurs exploitent surtout la force des chevaux et des bœufs, mais avec douceur et ménagement. Ce n’est pas le cas dans l’industrie moderne où l’être humain se trouve lui-même exploité. Dans la pièce de Michel Vinaver , lors de la fête annuelle de l’entreprise, une phrase se détache parmi les propos anonymes échangés par les employés : « qu'ils cherchent à nous exploiter c'est normal c'est leur rôle qu'est-ce que tu ferais si t'avais le pognon ? ». Simone Weil s’indigne de cette exploitation outrageuse instaurée par le système capitaliste : « dans les reproches que nous adressons au régime économique, l'idée de l'exploitation, de l'argent extorqué pour grossir les profits, est presque la seule que l'on exprime nettement ». De leur part, les ouvriers sont conscients de cet état de chose, ce qui aggrave leur frustration : « les ouvriers croient, de cette espèce de croyance qui ne s'exprime pas en paroles […] que leur peine se transforme en argent dont une petite part leur revient et dont une grosse part va au patron ».

3. Des efforts inutiles

Quand le travail n’apporte rien ou qu’il ne signifie plus rien, il est vécu comme une vaine corvée. Dans Les Géorgiques , le labeur est généralement fructueux et profitable, mais à la fin du « Livre Troisième » consacré à l’élevage, Virgile dresse un tableau apocalyptique des maladies qui déciment les troupeaux et faces auxquelles tous les efforts des éleveurs restent absolument inutiles. Simone Weil témoigne avec amertume de la condition des ouvriers de l’époque, enfermés dans le cercle vicieux des tâches mécaniques dénuées de sens : « l'ignorance totale de ce à quoi on travaille, disent-ils, est excessivement démoralisante. On n'a pas le sentiment qu'un produit résulte des efforts qu'on fournit. On ne se sent nullement au nombre des producteurs ». On voit bien ici comment le travail se réduit pour l’ouvrier à des gestes inutiles et absurdes : comme Sisyphe, il est condamné à effectuer indéfiniment les mêmes tâches qui n’ont aucune signification pour lui. Dans la pièce de Michel Vinaver , Margerie lance à son mari : « Manger travailler dormir », comme pour lui signaler que leur existence était complètement dénuée de sens. Le travail devient ici un élément d’une série mécanique indéfiniment réitérée. Il n’est donc plus associé à une utilité, encore moins à une signification.

Ainsi, le travail bienfaisant qui comble les besoins humains se trouve détourné de sa fonction initiale. La manipulation des consommateurs ou l’asservissement des travailleurs sont autant de dérapages qui finissent par faire du travail une activité inhumaine et insensée. C’est pourquoi, le monde du travail devrait renouer avec ses valeurs originelles qui favorisent l’émancipation individuelle et l’harmonie sociale.

III-  Humaniser le travail

1. la réalisation de soi.

Le travail que le système capitaliste a transformé en servilité pour maximiser la production ne favorise plus l’épanouissement de l’individu. On peut alors lui opposer une forme de travail qui n’opprime pas l’ouvrier, lui donne l’occasion d’exprimer ses capacités physiques et intellectuelles et même lui donner du plaisir. Chez Virgile , si les humains ont été contraints de travailler par la divinité, c’est pour les empêcher de « s’engourdir dans une triste indolence ». Ils ont dû, grâce à ce stratagème, développer les « différents arts » qui leur permettaient d’exercer leurs facultés. Simone Weil va dans le même sens quand elle propose d’améliorer les machines de sorte à permettre à l’ouvrier de mobiliser son corps et son intelligence, au lieu d’effectuer machinalement des mouvements répétitifs dénués de sens. C’est à cette condition qu’il « assume d'une part une partie de l'effort de réflexion et de combinaison, d'autre part un effort manuel comportant, comme celui des artisans, une véritable habileté » ; et par conséquent, « un tel rapport entre la machine et l'homme est pleinement satisfaisant ». Ce sentiment de satisfaction est exprimé par Cohen au « Cinquième mouvement » de Par-dessus bord  : « Je vous dirai que je suis plus heureux maintenant le travail est plus intéressant ».

2. La cohésion sociale

Si le travail est un moyen d’épanouissement, il peut être aussi un facteur d’union et de solidarité. Chez Virgile , les agriculteurs constituent une communauté heureuse et unie : « pendant les froids, les laboureurs jouissent d'ordinaire du fruit de leurs travaux, en donnant tour à tour de gais festins entre eux ». Nous retrouvons un écho de cette image idyllique d’une communauté heureuse unie par le travail chez Michel Vinaver . Dans son discours adressé à ses employés lors de la fête annuelle, Dehaze considère celle-ci comme une réunion de famille, « tant il est vrai que ceux qui travaillent quarante heures par semaine ensemble forment une authentique communauté j'en veux pour preuve votre présence qui n'était pas obligatoire et votre bonne humeur qui l'était encore moins ». Simone Weil , qui s’interroge dans « La rationalisation » sur le moyen de « concilier les exigences de la fabrication et les aspirations des hommes qui fabriquent », estime que la solution idéale serait  qu' « il sorte chaque soir des usines à la fois le plus grand nombre possible de produits bien faits et des travailleurs heureux ». Mais dans l’impossibilité d’une telle solution, on pourrait au moins chercher des méthodes « qui concilient le plus possible les intérêts de l'entreprise et les droits des travailleurs ».

3. Justice et dignité

Enfin, humaniser le travail consiste surtout à le rendre plus juste et plus respectueux de la dignité humaine. Pour cela, il faudrait se rappeler avec Virgile l’origine vertueuse du travail et ses effets moraux sur les travailleurs : « O trop fortunés, dit-il dans le « Livre deuxième » des Géorgiques , s'ils connaissaient leurs biens, les cultivateurs ? Eux qui, loin des discordes armées, … une jeunesse dure aux travaux et habituée à peu, le culte des dieux et le respect des pères ; c'est chez eux qu'en quittant les terres la Justice laissa la trace de ses derniers pas ». Le poète latin est persuadé que le travail de la terre est inséparable des valeurs morales telles que la paix et la justice. C’est ce genre de valeurs morales que tente de ressusciter Simone Weil chez les ouvriers transformés en « machines de chair » par le taylorisme. Dans sa « Lettre ouverte à un syndiqué », écrite en 1936, juste après la signature des accords de Matignon qui reconnaissent la liberté syndicale, elle rappelle la nécessité pour les travailleurs de s’inscrire dans le combat pour la dignité et la justice : « les opprimés, dit-elle, doivent trouver leur raison de vivre dans leurs hontes. Leur part est encore la meilleure, parce que leur cause est celle de la justice. En se défendant, ils défendent la dignité humaine foulée aux pieds ». 

Tout bien considéré, la définition du travail que Jean Fourastié propose semble justifiée par certains aspects puisque, dans les trois œuvres au programme, le travail se présente en effet comme un moyen de subvenir aux besoins humains grâce à l’appropriation des ressources naturelles. Mais après examen, il s’est avéré que l’apparente harmonie qui empreint les propos de Fourastié masque certaines contradictions qui pervertissent le travail et parfois le vident de toute signification. Les nécessités de la production illimitée et la logique marchande dévoient le travail et le transforment en instrument de domination et de manipulation. C’est ainsi qu’il s’éloigne de sa finalité première et devient une machinerie implacable qui broie l’humain autant que la matière pour fabriquer dans un même mouvement les besoins, les désirs et les produits. Voilà pourquoi il paraît nécessaire de renouer avec les valeurs authentiques du travail pour peu que l’on admette que l’important est moins le but lucratif qu’il poursuit que le sens et la valeur qu’il confère à la vie humaine.

Abdelbaset FATIH, Le travail , Ellipses, 2022

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  • Éléments linguistiques

Rédiger une bonne introduction

Publié le 30 juin 2020 par Agathe Costes .

Une introduction est le plus souvent un texte placé au début d’un ouvrage. Elle a généralement pour fonctions principales de présenter le sujet et d’annoncer le plan d’un document écrit.

Table des matières

L’introduction : une partie essentielle, l’introduction dans les écrits académiques, exemples d’introduction dans les écrits académiques.

L’introduction d’un texte revêt une importance capitale. En effet, c’est par celle-ci que vous allez susciter ou non l’intérêt de votre lecteur. Elle est à l’image des premières secondes où l’on rencontre une personne et où l’on se fonde ses propres impressions sur celle-ci.

Cet aspect fondamental se retrouve dans la première phrase de l’introduction : l’accroche. Elle permet de capter votre lecteur.

Pour un roman, on parle d’incipit : il s’agit des premiers mots de l’ouvrage. L’introduction annonce généralement dans ce cadre le genre et le style du texte, comme dans L’Étranger , d’Albert Camus : “Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.”

L’introduction peut apparaître dans de nombreux types de textes :

  • des dissertations  ;
  • des romans ;
  • des essais ;
  • des articles en ligne ;
  • des écrits académiques ( rapports de stage , mémoires , thèses ), etc.

Elle peut également être présente dans des supports non écrits (oeuvres musicales, etc.).

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Dans les rapports de stage , mémoires et  thèses de doctorat, l’introduction doit captiver le lecteur afin de le convaincre de l’intérêt de poursuivre sa lecture.

Dans ce type d’écrits, l’introduction suit globalement des règles générales. Toutefois, certaines nuances peuvent émerger selon la nature du document produit. Nous vous proposons ainsi un tableau récapitulant les caractéristiques de l’introduction dans tous ces documents.

Écrire une bonne introduction dans les écrits académiques nécessite deux aspects essentiels :

  • respecter les parties devant la composer ;
  • respecter le ton de ce genre d’écrits (le style académique universitaire qui est décrit ci-dessous dans le tableau).

Exemple d’introduction de rapport de stage

Du 29 janvier 2017 au 29 juillet 2017 (six mois), j’ai effectué un stage au sein de l’entreprise Spirula située à Londres. Au cours de ce stage dans le département marketing, j’ai pu m’intéresser aux stratégies internationales implantées pour conquérir le marché américain.

L’entreprise Spirula se situe dans le quartier des affaires de Londres. Elle est spécialisée dans les produits fabriqués avec de la spiruline dans le secteur de l’agroalimentaire. Mon maître de stage étant Michel L., co-fondateur de l’entreprise, j’ai pu apprendre dans d’excellentes conditions et ai bénéficié d’un soutien de qualité.

Mon stage au département marketing de Spirula a consisté essentiellement en l’élaboration de stratégies d’implantation sur le marché américain, l’analyse de données, la réalisation d’études de marché et de la prospection. Plus largement, ce stage a été l’opportunité pour moi d’appréhender le monde des affaires à Londres et les stratégies d’implantation dans les marchés développés nord-américains. Au-delà du fait d’enrichir mes connaissances en marketing international, ce stage m’a permis de comprendre dans quelle mesure les stratégies marketing fluctuent en fonction du pays d’implantation ciblé et à quel point le réseau est important dans le monde des affaires.

Ce stage a donc été une opportunité pour moi de percevoir comment une entreprise dans le secteur de l’agroalimentaire se développe en contexte international, quels sont ses défis et son évolution au cours du temps. Ce rapport de stage se développe ainsi au prisme de la problématique de l’internationalisation d’une entreprise vers le marché américain face à une concurrence importante. L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents enseignements tirés de la pratique journalière des tâches auxquelles j’étais affecté. Enfin, les nombreux entretiens que j’ai pu avoir avec les employés des différents services de la société m’ont permis de donner une cohérence à ce rapport.

En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique des six mois passés au sein de la société Spirula, il apparaît logique de présenter à titre préalable l’environnement économique du stage, à savoir le secteur de l’agroalimentaire (I), puis d’envisager le cadre du stage : la culture d’entreprise dans la société Spirula comme décisive dans la prise de décision (II). Enfin, il sera précisé les différentes missions et tâches que j’ai pu effectuer au sein du service marketing, et les nombreux apports que j’ai pu en tirer (III).

Exemple d’introduction de mémoire

Le taux de chômage en France a atteint des records avant une légère baisse courant 2016, s’établissant à 3,73 millions de personnes sans aucune activité inscrites à Pôle emploi en avril 2017. Pendant le quinquennat de François Hollande, on a vu affluer 549 200 chômeurs supplémentaires alors que la promesse électorale était « d’inverser la courbe ». Emmanuel Macron table d’ici 2022 sur une réduction à 7 %.

L’Allemagne a instauré de nouvelles pratiques afin de réduire son taux de chômage et d’augmenter son taux de croissance. Il est ainsi pertinent de s’intéresser aux pratiques de réduction du chômage en Allemagne et en France dans une étude comparative.

La relation entre le taux de chômage et la croissance est un thème traité en Master 1 à Sciences Po Toulouse. L’intervention de Monsieur D. en mai 2017 lors d’une conférence sur le chômage et la croissance en Allemagne a soulevé des questionnements qui m’ont interpellé et ont piqué mon intérêt face à la conjoncture actuelle en France sur ces thèmes.

L’Allemagne a un taux de chômage inférieur à la France et un taux de croissance supérieur. Cette différence s’explique principalement par le fait que beaucoup de femmes allemandes décident de devenir des femmes au foyer lorsqu’elles ont des enfants, que beaucoup de personnes en recherche d’emploi acceptent des emplois à temps partiel ou que le télétravail et home-working se développent.

Selon le BIT, est chômeur toute personne (de 15 ans ou plus) qui remplit les critères suivants : « être sans travail », « être disponible pour travailler » et « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement ».

La définition du chômage pour l’INSEE est plus souple que celle du BIT et plus précise, distinguant huit catégories de chômeurs. Elle reprend les critères précédemment énoncés en les atténuant. Aussi la catégorie 1 dispose de quatre critères :

– le chômeur ne pas avoir d’emploi ou disposer d’une activité réduite, de moins de 78 heures pour le mois ;

– le chômeur doit être disponible immédiatement ;

– le chômeur doit rechercher un emploi à plein-temps, puisqu’il peut exercer une activité réduite ;

– le chômeur doit être inscrit à Pôle Emploi. Il s’agit donc de la seule démarche active que recense l’INSEE contrairement au BIT ;

– l’INSEE comptabilise des chômeurs de plusieurs catégories, qui répondent seulement à un ou plusieurs éléments, du chômeur à temps partiel (catégorie 2) à une personne qui a exercé une activité de plus de 78 heures.

Pour être chômeur selon le système statistique européen Eurostat, il faut avoir été sans travail durant la semaine de référence (soit moins d’une heure hebdomadaire d’activité) et avoir fait des démarches spécifiques en vue de retrouver un emploi, sans forcément s’être déclaré comme chômeur auprès de l’administration.

Enfin, aux États-Unis, le Bureau of Labor Statistics compte comme chômeurs les personnes n’ayant pas d’emploi, en ayant cherché un activement durant les 4 semaines passées, et disponibles pour travailler.

Nous utiliserons la définition de l’Eurostat pour la présente étude étant donné que nous mettrons en relation deux pays européens, la France et l’Allemagne. Les définitions du BIT et de l’INSEE sont très franco-centrées et celle du Bureau of Labor Statistics ne s’appliquerait pas en Europe.

La France doit implanter de nouvelles stratégies pour lutter contre le chômage et augmenter sa croissance sous le quinquennat d’Emmanuel Macron.

Afin de traiter le sujet et de répondre aux questionnements émis, un plan de recherche a été établi. Il consiste tout d’abord en trois questionnaires postés en ligne à intervalles réguliers sur quatre mois. Nous avons également mené des entretiens semi-directifs avec des économistes français et allemands. La recherche empirique a été complétée par de nombreuses lectures sur le sujet.

Nous voudrions comprendre en quoi l’Allemagne traite la problématique du chômage différemment de la France, si ces stratégies sont efficaces en termes de croissance et si ces pratiques sont applicables en France.

Nous verrons dans un premier temps qu’il est nécessaire d’établir l’état actuel du chômage et de la croissance en France ainsi qu’en Allemagne afin de mettre en exergue les différences de traitement de ce phénomène (chapitre I). Nous devrons également tenter d’analyser les stratégies allemandes qui fonctionnent dans la résolution du problème du chômage (chapitre II), avant de finalement déterminer si elles pourraient être implantées en France au regard des ressources et infrastructures actuellement en place (chapitre III).

Exemple d’introduction de thèse

Voir l’exemple

Une introduction est généralement un texte court figurant en préambule d’un ouvrage. Dans un écrit académique (rapport de stage, mémoire, thèse), l’introduction suit des usages particuliers et sert principalement à présenter le sujet du document et à annoncer son plan.

Pour écrire une bonne introduction, il convient de respecter deux aspects :

  • dérouler les parties attendues (par exemple l’accroche, la présentation du stage et de l’entreprise, l’annonce du plan, etc.) ;
  • rédiger en usant d’un style académique exigeant la clarté, la précision, la concision, la neutralité et la cohérence.

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Costes, A. (2020, 30 juin). Rédiger une bonne introduction. Scribbr. Consulté le 26 mars 2024, de https://www.scribbr.fr/elements-linguistiques/introduction-academique/

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Agathe Costes

Agathe Costes

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Le travail - dissertations de philosophie

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  • A-t-on toujours intérêt à travailler ?
  • Ce que l'homme accomplit par son travail peut-il se retourner contre lui ?
  • Doit-on opposer le travail au loisir ?
  • Est-ce la nécessité qui pousse l'homme à travailler ?
  • Faut-il craindre les machines ?
  • Faut-il redouter les machines ?
  • Faut-il renoncer à faire du travail une valeur ?
  • Gagne t-on sa vie en travaillant ?
  • La dignité humaine dépend-elle d'un travail ?
  • Le travail dénature t-il l'homme ?
  • Le travail divise t-il les hommes ?
  • Le travail est-ce la santé ?
  • Le travail est-il libérateur ?
  • Le travail n'est-il qu'une contrainte ?

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